Je crois que ta réponse est la bonne...Travis a écrit :Trop grand surement! C'est une ligue à lui tout seulHum... je me demande si Victor Hugo aurait eu sa place dans la ligue... trop réaliste, peut-être?
Oncle Joe
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ca se discute: le lecteur (geek) du XXIeme se demande comment on a pu traduire "pattern recognition" par "identification des schémas".Erion a écrit :Encore mieux. Pour un lecteur du XXIe siècle, lire "la Princesse de Clèves" demande beaucoup plus d'imaginaire que lire "Identification des Schémas" de Gibson.
La bonne traduction, c'est bien "pattern recognition"? Dites moi oui: ça me fera croire que je deviens peu à peu un vrai geek, ce qui est un des rêves de ma vie!rmd a écrit :ca se discute: le lecteur (geek) du XXIeme se demande comment on a pu traduire "pattern recognition" par "identification des schémas".Erion a écrit :Encore mieux. Pour un lecteur du XXIe siècle, lire "la Princesse de Clèves" demande beaucoup plus d'imaginaire que lire "Identification des Schémas" de Gibson.
Non. Le terme science-fiction a commencé en désignant un corpus TRES restreint. Scientifiction était fondé sur la science, la fiction spéculative de Heinlein existait précisément pour s'OPPOSER à la "fantasy". Ce n'est qu'avec l'arrivée d'oeuvres s'éloignant de ces principes de bases que la définition a évolué. On part du particulier vers le général.jlavadou a écrit : A mon avis - je n'y étais pas, donc ce n'est qu'un avis - à la création du terme "science-fiction", celui si était tout aussi flou que ne pourrait l'être "imaginaire" aujourd'hui comme appellation d'un genre littéraire. C'est juste qu'avec le temps, le terme "science-fiction" acquis sa signification propre. Pourquoi ne pas laisser sa chance à l'"imaginaire", ou à tout autre terme qu'on pourra bien vouloir trouver ?
Jérôme, en pleine crise de (mauvaise) foi
je préfère te laisser un doute sur tes rêves en ne répondant pas.Lensman a écrit :La bonne traduction, c'est bien "pattern recognition"? Dites moi oui: ça me fera croire que je deviens peu à peu un vrai geek, ce qui est un des rêves de ma vie!
Sincèrement, déconnecté de son contexte historicoculturel (vie nobiliaire, précisosité, morale et moeurs...) je ne suis pas certain d'y trouver un quelconque intérêt.Erion a écrit :Partiellement inexact. La "Princesse de Clèves" est un ROMAN. Ce qui en fait son intérêt, n'est pas son caractère réaliste, mais le fait qu'il s'agisse d'un ROMAN. On peut le lire en étant totalement déconnecté du contexte historique et y trouver un intérêt.
Ah bon, un des deux serait désigné -par quelle autorité classificatrice d'ailleurs- comme appartenant au "genre de l'imaginaire" ?Entre le monde de William Gibson dans ses derniers romans et le monde de la Princesse de Clèves, lequel est le plus exotique ? lequel est le plus étrange, différent, suprenant ? Pas sûr que ce soit celui qui est désigné comme appartenant au "genre de l'imaginaire".
"descriptif romancé"MF a écrit :]Ah bon, un des deux serait désigné -par quelle autorité classificatrice d'ailleurs- comme appartenant au "genre de l'imaginaire" ?
Je me demande bien lequel.
Après les 2 trilogies et le recueil "Gravé sur Chrome", j'avais le sentiment que Gibson était sorti du chemin de l'imaginaire pour passer dans le descriptif romancé.
Ça a commencé avec "Identification des Schémas" (n'a-t-il pas, lui-même, indiqué que la réalité avait rattrapé sa fiction ?) et je n'ose même pas parler de "Code Source".
Alors pourquoi refuser le droit de fonder un genre appelé "imaginaire", à partir du moment où on lui adjoint un corpus restreint ? Tu bloques sur la signification intrinsèque du mot. Je suis d'accord pour dire que le terme "imaginaire" en lui-même ne signifie rien, mais tout comme le terme "science-fiction" ne signifie rien intrinsèquement. Il ne prend un sens que parce que des gens l'ont défini en tant que genre, et surtout parce que tout un tas de lecteur, depuis des décennies, y a adhéré. On pourrait très bien le faire avec "imaginaire" ou "choucroute", à partir du moment où on définit un corpus. Certes, cette fameuse (et fumeuse) Ligue n'a certainement pas pris la peine de le faire. Mais cette opposition de principe sur le terme "imaginaire" me dérange.Erion a écrit :Non. Le terme science-fiction a commencé en désignant un corpus TRES restreint.
Pas mieux, épisode 2.jlavadou a écrit :Alors pourquoi refuser le droit de fonder un genre appelé "imaginaire", à partir du moment où on lui adjoint un corpus restreint ? Tu bloques sur la signification intrinsèque du mot. Je suis d'accord pour dire que le terme "imaginaire" en lui-même ne signifie rien, mais tout comme le terme "science-fiction" ne signifie rien intrinsèquement. Il ne prend un sens que parce que des gens l'ont défini en tant que genre, et surtout parce que tout un tas de lecteur, depuis des décennies, y a adhéré. On pourrait très bien le faire avec "imaginaire" ou "choucroute", à partir du moment où on définit un corpus. Certes, cette fameuse (et fumeuse) Ligue n'a certainement pas pris la peine de le faire. Mais cette opposition de principe sur le terme "imaginaire" me dérange.Erion a écrit :Non. Le terme science-fiction a commencé en désignant un corpus TRES restreint.
Mais justement, il n'y a AUCUNE définition du terme. Le jour où il y en aura une, on pourra discuter si c'est pertinent ou pas. Mais personne n'a jamais fait le premier pas d'un effort.jlavadou a écrit :Alors pourquoi refuser le droit de fonder un genre appelé "imaginaire", à partir du moment où on lui adjoint un corpus restreint ? Tu bloques sur la signification intrinsèque du mot. Je suis d'accord pour dire que le terme "imaginaire" en lui-même ne signifie rien, mais tout comme le terme "science-fiction" ne signifie rien intrinsèquement. Il ne prend un sens que parce que des gens l'ont défini en tant que genre, et surtout parce que tout un tas de lecteur, depuis des décennies, y a adhéré. On pourrait très bien le faire avec "imaginaire" ou "choucroute", à partir du moment où on définit un corpus. Certes, cette fameuse (et fumeuse) Ligue n'a certainement pas pris la peine de le faire. Mais cette opposition de principe sur le terme "imaginaire" me dérange.Erion a écrit :Non. Le terme science-fiction a commencé en désignant un corpus TRES restreint.
Il me semble qu'il n'avait rien de flou dans l'esprit de Gernsback, bien au contraire.jlavadou a écrit :A mon avis - je n'y étais pas, donc ce n'est qu'un avis - à la création du terme "science-fiction", celui si était tout aussi flou que ne pourrait l'être "imaginaire" aujourd'hui comme appellation d'un genre littéraire.