Virprudens a écrit :Si la copine C a été éditée, alors elle avait raison. Sinon, non.
Voilà, c'est le genre de raisonnement qui, à mes yeux, est imbécile. Nous écrivions la même chose, dans le même contexte, et elle n'avait pas le style le plus élégant. Et sa démarche n'était pas plus importante/sérieuse que la nôtre.
Cela dit, pour contenter ta curiosité, nous avions chacune une oeuvre éditée. Comme je me suis évertuée à l'expliquer, juger des qualités littéraires d'une oeuvre en fonction des décisions d'un éditeur, c'est une démarche que l'on a le droit d'avoir, mais que je ne reconnais pas valide pour ma part.
Ce n'est pas le commerce qui juge de l'art.
Personnellement, j'ai souffert de ces idées à deux sous pendant des années. Comme certains critères ne me reconnaissaient pas comme écrivain, je ne me donnais pas ce titre moi-même et, du coup, je dispersais mon énergie car je n'osais pas assumer ce que j'étais.
Je dois avouer que le fait d'être éditrice quelques temps m'a permis de relativiser la place à donner à chaque chose. Je suis écrivain parce que c'est en moi, qu'un éditeur le valide jamais ou non. Je suis écrivain aux yeux des lecteurs, peu importe ce que pensent certains accros du fandom.
La copine C dont je parlais plus haut s'est conduite avec suffisance et imbécilité sur ce coup-là, et ceux qui estiment son raisonnement valide (elle, c'était un roman qu'elle avait sorti alors que nous n'avions écrit que des nouvelles) me semblent aussi suffisants et imbéciles sur le sujet.
@Julien : Yep, ce genre d'expériences est super
