Erion a écrit :Il n'a jamais été question ici de dire qu'un roman de SF était l'application de résultats scientifiques.
Il a été question de dire :
1/ Que la SF devait proposer/penser l'avenir, dans la mesure où c'est une manière de penser le présent.
2/ Que la SF vraiment amusante, riche et imaginative, c'est celle qui s'appuie sur le réel et le transforme par une approche cognitive (relisez la définition de Suvin).
3/ Le fait que ça soit de la littérature, c'est une donnée de départ, non un point d'arrivée. D'où le hors-sujet. Il n'y a tout simplement pas lieu de débattre, ou alors, cela signifie soit que l'on a une liste d'auteurs qui publient et qui ne savent pas écrire, soit que l'on privilégie une certaine manière d'écrire que l'on juge seule légitime.
4/ Le steampunk existe, comme toutes les autres formes de littérature, comme la fantasy, mais cela ne doit pas être l'avenir de la SF. L'enjeu se déroule ailleurs, enfin, devrait se dérouler ailleurs. Il ne s'agit pas de hiérarchiser entre les genres et sous-genres, juste de signaler qu'il en manque un, où, plus précisément, qu'il y en a un qui n'est pas apprécié en fonction de son objet, mais en fonction de critères qui ne le concernent pas.
5/ et enfin, que ce genre-là, il existe un public pour l'apprécier, mais qui ne peut pas l'atteindre, pour tout un tas de raisons qui auraient pu être débattues si certains avaient compris le post initial plutôt taper à côté et s'enferrer même quand on les prévient gentiment.
Il serait alors question de répondre:
1) merci mille fois. Encore une clairière de l'être surgie tout droit de ton logos inspiré.
2) "relisez": tu parles couramment le BHL, toi, maintenant? Contradiction avec le 1).
3) "c'est pas la question", "pas lieu de débattre", "contresens", "hors-sujet": dis, Prof, quand t'es pas avec tes élèves, tu as le droit de laisser ta majesté professorale au vestiaire, à l'entrée, et de parler normalement aux gens. Si tu veux, je t'en sors, moi, de la rhétorique de mauvais pédagogue: "on n'aura rien compris à la SF tant qu'on n'aura pas d'abord réaffirmé que..." et tout le tremblement des "tout se passe comme si...".
4) l'avenir de la SF, seuls les auteurs qui publient en décideront. En bossant dans leur coin, point barre, à faire des romans pas trop mal branlés. Peu importe ce qu'on leur aura dit que cet avenir DEVAIT être.
5) cf 3). Si tu veux diriger les threads, deviens donc modo ici-même. Sinon, poupoune, ça fait partie du
jeu que des threads dévient. JEU, justement. Pas esprit de sérieux. Plaisir de causer, avec des compétences inégales certes, mais toujours un plaisir et une passions communs à tous pour la SF, plaisir de diverger pour renouer ensuite avec certains fils, ou non, d'ailleurs. Convivialité, en somme.
Et enfin: la prochaine fois que vous accueillez comme ça des gens qui viennent de la littérature générale (et qui sont profs de lettres, au demeurant, c'est-à-dire qui peuvent, eux aussi, reprendre à leur compte l'idée incroyablement originale d'Erion de faire lire un peu de SF à leurs élèves) et s'intéressent peu à peu à la SF, vous ne viendrez pas chialer que le genre ait du mal à se vendre.