Non. Des cas de licenciements pour avoir donné son avis à titre privé, il y en a des dizaines par jour. Et dans la société de Transports Routiers de Bébert en Mayenne, c'est pas le gouvernement qui a donné un ordre. C'est le patron de Bébert qui a décidé ça tout seul.Don Lorenjy a écrit :Faut pas être contre Hadopi, ou alors faut pas le dire... ou il vaut mieux ne pas bosser à TF1.
Bon, de toute façon après on n'y bosse plus, mais quand même : licencier pour avoir transmis un avis privé à un député, c'est pas un peu trop "la voix de son maître" ?
Je veux bien croire que le gouvernement c'est tous des débiles, mais pas à ce point.
C'est illégal et n'importe quel couillon sait que sur de sujets aussi chargés, dans des entreprises aussi médiatiquement surveillés (d'autant plus qu'elle serait proche du pouvoir), toute connerie faite en rapport avec le sujet est immédiatement contre-productif à un degré sans commune mesure avec le gain. La preuve.
Mais si on joue à la théorie du complot, j'en ai une autre.
Le licencieur dans cette affaire est contre la loi Hadopi et il a monté un truc pour nuire au gouvernement.
Il a viré le mec en sachant pertinemment que demain le mec est ré-intégré avec deux conséquences immédiates: le mec touche du pognon, et il devient intouchable. Tu ne peux plus virer un salarié qui a gagné contre l'entreprise aux prud'hommes (pas juridiquement, hein:, mais de fait, si). Donc le licencié s'en tire avec une auréole, pas de dégats.
Et pendant ce temps tout le monde se fait des gorges chaudes de la connerie soi-disant commandée par le gouvernement. Et comme le messsager est responsable du message, si le gouvernement est pris en défaut tout ce qu'il fait est mauvais.
De fait, cette opération est TOUT SAUF la voix de son maitre.
En dernière analyse, comme dit le vendeur de journaux de Watchmen.