Grindhouse la BA

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jlavadou
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Message par jlavadou » jeu. févr. 28, 2008 9:21 pm

Virprudens a écrit :Cela étant, je m'inquiètes gravement de la santé mentale de celles et ceux qui trouvent le dernier plan génial, sous le prétexte que le paradigme est renversé.
Bah, ça fait longtemps que je ne m'inquiète plus à propos de ma santé mentale ! Quant au plan final, je sais pas, c'est un tout, c'est l'aboutissement du film, la note finale qui tombe juste.
Et quand à l'argument 'il n'y a aucune raison pour que les femmes ne se comportent pas de cette façon', c'est du politiquement correct ou je ne m'y connais pas.
Je ne te connais pas assez pour prétendre que tu ne t'y connais pas, mais ce n'est pas du politiquement correct non plus.
Après, libre à chacun et chacune, de trouver ce cinéaste génial ou non.
Je ne dis pas qu'il a été bon tout le temps, mais j'adore certains de ces films, comme Kill Bill. Il est souvent dans l'hommage et la référence, mais c'est assumé et il le fait avec talent, alors ça ne me gêne pas. Et pourtant je ne suis pas forcément fan des types de films auxquels il rend hommage.

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kibu
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Message par kibu » ven. févr. 29, 2008 9:22 am

C'est marrant cette imagerie naïve sur les femmes.
Pour ce que je vois régulièrement (niveau collège et ça ne change pas après), les bandes de filles n'ont rien à envier aux bandes de garçons en ce qui concerne la vulgarité, la beaufferie et la puerilité.
Ne vous inquiétez pas. Dans ce domaine l'égalité est pleinement partagée.
Pour le reste, il y a sans doute encore beaucoup à faire... et pas que du côté des hommes.

Revenons à Tarentino.
Personnellement, je trouve dans son cinéma ce que j'y recherche : un jeu avec les codes des films de genre et de l'autocitation à tire-larigot.
Et je n'ai pas l'impression qu'il faille rechercher autre chose.
Vous comprendrez donc que je trouve surréaliste le débat initié dans ce fil...
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Lensman
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Message par Lensman » ven. févr. 29, 2008 9:36 am

Et ça fait toujours plaisir de voir écrit, le matin, le mot "tire-larigot" qui, je trouve, n'est plus assez employé aujourd'hui.
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Virprudens
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Message par Virprudens » ven. févr. 29, 2008 9:45 am

kibu a écrit :C'est marrant cette imagerie naïve sur les femmes.
...
Vous comprendrez donc que je trouve surréaliste le débat initié dans ce fil...
Et ouaip. Je suis naïf, marrant et surréaliste.
C'est trop de compliments. Merci d'illuminer ce gris vendredi. :wink:

Cela étant, tu as raison sur un autre point : assez parlé de Tarantino, c'est lui faire trop d'honneur.

Oncle Joe, "tire-larigot" est assez sympathique c'est vrai, mais "brûle-pourpoint" n'est pas mal non plus. J'avoue avoir pour cette expression une tendresse toute particulière.
(Comment ça, ça n'a rien à voir?)
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Simon
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Message par Simon » ven. févr. 29, 2008 10:25 am

Sinon le barbecue sauce zombi ça doit pas être mauvais.

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kibu
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Message par kibu » ven. févr. 29, 2008 10:47 am

Et ouaip. Je suis naïf, marrant et surréaliste.
C'est trop de compliments. Merci d'illuminer ce gris vendredi.
Désolé. La remarque ne s'adressait pas seulement à toi, même si ton avatar m'est très sympathique. ;)
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Charlotte
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Message par Charlotte » ven. févr. 29, 2008 4:56 pm

Virprudens a écrit :Je ne crois pas avoir jamais dit que j'aimais bien voir les gonzesses se faire découper en rondelles.Hostel (produit par ? - oh, quel hasard!) est lui aussi d'une vulgarité et d'une beaufitude sans nom - avec plein de gonzesses qui gueulent en se faisant découper. Bravo. Super cool.
J’anticipais, peut-être un peu trop...

Hostel, le premier était assez naze, première partie : parties de jambes en l’air
Deuxième partie : découpage de viande et gueulantes
Et sans la bande son c'est déjà beaucoup plus regardable.

Hostel 2 est mieux notamment parce qu’il s’attache aux pas des bourreaux.

Virprudens a écrit :Cela étant, je m'inquiètes gravement de la santé mentale de celles et ceux qui trouvent le dernier plan génial, sous le prétexte que le paradigme est renversé.


Alors, d’une part, on parle de cinéma, là. Tu m’excuseras mais c’est encore plus dangereux de confondre des images diffusées sur grand écran et la vie, la vraie.. J’adore les films de guerre et ce n’est pas pour ça que j’ai envie demain qu’un conflit éclate histoire d’aller tester ma bravoure ou ma couardise. Tout comme l’amateur de gore n’a pas envie de passer ses week end à découper des gens.

D’autre part, oui c’est chouette que pour une fois dans un film de genre ce soient les nanas qui défoncent la gueule du grand méchant après une superbe course-poursuite en voiture. Et oui, c’est drôle. Et j’insiste là-dessus. Ce n’est pas un film au propos sérieux qu’a fait Tarantino, c’est une parodie, c’est plein d’humour. Tout comme dans Pulp Fiction quand Marsellus Wallace se fait entraver par des objets sado-maso et qu’une fois libéré il dit, chalumeau en main : « On va se la jouer moyenâgeuse. »

L'image finale est donc, pour moi, tout aussi jouissive que Une Nuit en Enfer où les zombies se font dégommer à coups de capotes remplies d'eau bénite.

Virprudens a écrit :Et quand à l'argument 'il n'y a aucune raison pour que les femmes ne se comportent pas de cette façon', c'est du politiquement correct ou je ne m'y connais pas. Mais je suppose que c'est parce que je suis un vieux réac - ah ah ah.
Il va peut-être falloir arrêter deux secondes avec cette formule magique, fluctuante et fourre-tout de politiquement correct casée à chaque fois, un peu partout et pour tout et son contraire.

Kibu a écrit :C'est marrant cette imagerie naïve sur les femmes.
Pour ce que je vois régulièrement (niveau collège et ça ne change pas après), les bandes de filles n'ont rien à envier aux bandes de garçons en ce qui concerne la vulgarité, la beaufferie et la puerilité.
Ne vous inquiétez pas. Dans ce domaine l'égalité est pleinement partagée.
Pour le reste, il y a sans doute encore beaucoup à faire... et pas que du côté des hommes.
Mais où avons-nous dit le contraire ? Ou plus précisément « je » puisque finalement ce n’est pas à Virprudens que la réplique s’adressait ? Donc, je reprends où ai-je affirmé qu’une bande de filles ne pouvait pas être tout aussi vulgaire, beauf’ et puérile qu’une bande de mecs ?

On parle de l’image des femmes au cinéma et plus précisément celle que donne Tarantino dans Death Proof et ce par rapport à un genre de films dans lequel elles font au pire de la figuration, au mieux sont absentes, et non de la réalité.

Donc, pour moi, ta première réplique est HS en plus de balancer une pique (à mon sens inutile) sans avoir l'air d'y toucher :
"Et pour le reste" : Qui ? Que ? Quoi ? Où ?
"et pas que du côté des hommes" : En creux, des femmes donc... Mais comment ? Pourquoi ? Gné ?

Bref, on peut se lancer sur l'aspect vain ou hautement révolutionnaire du féminisme ou sur la place de la femme dans la société ou sur l'image naïve que la majorité des gens a sur les femmes, ou que moi-même ou jlavadou aurait mais dans la rubrique "Du fond de la salle..."

Donc le débat, Virprudens trouve que Death Proof est profondément machiste, je trouve que c’est tout le contraire. Après, je redis ce que j’ai écrit plus haut : Tarantino n’est pas un porte-drapeau du féminisme non plus, il se contente de donner les premiers rôles à des actrices dans des films où les femmes ne sont a priori jamais les personnages principaux mais bien souvent les faire-valoir du héros et tout en s'attachant à conserver leur féminité.

Et tu penses bien que je ne peux pas être d'accord sur ce que tu dis du cinéma de Tarantino.

Oui, il joue sur les références à ses autres films, oui il s'auto-cite à un point qui pourrait faire penser qu'il est totalement mégalo.
Oui, il joue avec les codes des films de genre.

Mais pas que.. Il construit ses films. Et le miroir ou plutôt la répétition me semble être l'une des pierres de voûte de Death Proof.
Tout comme l'hommage au cinéma côté écran mais aussi côté plateau et petites-mains (sans cascadeurs pas de bonne scène de course-poursuite, sans maquilleuse pro (le personnage d'Abernathy) pas de balafre convaincante et donc pas de méchant crédible)
Tiens, ça me fait penser que Stuntman Mike prend en photos ses futures victimes. Il en fait des icônes (tout comme les panneaux où apparaît Jungle Julia ou comme la série de portrait des années 70 dans le générique final) pour mieux les détruire. Il me semble que Tarantino fait le contraire, il montre ses héroïnes en 3D, les fait vivre.

systar
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Message par systar » ven. févr. 29, 2008 11:55 pm

Charlotte, il sort quand, déjà, ton essai sur "Tarantino et le féminisme - Variations sur le political correctness et la sexuation cinématographique: une esthétique de la répétition"? (préface d'Antoinette Fouque)?

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kibu
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Message par kibu » sam. mars 01, 2008 9:10 am

Donc, pour moi, ta première réplique est HS en plus de balancer une pique (à mon sens inutile) sans avoir l'air d'y toucher :
"Et pour le reste" : Qui ? Que ? Quoi ? Où ?
"et pas que du côté des hommes" : En creux, des femmes donc... Mais comment ? Pourquoi ? Gné ?
Girls Just Wanna' Have fun.

Pour revenir uniquement à Death Proof (sans convoquer l'ensemble de la filmographie directe et indirecte de Tarentino), la bande de filles ne tient le premier rôle que dans la mesure où cela fait partie du jeu avec les codes cinématographiques des films de genre.
Je n'y vois pas du tout la volonté de restaurer une féminité bafouée. Ou alors, il faut apprécier le port des jeans taille basse et des mini-shorts avec une bouée autour de la taille...
Death Proof est un jeu en hommage aux films Grindhouse, c'est-à-dire ces films fauchés, projetés dans des salles miteuses à un public adolescent boutonneux. Vous avez été adolescent comme moi, donc vous voyez le niveau des centres d'intérêt de la tranche d'âge.
Il me semble d'ailleurs que la BOF comporte la chanson Laisse tomber les filles de Gainsbourg écrite pour France Galles. Je me demande si Tarentino a perçu le second degré de celle-ci...

PS : Et je n'ai jamais dit que les films de Tarentino n'étaient pas construits. S'il y a bien un reproche qu'on ne peut pas lui faire, c'est celui-ci.
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Erion
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Message par Erion » sam. mars 01, 2008 11:22 am

Je précise tout de suite que je n'ai pas vu Grindhouse, donc je ne vais pas donner un avis là dessus, mais de ce que dit Charlotte, ça me fait penser à une séquence de "Sin City" sur le gang des filles, vers la fin. Cette séquence m'avait un peu laissé mal à l'aise parce que ça donnait trop dans le cliché de l'amazone. Or, la femme castratrice, cuir et fouet, c'est quand même avant tout un fantasme masculin, pas vraiment une expression de féminisme (d'ailleurs, dans Sin City, globalement, tout rentre dans l'ordre à la fin, faut pas pousser).
On en a une version parallèle dans les mangas, avec des détails assez subtils qui permettent de mettre en avant le machisme latent dans le pays. Ainsi, quand une héroïne se bat comme un homme, a un caractère fort comme un homme, et se laisse pas faire comme un homme, et bien, elle ne sait pas.......... faire la cuisine. Chez Rumiko Takahashi (la dessinatrice la mieux payée au monde) ce cliché est une constante, même si c'est un poil perverti. Le vrai schéma féministe, on l'a dans une série comme "Utena" et notamment dans le film, où les deux héroïnes ayant triomphé de tous les symboles phalliques (épées, bagnoles) et échappé à "l'idéal féminin" (le prince, le château) finissent toutes les deux nues, l'une contre l'autre, sur le chassis d'une voiture et partent au loin à l'aventure (une sorte de Thelma & Louise qui finit bien).

Donc, question, ce que je souhaite savoir dans Grindhouse, c'est pas la scène en elle-même, c'est ce qui se passe après. Est-ce que tout rentre dans l'ordre (les nanas avec les mecs) ou pas (les nanas se foutent totalement de l'existence des mecs) ?

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kibu
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Message par kibu » sam. mars 01, 2008 5:34 pm

Le film est découpé en deux parties qui se répondent avec le couturé Stuntman Mike en guise de fil directeur.
Dans la première partie, la bande de filles se fait classiquement écharper par Stuntman.
Dans la seconde partie, tous les codes sont inversés et c'est Stuntman qui se prend une branlée fatale, après avoir été descendu de son véhicule détruit.
Et le film ne va pas plus loin.

Pour une lecture plus symbolique, laissons la parole aux spécialistes de la chose.
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Epikt
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Message par Epikt » dim. mars 02, 2008 1:33 pm

Charlotte a écrit :Elles restent d'ailleurs d'indécrottables romantiques
Suis-je le seul à trouve que le romantique dans l'histoire c'est Stuntman Mike ?
(les filles, elles sont juste un brin superficielles et peut-être parfois fleur-bleue)

Pour en revenir au film lui même (je laisse de coté cette histoire de machisme/pas-machisme, fantasme-masculin/émancipation-féminine,...), Boulevard de la mort c'est très chiant (en version courte ça doit être moins pire). C'est d'ailleurs son problème, car à coté de ça c'est un putain de film.
Le leitmotiv "hommage"/recyclage chez Tarantino m'exaspère au plus haut point. Ses dialogues pétris de références appuyées (v'là ta connivence forcée entre initiés, de là à considérer ça comme du racolage il n'y a qu'un pas), sa "Tarantino-touch" en mode repeat (Boulevard de la mort, c'est les dix première minutes de Reservoir Dogs étalées sur 1h30), tout cela est une vraie torture. Ce genre de cinéma clin d'oeil gros comme un truck Mack géant arrive même à pourrir le pourtant très négligé Planète terreur (les 10 minutes où Tarantino fait son show et part en live, "fait du Tarantino", c'est exaspérant tout plein), c'est dire. Tarantino confond cinéphilie et cinéma, c'est grave.
Pourtant, son film contient des vraies idées de cinéma (au dela du soin maniaque accordé aux détails), c'est ça qui est rageant. Dès qu'il se tait, Tarantino est excellent (il devrait faire un film muet), et particulièrement les deux scènes de poursuite de bagnole sont excellentes. La première qui décapite littéralement le film au bout de 45 minutes, éclatant l'image aussi (cette séquence est montée comme une pellicule qui saute dans un projecteur, c'est grand), mais surtout la seconde qui est une éphémère résurrection du cinéma 70s (vous vous rappeler le moment où les deux Dodge débarquent sur la voix rapide, foutant la pagaille au milieu de ses bagnoles flambant neuves, voilà une note d'intention bien mieux mise en application que l'heure de parlote qui précède !)(même si finalement le fossile 70s se trouve inadapté et dépassé, se crachant dans un panneau publicitaire pour un teenmovie et se faisant dérouiller par des nanas !).
A se sujet, je suis pas d'accord avec Charlotte (je crois) qui disait que le passage noir et blanc était un hommage au "vieux" cinéma, au contraire. Cette scène c'est une marque de rupture (merde, Tarantino a beau être un réalisateur désagréable, il n'en reste pas moins qu'il utilise la photo lui), entre la première partie qui elle est un simili-film d'époque (photo granuleuse, couleurs un peu délavées mais proches du rendu de jadis, rayures,...) et la deuxième (où tout cela a disparu pour laisser la place à une photo très teen-movie 2000, c'est limite American Pie !).
(suis-je le seul a avoir halluciné complet quand je me suis rendu compte que oh mon dieu cette voiture est jaune !!!)
Donc voilà, Boulevard de la mort est un film intéressant, mais chiant.


(Planète terreur lui est hachement plus basique, donc rigolo)
« Je m’en fiche. Dans ma tête je peux aller où je veux. C’est moi qui décide.
Je n’ai qu’à décider, et je peux aller où je veux... Ailleurs, n’importe où.
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Message par Charlotte » dim. mars 02, 2008 2:26 pm

Epikt a écrit :
Charlotte a écrit :Elles restent d'ailleurs d'indécrottables romantiques
Suis-je le seul à trouve que le romantique dans l'histoire c'est Stuntman Mike ?
Oula, même si je crois voir de quoi tu parles, faut que tu m'explicites un peu quand même

Epikt a écrit : Pourtant, son film contient des vraies idées de cinéma (au dela du soin maniaque accordé aux détails), c'est ça qui est rageant. Dès qu'il se tait, Tarantino est excellent (il devrait faire un film muet),
Je suis donc la seule à avoir adoré les dialogues....

Epikt a écrit :A se sujet, je suis pas d'accord avec Charlotte (je crois) qui disait que le passage noir et blanc était un hommage au "vieux" cinéma, au contraire. Cette scène c'est une marque de rupture (merde, Tarantino a beau être un réalisateur désagréable, il n'en reste pas moins qu'il utilise la photo lui), entre la première partie qui elle est un simili-film d'époque (photo granuleuse, couleurs un peu délavées mais proches du rendu de jadis, rayures,...) et la deuxième (où tout cela a disparu pour laisser la place à une photo très teen-movie 2000, c'est limite American Pie !).

Hein ? Non, non, je n'ai jamais dit que la scène en noir et blanc était un hommage au "vieux" cinéma mais qu'elle marquait le début de la deuxième partie. Et je suis parfaitement d'accord avec tout ce que tu en dis.

Et pour aller dans ton sens sur les Teen Movie, le personnage de Lee est a le rôle principal d'un cheerleader movie d'où son costume de pom-pom girl qu'elle ne quitte pas.
Epikt a écrit : (suis-je le seul a avoir halluciné complet quand je me suis rendu compte que oh mon dieu cette voiture est jaune !!!)
Direct, je me suis dit : Tiens la voiture Kill Bill.

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Message par Charlotte » dim. mars 02, 2008 2:33 pm

kibu a écrit :[

Il me semble d'ailleurs que la BOF comporte la chanson Laisse tomber les filles de Gainsbourg écrite pour France Galles. Je me demande si Tarentino a perçu le second degré de celle-ci...
Il l'a d'autant mieux comprise qu'elle est d'abord chantée dans sa version anglaise qui garde l'esprit de la chanson française.

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Message par Eons » dim. mars 02, 2008 3:00 pm

kibu a écrit : Il me semble d'ailleurs que la BOF comporte la chanson Laisse tomber les filles de Gainsbourg écrite pour France Galles.
France Gall.
France-Galles, c'est une rencontre sportive. :lol:
Les beaux livres, c’est aussi par ici : www.eons.fr

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