Ben si. pour que les gens achètent il faut qu'il ait des sous. S'ils empruntent pour ça, il faut qu'ils puissent rembourser. Donc il faut qu'il aient des sous.jlavadou a écrit :Bon, je me plongerai un jour un peu plus dans la théorie, mais si ta définition est juste, alors le système actuel en France n'a rien à voir avec du libéralisme, puisqu'il pousse les gens à *consommer* plus et non pas à gagner plus. Y a qu'à voir la profusion des crédits à la consommation et la merde dans laquelle les gens se retrouvent à cause de ça.gutboy a écrit :Je vous rappelle que le libéralisme est le seul système dans lequel il y a un interet à ce que le plus grand nombre gagne plus, et non pas une minorité.
Je ne regarde plus les journaux télévisés, ce ne sont plus qu'un espace de faits-divers entre deux séquences de pub. Papier et internet.De manière générale, je ne vois pas comment tu arrives à raccrocher ta vision idyllique des choses (que j'approuve : quand tu dis "Moi, je veux que le plus grand nombre vive mieux", je suis entièrement d'accord avec toi) à la situation actuelle. On ne doit pas regarder les mêmes journaux télévisés...
J'ai pas dis qu'on y était, non plus. Je dis que la voie "collective" est une impasse et que la voie "individuelle" peut marcher.
Fondalementalement, c'est vide de sens. On ne peut pas donner des sous aux Resto du Coeur et considérer que c'est la solution. Enfin, moi je ne peux pas. Ca s'apelle soigner le symptome et pas la maladie.Non mais tu fais quelque chose d'utile pour quelques uns. C'est déjà ça et, si tout le monde s'y met dans la mesure de ces moyens, ça peut contribuer à améliorer les choses, non ? En plus avec les réductions d'impôts que ça génère, c'est comme si une partie de tes impôts passait directement dans les poches de ceux qui en ont besoin, sans risquer que ce soit vaguement dilapidé ailleurs...Quand j'envoie des sous tous les ans aux Restos du Coeur, je n'ai vraiment pas du tout - mais pas du tout - la sensation de faire quelque chose d'utile à tous.
Pas assez. C'est normal. Cf paragraphes que la nécessité de permettre à l'individu de gagner plus pour mieux participer à la collectivité.Ce que le système d'aujourd'hui n'a pas.Oui, comme tous les systèmes, il faut particulièrement surveiller les vices et abus. Et j'ai jamais dit que le libéralisme ne devait pas avoir une dimension sociale très forte.
Ah, ça c'est un autre sujet. Je considère qu'au moins il ne s'est pas trompé d'orientation en choisissant le libéralisme.Bref, Gutboy, je ne remets pas en cause ton idée d'un monde meilleur pour tous, mais je suis profondément sceptique quant à la capacité - et surtout la volonté - du gouvernement actuel à y arriver, et quant aux choix qu'il fait.