C'est naturel, après les excès des fêtes...Travis a écrit :
j'ai un peu de mal des fois
Oncle Joe
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Sauf dans le monde anglo-saxon, bien sûr, où la fantasy était un genre identifié comme tel bien avant l'apparition de la SF...justi a écrit :Dans les années 60/70, la fantasy (et ses sous-genres) était considérée comme un sous-produit de la SF, une section littéraire particulière de celle-ci.
Tu penses bien entendu au Cycle de Mars, du même Burroughs ? Classé en Fantasy, donc ?justi a écrit :Je pense que la longueur souvent excessive des romans de sf de nos jours est, une fois de plus, dûe à la fantasy, qui, de tous temps, a été structurée en littérature de cycle (voir les oeuvres de Burroughs...
C'est exact, le rapport à la narration a évolué, grosso modo, avec l'apparition du cinéma et des formes narratives basées sur l'image qui sont devenues très populaires au XXième siècle. D'autres phénomènes ont joué aussi, sans doute.Lensman a écrit : Il y a visiblement eu des modifications de demande du public.
Jean-Claude Dunyach a écrit :Et pour finir, je signale quand même que la SF a été dès le début une littérature de cycles (les Fulgurs, La légion de l'espace, Fondation, etc.)
Mêmes questions et remarques que toi, Justi.justi a écrit :Jean-Claude Dunyach a écrit :Et pour finir, je signale quand même que la SF a été dès le début une littérature de cycles (les Fulgurs, La légion de l'espace, Fondation, etc.)
Certes, mais la tendance ne s'est-elle pas un peu modifiée au fil du temps, pour culminer avec la période "new-wave" qui, dans les années '60, a fait rentrer (à mes yeux tout du moins) la SF dans l'âge adulte et où la notion de cycle paraîssait caduque ? Après quelques années où le cycle a semblé avoir moins d'importance, celui-ci n'a-t-il pas repris ses droits avec le mercantilisme des années '80, où l'on donnait plutôt l'impression de vouloir sucer jusqu'à la moëlle la moindre parcelle de succès ? Est-ce une évolution, un retour aux sources ou les premiers signes d'essoufflement du genre en tant que tel ? N'est-il pas symptomatique que de nombreux romans "de SF" en tome unique et non intégrés à des cycles soient aujourd'hui publiés dans des collections de littérature générale ?
Rassure-toi, moi aussi j'ai du mal avec la sf contemporaine et ses gros cycles. Quelques exceptions bien sûr (Banks, Stross, ...) mais je préfère nettement ce qui se faisait dans les années 50 à 80. Bester, Dick, Disch, Sheckley, Spinrad, Zelazny (avant Ambre), ... Des écrivains qui donnaient à lire un monde, une philosophie, une histoire sans tirer à la ligne, en un seul volume pas trop long. Qu'est-ce que je regrette la grande époque de Présence du Futur !Lensman a écrit :Le monde de la SF qui était la mienne a beaucoup, beaucoup changé. Je me sens un peu seul, je ne suis pas parvenu à évoluer.
Oncle Joe
Euh...justi a écrit :Jean-Claude Dunyach a écrit :Et pour finir, je signale quand même que la SF a été dès le début une littérature de cycles (les Fulgurs, La légion de l'espace, Fondation, etc.)
Certes, mais la tendance ne s'est-elle pas un peu modifiée au fil du temps, pour culminer avec la période "new-wave" qui, dans les années '60, a fait rentrer (à mes yeux tout du moins) la SF dans l'âge adulte et où la notion de cycle paraîssait caduque ?