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c'est de la vulgarisation

Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m, Mathilde Marron, sebastieng
Ce n'est pas moi qui ait fondé la définition de l'imaginaire par rapport à la réalité, je signale. C'est Eons.Transhumain a écrit : Très simple, pourtant. Je l'ai dit autrement plus haut (ou plus bas). C'est toi, Erion, qui parle de réalisme à tort et à travers. le réalisme (autre terme fourre-tout qui n'a pas du tout le même sens selon qu'on parle du mouvement littéraire, ou d'une notion esthétique plus générale) est un problème esthétique propre à toute représentation artistique.
Ou alors, et c'est une interprétation qui est tout aussi valable, c'est une question de structuration et de processus institutionnel. Il existait des festivals, un fandom, des collections de SF qui ont structuré un champ. Ce champ n'a pas pu s'intégrer au polar ou à la littérature générale, soit parce que c'était des champs déjà trop structurés, soit par rejet mutuel. Les genres du fantastique et de la fantasy, ont embarqué sur le navire de la SF, parce que c'était le seul champ structuré qui ne les a pas rejetés. La situation actuelle (avec tous les genres présents dans les festivals) est donc moins le résultat d'un trait commun ontologique, mais plus pragmatiquement la conséquence de l'histoire de la structuration du champ littéraire.Ce qui n'empêche Jean-Claude Dunyach et Thomas Day d'avoir raison. Il ne s'agit d'ailleurs pas d'apposer des étiquettes - dont je me fous éperdument - mais d'essayer, puisque nous sommes un certain nombre à avoir l'intuition que ces genres, ou plutôt (parce que les genres eux-mêmes ne m'intéressent pas en tant que tels) les oeuvres censées relever de ces genres, ont un lien plus fort entre elles qu'avec d'autres, de comprendre comment ça marche.Je viens de donner quelques petites pistes, je crois.
En fait c'était l'autre, mais elle est sympa.Papageno a écrit :Celui la -
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c'est de la vulgarisation
Si tu prends au pied de la lettre l'allégorie que j'ai utilisé (imaginaire -> {a+i*b | b≠0} et réel -> {a+i*b | b=0}), la "littérature de l'imaginaire" et la "littérature du réel" sont disjointes. Un "réel" ne peut pas être un "imaginaire" et réciproquement. b est, soit nul, soit non nul.Lensman a écrit :Et alors, cher ami?MF a écrit :Et voilà, le piège a fonctionné.Lensman a écrit :Tu t'en fous, mais enfin, un réel est aussi un imaginaire, alors qu'un imaginaire n'est pas forcément un réel.
Réfléchis au nombre de dimensions...
Quand tu parles "métamorphose de notre monde", il me semble que tu raisonnes comme si notre monde était un présent éternel: il y a des plombiers, des nuisettes et des bimbos, et on recombine. Mais, le monde, aujourd'hui et depuis un certain temps, pour un certains nombre de gens, n'est pas compris simplement comme un présent sans fin. Ce monde se modifie (ce n'était pas forcément une chose qui était prise en compte dans les représentations du monde par nos ancêtres, si j'ose écrire), et ce facteur "modification" est un élément du notre monde de référence.Transhumain a écrit :En SF, fantastique et fantasy, il y a toujours "réification" de métaphore, en termes d'image. Encore une fois, imaginer un vieux matant de jolies choulettes dans un lupanar, ou un plombier accueilli par une bimbo en nuisette, n'exige aucune métamorphose de notre monde, seulement une reconfiguration, une nouvelle combinaison. Les littératures d'imaginaire (décidément le terme est mal choisi mais certains nient jusqu'à leur corpus, et refusent le terme générique de science-fiction, avec tiret si je veux), selon diverses modalités, en passent par la métamorphose : une idée, qui en blanche ou en noire aurait été exprimée par une reconfiguration (par exemple, le coup du plombier), s'incarne, en plus, en une image qui ne trouve aucun équivalent dans notre monde de référence : un vampire, une terre peuplée d'elfes, ou un Shalmaneser. .
Dans ce cas précis, la réification (qui ne concerne pas que les archétypes définis par Jung) est une conséquence logique du processus de création science-fictive.Transhumain a écrit :Autre exemple : Roland, dans ses Futurs mystères de Paris, "réifie" les archétypes jungiens : nous sommes dans une "littérature d'imaginaire". Mais il leur donne une origine rationnelle (enfin, si l'on veut...) : c'est donc, plus précisément, de la science-fiction.
Et, devant tous, tu as doublement tort pour l'avoir répété (même si tu as effacé le doublon ^^).Lensman a écrit :Je maintiens devant tous qu'un nombre réel est nombre complexe particulier.MF a écrit : Par ailleurs, c'est une erreur de dire d'un nombre réel que c'est un nombre complexe particulier.
Oncle Joe
Si.MF a écrit :Et, devant tous, tu as doublement tort pour l'avoir répété (même si tu as effacé le doublon ^^).Lensman a écrit :Je maintiens devant tous qu'un nombre réel est nombre complexe particulier.MF a écrit : Par ailleurs, c'est une erreur de dire d'un nombre réel que c'est un nombre complexe particulier.
Oncle Joe
a+0*i n'est pas la même chose que a=Re(a+0*i)
D'accord avec ça. Je précise que je ne me préoccupe pas ici du champ éditorial et sociologique - où l'explication structurelle est vraisemblablement la plus pertinente -, mais bien des caractères communs de littérature qui, pour être différentes, n'en sont pas moins réunies par des traits communs, qui ont à voir avec leur rapport au réel en termes temporels et/ou spatiaux. Bref, le boulot reste à faire, et moi je suis trop feignant...Erion a écrit :Ou alors, et c'est une interprétation qui est tout aussi valable, c'est une question de structuration et de processus institutionnel. Il existait des festivals, un fandom, des collections de SF qui ont structuré un champ. Ce champ n'a pas pu s'intégrer au polar ou à la littérature générale, soit parce que c'était des champs déjà trop structurés, soit par rejet mutuel. Les genres du fantastique et de la fantasy, ont embarqué sur le navire de la SF, parce que c'était le seul champ structuré qui ne les a pas rejetés. La situation actuelle (avec tous les genres présents dans les festivals) est donc moins le résultat d'un trait commun ontologique, mais plus pragmatiquement la conséquence de l'histoire de la structuration du champ littéraire.
De ton point de vue, je n'en doute pas, Roland (la SF a évidemment ses spécificités). Ce qui m'importe ici n'est pas l'origine de la métamorphose, mais la métamorphose elle-même, qui me semble être un puissant dénominateur commun de la SF, du fantastique et de la fantasy, et propre à ces trois "genres".Roland C. Wagner a écrit :Dans ce cas précis, la réification (qui ne concerne pas que les archétypes définis par Jung) est une conséquence logique du processus de création science-fictive.