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dépêche AFP du 9 avril à 13:46 a écrit :09-04-2009 13:46:06
Pays : FRA
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FRS0569 40411 /AFP-JK37
PARIS, 9 avr 2009 (AFP) - Le Parlement a rejeté jeudi, après un vote négatif surprise de l'Assemblée nationale, le texte "protection de la création sur internet" qui prévoyait de sanctionner le téléchargement illégal.
A main levée, une majorité de députés ont rejeté le projet de loi "protection des droits sur internet" issu de la commission mixte paritaire (CMP) de mardi dernier, alors qu'il avait été voté plus tôt dans la matinée au Sénat.
Le résultat a été de 21 voix contre et 15 pour, a indiqué le président de séance à l'Assemblée Alain Néri.
Jean Dionis du Séjour (Nouveau centre) et Nicolas Dupont-Aignan (non-inscrit, ex-UMP) ont levé la main contre le texte, avec les élus de l'opposition (PS, PCF, Verts), a constaté un journaliste de l'AFP.
M. Dionis du Séjour, comme d'autres députés de la majorité, protestait notamment contre le durcissement du texte en commission mixte paritaire (CMP) sous la pression du Sénat.
La disposition centrale du texte, voulu par Nicolas Sarkozy, prévoyait de sanctionner le téléchargement illégal d'une coupure de l'accès internet de deux mois à un an.
En CMP mardi soir, sous la pression du Sénat, les Parlementaires avaient réintroduit une disposition supprimée par l'Assemblée: le paiement de l'abonnement même en cas de coupure, dénoncé comme une "double peine" par ses adversaires.
"Je ne m'abstiendrai pas comme prévu, je voterai contre", a déclaré jeudi matin en séance Jean Dionis du Séjour (Nouveau centre) en protestant contre ce qu'il appelle la "double peine".
"Jamais les internautes n'accepterons de payer pour un service suspendu", a-t-il ajouté.
"C'est formidable. Nous avons mené une bataille de chien", a immédiatement réagi le député app.PCF Jean-Pierre Brard.
"Une fois de plus on voit l'amateurisme du gouvernement et du ministre de la Culture, du groupe UMP", a commenté M. Dupont-Aignan.
Le gouvernement peut maintenant soit retirer le texte, soit organiser une nouvelle lecture par les députés du texte tel que voté par l'Assemblée (donc sans la "double peine"), suivi d'une nouvelle lecture au Sénat. Si le Sénat vote conforme le texte adopté par les députés, le vote devient définitif, si le Sénat le rejette, le texte revient pour une dernière "navette" à l'Assemblée, qui a alors le dernier mot.
st-bbm-tp/so/db
AFP 091347 AVR 09
36 députés... c'est bien, il y a du progrès...21 voix contre et 15 pour
Ce n'était pas un vote solennel. D'autre part, le vote n'est pas l'essentiel du travail des députés, mais bien le travail législatif en commission. Pas la peine que tout le monde soit présent.Lisore a écrit :36 députés... c'est bien, il y a du progrès...21 voix contre et 15 pourUn de ces quatre, on finira par arriver à 577.
En fait, ils pensaient refaire le coup de la semaine dernière, mais 15 députés PS ont rappliqué aussitôt l'appel au vote lancé.Lisore a écrit :36 députés... c'est bien, il y a du progrès...21 voix contre et 15 pourUn de ces quatre, on finira par arriver à 577.
Non. La plupart des députés sont issus de province, et le jeudi, ils sont en général dans leur circonscription. Pendant les votes, il y a aussi du travail en commission, etc.Lisore a écrit :En permanence, non. Mais pour voter ou non une loi aussi décriée, ne serait-ce que 100 gugusses, c'eût été le minimum.Erion a écrit :Mais on ne peut pas exiger que les députés soient tous présents en permanence.
Pas exactement, comme le notait Christian Paul (PS), cette loi est faussement considérée comme technique. Du coup, seuls les députés qui ont étudié et approfondi ces questions se mobilisent (division du travail oblige). Ca fait jamais qu'une vingtaine de personnes.marc a écrit :Voilà le vote en video :
http://www.clubic.com/actualite-269724- ... video.html
C'est vraiment risible. Les médias depuis des mois nous parlent de cette loi. Et puis quand on regarde le vote, on constate qu'ils étaient deux pelés et trois tondus.
Autrement dit, ça n'intéresse pas beaucoup de monde dans le pays des libertés (surveillées).