Non mais ça va pas ta tête ?

Mon Zeus, ce garçon est fou.
(Ce sont les bibliothécaires qui n'ont plus de sous pour acheter les bouquins des petits éditeurs, forcément plus chers.)
Pas forcément , si j'avais connu l'existence du Navire avant , le C.D.I. de mon collège se serait porté acquerreur de plusieurs volumes de ton catalogue , il faut comprendre que pour les pithécanthropes informatiques comme moi , ce qui n'est pas présent en librairie mais uniquement sur le net est difficilement visible .
Cela m'amène à une réflexion plus générale sur les petites maisons d'édition qui ont du mal à survivre (euphémisme manifeste !) , pour certains dont je fais partie , le livre , c'est sensuel , il faut que je le tienne , que je le palpe , le feuillette , il faut des préliminaires dans tout

-sans que cela ait à voir avec son achat , si je l'ai sorti de son rayon , il finira fatalement par prendre place dans une de mes bibliothèques , je suis un GROS lecteur , en moyenne , 300 euros par mois et 200 pages par jour- , or , lorsque je vois un bouquin sur internet , son existence reste pour moi virtuelle et je ne suis guère prêt à fournir l'effort des démarches informatiques pour l'acheter .
Alors , que faire ? Peut-être une partie de la solution se trouverait-elle dans une présence systématique aux conventions , festivals et autres salons du livre , je ne compte plus le nombre de bouquins achetés par mon collège et les élèves au Salon du livre de jeunesse de Valenciennes -nous avons même eu le plaisir d'accueillir Xavier Mauméjean pour Le bouclier du temps qu'il a écrit avec johan Helliot- Ca ne résoudrait sans doute pas tout mais il y a un marché réel qui se développe surtout par le contact .
Je ne prétends pas donner de conseil , juste l'avis d'un lecteur lambda .