William Gibson en dédicace à Paris
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William Gibson en dédicace à Paris
William Gibson sera en dédicace à Paris vendredi 14 mars à la librairie Scylla. Voici d'ailleurs le planning des dédicaces chez Xavier :
William Gibson : vendredi 14 mars de 17h à 20h pour la sortie de Code Source son nouveau roman publié Au Diable Vauvert
Laurent Genefort et Manchu pour la sortie au Bélial de Mémoria : samedi 28 juin à partir de 16h pour la sortie de Mémoria (Le Bélial)
et toujours :
Didier Graffet : Samedi 16 février 2008 à partir de 14h viendra signer son Art Book (Bragelonne)
Mélanie Fazi : Samedi 1er mars 2008 à partir de 17h pour la parution simultanée de deux recueils de nouvelles, Serpentine et Notre-Dame-Aux-Ecailles (Bragelonne)
Librairie Scylla
8, rue Riesener
75012 Paris
William Gibson : vendredi 14 mars de 17h à 20h pour la sortie de Code Source son nouveau roman publié Au Diable Vauvert
Laurent Genefort et Manchu pour la sortie au Bélial de Mémoria : samedi 28 juin à partir de 16h pour la sortie de Mémoria (Le Bélial)
et toujours :
Didier Graffet : Samedi 16 février 2008 à partir de 14h viendra signer son Art Book (Bragelonne)
Mélanie Fazi : Samedi 1er mars 2008 à partir de 17h pour la parution simultanée de deux recueils de nouvelles, Serpentine et Notre-Dame-Aux-Ecailles (Bragelonne)
Librairie Scylla
8, rue Riesener
75012 Paris
Jérôme
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
'Pour la carotte, le lapin est la parfaite incarnation du Mal.' Robert Sheckley
Oooh ! ^_^William Gibson sera en dédicace à Paris vendredi 14 mars à la librairie Scylla.
Il y a quelques années au moment où commençaient à émerger les forums français de SF, il me semble qu’une telle annonce aurait suscité beaucoup de réactions. :-)
Un mythe vivant va dédicacer ses bouquins dans une librairie qui en l’espace de trois quatre ans a su s’imposer comme le nouveau salon littéraire SF de la capitale et personne ne hurle son enthousiasme.
"The times they are a-changin" comme dirait l’autre …
J’ évite les séances de dédicaces pour de nombreuses raisons mais là, j’avoue hésiter. Relents de fétichisme au regard de ce qui ne sera après tout, qu’une signature sur du papier ?
En attendant, je retourne lire la chronique de Neuromancien et autres dérives du réseau où je constate avec plaisir que l’on évoque l’âpre poésie du cyberpunk. Une poésie bien particulière à laquelle je reste terriblement réceptive et qui prouve - si besoin en était - à quel point l’art poétique ne connaît pas de limite dans sa forme. Il lui suffit de savoir être le "porte-parole des aspirations irraisonnées, parfois déraisonnables des hommes", le "porte-flambeau de leurs espoirs", le "drapeau en berne de leurs désillusions". Ces expressions ne sont pas de moi (dommage) mais j’en ignore l’auteur. Dsl.
Bref, belle chronique que celle d’ Olivier Noël qui évoque également au détour d’une phrase la notion de "transcendance" que je pense étroitement liée au cyberpunk tant ce dernier me semble révéler un souhait évident d’extension du champ de la conscience. En effet, en faisant disparaître la technologie en tant qu’obstacle matériel, le cyberpunk brise la séparation naturel/artificiel. Il permet donc non seulement à l’individu de se transcender matériellement (par l’usage de prothèses par exemple) mais également spirituellement par un sentiment de conscience "élargie". Une idée que l’on trouve brillamment développée dans l’ouvrage collectif réalisé sous la coordination de Gilbert Hottois : "Philosophie et science-fiction". Un petit livre où même des gens incultes en philosophie (comme moi) arrivent à saisir (du moins le pensent-ils ;)) des notions assez fondamentales de cette discipline.
Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent.
- Eric
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Content de te revoir dans les parages.
Intéressant ton idée de transcendance.
Son nouveau roman tourne moins autour de ça. On est plutôt dans la sublimation du réel.
Je n'en est pour l'instant entendu que des critiques assez peu enthousiastes (sauf le camarade Maxence Grugier de Fluctuat, mais c'est une midinette dès qu'on parle de Gibson), et franchement, j'avoue ne pas bien comprendre. Pour l'instant, c'est plutôt pas mal.
Intéressant ton idée de transcendance.
Son nouveau roman tourne moins autour de ça. On est plutôt dans la sublimation du réel.
Je n'en est pour l'instant entendu que des critiques assez peu enthousiastes (sauf le camarade Maxence Grugier de Fluctuat, mais c'est une midinette dès qu'on parle de Gibson), et franchement, j'avoue ne pas bien comprendre. Pour l'instant, c'est plutôt pas mal.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
La sublimation du réel… Mazette ! Là, il va me falloir trois plombes pour me remettre de cette expression ;)).
Lirai le bouquin.
Forcément.
Je dois à Max de m’avoir ouvert les yeux sur maints aspects du cyberpunk (et du postcyberpunk). C’était chez Jules de chez Smith en face, bien avant les crashes… Ca me rappelle qu’on avait discuté sévère sur l’intérêt de Gros temps de Bruce Sterling. Je crois que ce bouquin avait été l’occasion de son premier post chez Jules, il y a … Ouuuuuuuh… si longtemps.
P’tain, voilà que je raconte ma vie. Ca, c’est l’âge. ;-]
Lirai le bouquin.
Forcément.
;-D ! C’est vrai que Max et William Gibson sont deux noms presque indissociables dans mon esprit. ;)sauf le camarade Maxence Grugier de Fluctuat, mais c'est une midinette dès qu'on parle de Gibson
Je dois à Max de m’avoir ouvert les yeux sur maints aspects du cyberpunk (et du postcyberpunk). C’était chez Jules de chez Smith en face, bien avant les crashes… Ca me rappelle qu’on avait discuté sévère sur l’intérêt de Gros temps de Bruce Sterling. Je crois que ce bouquin avait été l’occasion de son premier post chez Jules, il y a … Ouuuuuuuh… si longtemps.
P’tain, voilà que je raconte ma vie. Ca, c’est l’âge. ;-]
Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent.
Vite vu ? Comme tu y vas ! Pas si vite vu que ça quand même ! ;D
En fait. Max défendait avec des arguments fort intéressants, ce bouquin à propos duquel j'avais ouvert un thread pour évoquer... ma cuisante déception. Depuis, j'ai également lu l'avis de RCW et l'ensemble Max + RCW m'ont fait mettre un peu d'eau dans mon vinaigre.
N'empêche que ce bouquin aurait pu être grandiose et... non, finalement non, il ne l'est pas. Je viens de voir que tu l'as également chroniqué et que ton avis n'est pas très éloigné du mien. ;)
Ceci dit, nous sommes en plein dans le HS ! ;D
En fait. Max défendait avec des arguments fort intéressants, ce bouquin à propos duquel j'avais ouvert un thread pour évoquer... ma cuisante déception. Depuis, j'ai également lu l'avis de RCW et l'ensemble Max + RCW m'ont fait mettre un peu d'eau dans mon vinaigre.
N'empêche que ce bouquin aurait pu être grandiose et... non, finalement non, il ne l'est pas. Je viens de voir que tu l'as également chroniqué et que ton avis n'est pas très éloigné du mien. ;)
Ceci dit, nous sommes en plein dans le HS ! ;D
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- orcusnf
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Billllllllllllllyyyyyyyyyyyyyyyyyyy, on t'aime en 4 dimensions couplées à dix huit octets de glace...Un mythe vivant va dédicacer ses bouquins dans une librairie qui en l’espace de trois quatre ans a su s’imposer comme le nouveau salon littéraire SF de la capitale et personne ne hurle son enthousiasme.
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http://www.fantastinet.com l'actualité de la littérature de l'imaginaire
J'ai jamais réussi à m'enthousiasmer pour Gibson.
Quand j'ai lu Neuromancien, y a pfffff... du temps et de l'eau sous les ponts, ça m'avait d'abord amusée. Mais à la relecture, ça m'avait déjà gonflé un an après (je relis beaucoup, sinon je serai ruinée depuis longtemps), et ça ne s'est pas arrangé avec ses autres textes.
Je trouve Gibson surfait et autosatisfait de ses propres bavardages, en fait.
Vais-je survivre à une déclaration aussi intempestive ?
Quand j'ai lu Neuromancien, y a pfffff... du temps et de l'eau sous les ponts, ça m'avait d'abord amusée. Mais à la relecture, ça m'avait déjà gonflé un an après (je relis beaucoup, sinon je serai ruinée depuis longtemps), et ça ne s'est pas arrangé avec ses autres textes.
Je trouve Gibson surfait et autosatisfait de ses propres bavardages, en fait.
Vais-je survivre à une déclaration aussi intempestive ?
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
- Eric
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Je peux comprendre ton opinion. Je pense que beaucoup de la posture a disparu avec les années, et spécialement depuis Identification des schémas. J'avais bien aimé Neuromancien, et ne veut surtout pas le relire, dramatiquement conscient des outrages que les années lui auront fait subir. (De toute façon, je ne relis pratiquement jamais rien).
Je pense toutefois qu'à l'époque, cette posture faisait sens. Elle était partie intégrante de l'acte quasi militant de l'écriture cyberpunk.
Je pense toutefois qu'à l'époque, cette posture faisait sens. Elle était partie intégrante de l'acte quasi militant de l'écriture cyberpunk.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
Oh ! My God…Orcusnf a écrit :Billllllllllllllyyyyyyyyyyyyyyyyyyy, on t'aime en 4 dimensions couplées à dix huit octets de glace...
So Terrific...
Bawé parce que ton avatar me fiche la trouille ;D et de ce fait, je ne vais pas m’aventurer à la ramener en essayant de te parler de la poésie cyberpunk, du chant de la pluie sur un bidon rouillé, de la froide lumière d’un néon dans quelque bar obscur où se font d’abjects trafics, de la désespérance - mais pas que - du "no future" et du formidable slogan "Information wants to be free ".Le_navire a écrit :Vais-je survivre à une déclaration aussi intempestive ?
A l’instar d’Eric, je comprends tout à fait qu’on puisse ne pas rentrer en résonance avec le cyberpunk. Personnellement, ce mouvement littéraire me fascine, probablement en raison de l’aspect "contre-culture" dont je n’ai compris que bien tard à quel point il était fondé. A rapprocher sans doute de l’aspect "militant" qu’évoque Eric. Le "caractère dystopique" évoqué par Olivier Noël dans sa chronique n’est par ailleurs pas étranger à mon intérêt pour cette littérature.
Mais euh… Rooooh… Les Méchas ? Les Morphos ? Toussssa ? Non ? Tu n’aimes pas les livres Sterling ? En ce qui me concerne, c’est reconnaissance éternelle à l’auteur de Schismatrice.Eric a écrit :En fait, plus je croise les eaux de Sterling, plus je dis que c'est définitivement un théoricien pertinent et un auteur au mieux moyen, au pire médiocre.
Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent.
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Moi, je l’ai relu, il y a trois ans environ, et effectivement, je n’ai pas retrouvé l’enthousiasme fanatique de ma première lecture (à l’exception de sa si célèbre première phrase) Le temps est sans pitié !J'avais bien aimé Neuromancien, et ne veut surtout pas le relire, dramatiquement conscient des outrages que les années lui auront fait subir.
zomver a écrit :Bawé parce que ton avatar me fiche la trouille

J'ai dû être trop punk tout court dans ma jeunesse pour être sensible à la pluie sur les bidons rouillés, fut-elle poétiquement transcendée. Nan, c'est pas vrai, en fait c'est même cet aspect de la chose, cet art de la désespérance qui m'avait séduite au premier abord. Ce qui me gêne, c'est quand l'art se fait objet (où il est "objectivé", pour être plus claire), et quand l'écriture devient méthode. C'est plutôt ça que je reproche à Gibson.
Et du coup, je suis mille fois plus sensible à l'écriture d'un Ayerdhal (oui, même les deux premiers Cybione, même pas honte) qu'à celle de Gibson.
Mais c'est, je le reconnais, comme toujours dans ces cas-là, une question de sensibilité personnelle...
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"