Je pense tout de même que, quand on a soi-même des convictions artistiques, et que l'on travaille dans l'édition, on essaie de les imposer. En tout cas, ça me parait indispensable d'essayer, parce que sinon, il y a peu de chance que les convictions en question s'imposent toute seule (sauf si, par miracle, elles coïncide avec l'air du temps). C'est quand même un combat, il me semble, d'une certaine manière (il n'y a pas mort d'homme, MAIS c'est un combat). Et donc, quelque part, dans les faits, ça se passe D'UNE CERTAINE MANIERE comme si on supposait que certains autres ont tort. Et s'il y a des concessions à faire, on se débrouille pour qu'elles soient minimales.Jean-Claude Dunyach a écrit : En tant qu'éditeur (chez Bragelonne pour encore quelques jours, et avant à Galaxies) j'ai eu la possibilité d'agir - et je l'ai saisie, tu le sais. J'ai agi au nom de mes goûts et de ce que je sentais comme "juste", littérairement parlant, parce que c'était la seule voie possible. La différence, c'est que je n'ai pas pris la peine de croire que les lecteurs qui n'aimaient pas les livres que je publiais avaient tort...
Je serais surpris, Jean-Claude, que tu sois pas UN PEU d'accord avec moi (dans le cas contraire, je t'aime quand même!)
Oncle Joe