A l'époque où j'avais lu le texte, je n'avais pas un seul instant mis en doute l'explication fantastique. Je suppose que je le lirais différemment maintenant. Mais j'en garde un très bon souvenir.Charlotte a écrit :Le Tour d'ecrou d'Henry James. Magnifique !!! On ne saura jamais si la bonne est complètement tarée ou pas. Il y a eu un film en noir et blanc tiré du récit. Les Innocents, je crois, et les gamins avaient un air pervers (enfin dans mes souvenirs, je l'ai vu il y a 10 ans au moins)
Le fantastique
Modérateurs : Estelle Hamelin, Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
J'ai vraiment préféré Les flammes de la nuit pour le coup. Un univers fantasy très intéressant et personnel.Mélanie a écrit :Parmi les Français, j'aime beaucoup aussi ce que fait Michel Pagel. Les livres que j'ai préférés de lui, pour l'instant, sont ceux qui relèvent du fantastique. Notamment "Sylvana" et "Nuées ardentes", même si, dans le cas de ce dernier, l'argument fantastique est très ténu.
Je l'ai beaucoup aimé aussi, celui-là. Mais je crois que ça m'a un peu moins touché que les deux que je citais. Sans doute parce que la fantasy ne fait pas vibrer la même corde sensible chez moi. C'est vraiment le fantastique, le genre qui me touche le plus.idlekam a écrit :J'ai vraiment préféré Les flammes de la nuit pour le coup. Un univers fantasy très intéressant et personnel.
- Charlotte
- Administrateur - Site Admin
- Messages : 1518
- Enregistré le : lun. janv. 23, 2006 2:28 pm
- Localisation : Paris
- Contact :
Tiens, j'avais acheté celui-ci d'occas' (Fleuve Noir) notamment parce que (shame on me), je n'ai jamais lu de Pagel. Tu peux en dire un peu plus ?Mélanie a écrit :Parmi les Français, j'aime beaucoup aussi ce que fait Michel Pagel. Les livres que j'ai préférés de lui, pour l'instant, sont ceux qui relèvent du fantastique. Notamment "Sylvana" .
C'est un roman que j'avais trouvé très touchant, et qui était pile dans le type de fantastique que j'aime, axé sur les personnages. Pour résumer, il est question de deux frères jumeaux tombés amoureux de la même jeune fille, qui se trouve être vampire depuis peu et a beaucoup de mal à accepter son nouvel état. On voit s'installer une sorte de triangle amoureux, on se dit que ça va très mal se terminer, et on ne se trompe pas.
J'avais beaucoup aimé l'ambiance et les personnages. Ce livre se rattache de manière plutôt vague au reste de son cycle fantastique (il y a simplement des personnages secondaires de ce roman qui réapparaissent dans les suivants) mais c'est un de ceux que j'ai préférés.
J'avais beaucoup aimé l'ambiance et les personnages. Ce livre se rattache de manière plutôt vague au reste de son cycle fantastique (il y a simplement des personnages secondaires de ce roman qui réapparaissent dans les suivants) mais c'est un de ceux que j'ai préférés.
intéressant tout ça. me voilà rassuré.
j'ai pas le temps de trainer davantage, je copie/colle brutalement pour ceux qui veulent des conseils ce que j'avais écrit sur un autre site sur des auteurs méconnus parmi ceux que j'appréciais :
Jonathan Aycliffe : Très peu traduit, on peut se procurer facilement La chambre de Naomi, un petit bijou de fantastique intimiste. Il est aussi l’auteur sous le pseudonyme de Daniel Easterman d’un thriller utopique K se déroulant dans les années 40 dans des camps de concentration américains ; le Ku Klux Klan ayant pris le pouvoir aux Etats-Unis.
Dennis Etchinson : Plus classique que les auteurs qui l’entourent, il a un certain talent pour décrire le basculement de la réalité, la perte de repères. Jolie et très intéressante mise en abîme du cinéma fantastique, et du fantastique en général dans California Gothic.
K.W. Jeter : Lui, on a de la chance, il est pas mal traduit. Grâce à ses œuvres SF (notamment son cultissime Dr Adder, mais aussi Noir, le marteau de verre…) et sa filiation plus personnelle que littéraire avec son ami Philip K. Dick, ses œuvres fantastiques ont pu débarquer pour notre plus grand plaisir. Ses thèmes de prédilection sont la noirceur du monde, des corps et de nos âmes ; l’omniprésence des morts ; la folie ; le refuge dans un monde fantastique, un monde d’ombres, un monde noir. L’ensemble est souvent doublé d’un engagement social virulent, notamment sur le sort réservé aux adolescents (Jeter a travaillé comme gardien de nuit dans un centre de détention pour jeunes délinquants).
Drive-in et Terre des morts pour commencer.
Lucius Shepard : Trois atouts. Une jolie écriture ; une transcription des pays où il a vécu, et de leurs mythes / légendes / croyances précise, juste, respectueuse et bien loin de tout cliché ; et un rapport particulier à la réalité. La majorité de ses récits fonctionne sur le principe d’une initiation à une vision différente / autre / parallèle de notre réalité. Qu’elle se fasse par la drogue, la musique ou même la piqûre d’araignées mutantes, cette élévation au-delà de la réalité vers un monde peuplé de mythes et de fantômes a souvent pour unique but d’ouvrir les yeux du lecteur.
Pour la claque c’est Thanatopolis. Et si vous faites confiance à Thomas Day (dure question), vous pouvez enchaîner avec Le chasseur de Jaguar.
Steve Rasnic Tem : J’avoue, c’est un des mes préférés avec K.W. Jeter. Et pas de chance, nous ne disposons que d’un seul recueil de nouvelles traduit en français : Ombres sur la route. Rasnic Tem écrit du fantastique psychologique, paranoïaque et schizoïde. C’est beau, poétique, et ça touche à toutes nos peurs intimes, à tous les affrontements d’une vie d’être humain (adolescence, vieillesse, différence, relation aux autres, insertion sociale, acceptation de soi, parenté, amour, sexe…).
A.K.
j'ai pas le temps de trainer davantage, je copie/colle brutalement pour ceux qui veulent des conseils ce que j'avais écrit sur un autre site sur des auteurs méconnus parmi ceux que j'appréciais :
Jonathan Aycliffe : Très peu traduit, on peut se procurer facilement La chambre de Naomi, un petit bijou de fantastique intimiste. Il est aussi l’auteur sous le pseudonyme de Daniel Easterman d’un thriller utopique K se déroulant dans les années 40 dans des camps de concentration américains ; le Ku Klux Klan ayant pris le pouvoir aux Etats-Unis.
Dennis Etchinson : Plus classique que les auteurs qui l’entourent, il a un certain talent pour décrire le basculement de la réalité, la perte de repères. Jolie et très intéressante mise en abîme du cinéma fantastique, et du fantastique en général dans California Gothic.
K.W. Jeter : Lui, on a de la chance, il est pas mal traduit. Grâce à ses œuvres SF (notamment son cultissime Dr Adder, mais aussi Noir, le marteau de verre…) et sa filiation plus personnelle que littéraire avec son ami Philip K. Dick, ses œuvres fantastiques ont pu débarquer pour notre plus grand plaisir. Ses thèmes de prédilection sont la noirceur du monde, des corps et de nos âmes ; l’omniprésence des morts ; la folie ; le refuge dans un monde fantastique, un monde d’ombres, un monde noir. L’ensemble est souvent doublé d’un engagement social virulent, notamment sur le sort réservé aux adolescents (Jeter a travaillé comme gardien de nuit dans un centre de détention pour jeunes délinquants).
Drive-in et Terre des morts pour commencer.
Lucius Shepard : Trois atouts. Une jolie écriture ; une transcription des pays où il a vécu, et de leurs mythes / légendes / croyances précise, juste, respectueuse et bien loin de tout cliché ; et un rapport particulier à la réalité. La majorité de ses récits fonctionne sur le principe d’une initiation à une vision différente / autre / parallèle de notre réalité. Qu’elle se fasse par la drogue, la musique ou même la piqûre d’araignées mutantes, cette élévation au-delà de la réalité vers un monde peuplé de mythes et de fantômes a souvent pour unique but d’ouvrir les yeux du lecteur.
Pour la claque c’est Thanatopolis. Et si vous faites confiance à Thomas Day (dure question), vous pouvez enchaîner avec Le chasseur de Jaguar.
Steve Rasnic Tem : J’avoue, c’est un des mes préférés avec K.W. Jeter. Et pas de chance, nous ne disposons que d’un seul recueil de nouvelles traduit en français : Ombres sur la route. Rasnic Tem écrit du fantastique psychologique, paranoïaque et schizoïde. C’est beau, poétique, et ça touche à toutes nos peurs intimes, à tous les affrontements d’une vie d’être humain (adolescence, vieillesse, différence, relation aux autres, insertion sociale, acceptation de soi, parenté, amour, sexe…).
A.K.
Contains strong violence, pervasive language,
sexual content/nudity and drug use.
sexual content/nudity and drug use.
Intimiste et très glauque, faut juste le préciser. J'avais beaucoup aimé ce livre, mais il m'avait mise très mal à l'aise.AK a écrit :Jonathan Aycliffe : Très peu traduit, on peut se procurer facilement La chambre de Naomi, un petit bijou de fantastique intimiste.
Sinon, pour Etchison, je n'avais pas accroché du tout à "California Gothic". Ou plus exactement, je n'y avais pas compris grand-chose. Mais bon, c'est peut-être juste que je ne l'ai pas lu au bon moment.