
Robert Silverberg
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
- Eric
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 5185
- Enregistré le : ven. déc. 16, 2005 1:03 pm
- Localisation : Paris
Deux époques différentes. La nouvelle qui a donné Starborne est très bien.copeau a écrit :j'ai lu Starborne et les déportés du Cambrien de Silverberg recemment.
Deu livres mineurs mais plaisants à lire pour ma part.
Quant à l'Homme dans le Labyrinthe, on ne tire plus dans la même catégorie.
"Ueeuuggthhhg", laissa échapper Caity. Ce qui aurait pu vouloir dire n’importe quoi.
J'adore cet écrivain même si le contenu de son "oeuvre" est assez inégal. depuis plusieurs mois je dévore les livres de Silverberg, et il y a de vrais perles. Ses meilleurs sont pour moi l"oreille interne", "L'homme dans le labyrinthe", "l'homme stochastique", "Tom O Bedlam", "Le livre des cranes", "la tour de verre", "resurrection", "revivre encore"
Les autres sont franchement passables, avec des thèmes pourtant très bon - "un jeu cruel", "les chemins de l'espace", " les déportés du Cambrien"...
En tous les cas je suis rarement déçu avec cet auteur.
Les autres sont franchement passables, avec des thèmes pourtant très bon - "un jeu cruel", "les chemins de l'espace", " les déportés du Cambrien"...
En tous les cas je suis rarement déçu avec cet auteur.
Moi, je n'aime pas trop Silverberg.
Deux romans de lui seulement m'ont plu : L'étoile des gitans et Le livre des crânes. Il paraît que ce sont les livres de Silverberg qu'aiment les gens qui n'aiment pas Silverberg.
Sinon, le reste... Bavardages, pensée new-age énervante et cette sensation permanente de tirer à la ligne. J'ai souvent l'impression qu'il n'a jamais arrêté de se comporter comme le jeune écrivain obligé de publier vingt à trente nouvelles par an qu'il était au début de sa carrière. (Je dis vingt à trente, mais en fait c'est sûrement encore plus. La lecture de sa bibliographie est assez édifiante à ce sujet.) Et donc, au bout de trente pages de ses romans, j'ai souvent l'impression que la plupart des péripéties ou descriptions qu'il met en scène ne servent qu'à atteindre un objectif en terme de nombre de mots requis par l'éditeur.
Bref, je trouve ce monsieur un peu surestimé.
Voilà voilà
[/i]
Deux romans de lui seulement m'ont plu : L'étoile des gitans et Le livre des crânes. Il paraît que ce sont les livres de Silverberg qu'aiment les gens qui n'aiment pas Silverberg.
Sinon, le reste... Bavardages, pensée new-age énervante et cette sensation permanente de tirer à la ligne. J'ai souvent l'impression qu'il n'a jamais arrêté de se comporter comme le jeune écrivain obligé de publier vingt à trente nouvelles par an qu'il était au début de sa carrière. (Je dis vingt à trente, mais en fait c'est sûrement encore plus. La lecture de sa bibliographie est assez édifiante à ce sujet.) Et donc, au bout de trente pages de ses romans, j'ai souvent l'impression que la plupart des péripéties ou descriptions qu'il met en scène ne servent qu'à atteindre un objectif en terme de nombre de mots requis par l'éditeur.
Bref, je trouve ce monsieur un peu surestimé.
Voilà voilà
[/i]
Ca tombe bien, je viens de finir L'Homme dans le labyrinthe, et c'est mon premier Silverberg. A première vue, avec un sujet comme ça (tout est contenu dans le titre), un écrivain tient le temps d'une nouvelle, et s'il est doué il pond un truc intéressant.
Avec ça, Siverberg tient 300 pages que j'ai lues en 3 jours (c'est un record pour moi). C'est tout simplement hallucinant la manière dont il arrive à rythmer son histoire, à nous révéler les informations au bon moment, au compte-goutte, à développer la psychologie des personnages, à nous faire transpirer (on a vraiment l'impression de se trouver dans ce foutu labyrinthe), à laisser certaines questions en suspens pour faire travailler l'imagination...
Pourtant, il part du postulat le plus simple et le plus con du monde (un labyrinhte piégé), le genre de sujet qu'on trouve super au collège, mais quand on essaye d'écrire quelque chose là-dessus au bout de 2 pages il n'y a plus rien à dire. Silverberg, lui, a plein de choses à dire, et des choses intelligentes sur le thème de la solitude, de la mysantropie, de la manipulation, de la perversion de l'innocence, de la dépression...
Bref, un chef-d"oeuvre.
Avec ça, Siverberg tient 300 pages que j'ai lues en 3 jours (c'est un record pour moi). C'est tout simplement hallucinant la manière dont il arrive à rythmer son histoire, à nous révéler les informations au bon moment, au compte-goutte, à développer la psychologie des personnages, à nous faire transpirer (on a vraiment l'impression de se trouver dans ce foutu labyrinthe), à laisser certaines questions en suspens pour faire travailler l'imagination...
Pourtant, il part du postulat le plus simple et le plus con du monde (un labyrinhte piégé), le genre de sujet qu'on trouve super au collège, mais quand on essaye d'écrire quelque chose là-dessus au bout de 2 pages il n'y a plus rien à dire. Silverberg, lui, a plein de choses à dire, et des choses intelligentes sur le thème de la solitude, de la mysantropie, de la manipulation, de la perversion de l'innocence, de la dépression...
Bref, un chef-d"oeuvre.
Modifié en dernier par Florent le jeu. sept. 25, 2008 9:26 am, modifié 1 fois.
« J’ai un projet, devenir fou. »
Charles Bukowski
Charles Bukowski
Je ne pense pas non plus.
Mais il y a eu une période où il a été particulièrement brillant, faisant alterner très bons livres et chefs-d'oeuvre.
Je trouve que l'on est souvent trop exigeant. Les chefs-d'oeuvre qu'il a écrits suffisent à en faire un maître, même s'il nous paraît plus pâle aujourd'hui dans ces productions.
Oncle Joe
Mais il y a eu une période où il a été particulièrement brillant, faisant alterner très bons livres et chefs-d'oeuvre.
Je trouve que l'on est souvent trop exigeant. Les chefs-d'oeuvre qu'il a écrits suffisent à en faire un maître, même s'il nous paraît plus pâle aujourd'hui dans ces productions.
Oncle Joe
-
- Messages : 2270
- Enregistré le : dim. sept. 10, 2006 10:28 am
- Localisation : Auxerre (Yonne)
Absolument pas !Bref, je trouve ce monsieur un peu surestimé.
Les productions des années 65-75 (environ) sont, pour une grande partie, un des summum de la SF.
Après, c’est sur, il y a un peu plus de déchets, mais c’est très relatif. Certains textes plus tardifs, se laissent aussi lire avec plaisirs, même s’ils n’atteignent plus la qualité stratosphérique de ceux de sa grande période.
Faut le dire et le répéter, Silverberg est un maître incontournable