Parce qu'il y a quelque chose à piger?Le_navire a écrit :Rien pigé à Buffy, encore un. Rhâlala.un quelqu'un de chez Brage que j'ai intérêt à pas savoir qui c'est nom de dl'à ! a écrit :Buffy c’est de la bit-lit : une héroïne forte qui combat les vampires et autres démons, mais dont les préoccupations principales sont le bal de promo, les mecs, la fac, grandir, devenir adulte, etc.
Neverland et Bit-lit : deux nouveaux mags Bragelonne/Milady
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- bormandg
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"If there is anything that can divert the land of my birth from its current stampede into the Stone Age, it is the widespread dissemination of the thoughts and perceptions that Robert Heinlein has been selling as entertainment since 1939."
+ plein. Oualà.Thibaud E. a écrit :
Je reste pour ma part convaincu que la SF doit rester accessible, doit parler à tous, pour avoir sa place en librairie, c'est à dire être suffisamment intelligente pour satisfaire le lectorat SF et assez ludique pour séduire le grand public. Tout en maintenant un niveau d'écriture capable de soutenir la comparaison avec ce qui se fait de mieux en mainstream. Et je suis encore assez optimiste pour croire que la quadrature du cercle est possible ^^
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
Toi, hein, toi ?bormandg a écrit :Parce qu'il y a quelque chose à piger?Le_navire a écrit :Rien pigé à Buffy, encore un. Rhâlala.un quelqu'un de chez Brage que j'ai intérêt à pas savoir qui c'est nom de dl'à ! a écrit :Buffy c’est de la bit-lit : une héroïne forte qui combat les vampires et autres démons, mais dont les préoccupations principales sont le bal de promo, les mecs, la fac, grandir, devenir adulte, etc.
Rhôô, tu va voir aux Utos, toi. Je vais te tirer la barbe !
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
On pourrait demander à dieu de nous rappeler à combien ont été vendu les Whittemore ?Le_navire a écrit :Me demande pas le titre, faut le faire au poutouneur, mais il a parlé ici même il y a un mois d'un titre de sa collec qu'il aimait beaucoup qui s'est péniblement vendu à 500 ex (pas un essai, donc, pour les essais, c'est toujours un peu à part selon les sujets). Considérant la force de vente de Brage je ne pige pas qu'on puisse y vendre un bouquin à 500. 800, oui, mais 500 ? Même nous on a jamais fait aussi peu, même avec nos rééditions qui se sont toutes magistralement plantées (mais c'est une autre histoire), alors qu'on plaçait entre 700 et 1000 au premier tour libraires... et qu'on a jamais eu de commerciaux dans l'équipe.
Comme ça, on pourrait peut-être en conclure que les petits gars de chez Laffont ne sont que des gros manches (pardon, chophie) et des quadruples buses ou, pire, qu'il y a un complot pour mieux vendre Attali, Salinger et autre fils d'Herbert au détriment de la qualité ?
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.
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Les vrais pares sont infoutus de monter des complots solides. Seuls les mans le sont !Le_navire a écrit :Pas besoin de complot. Juste des méthodes répandues. Très, répandues. Pas de dictateurs paranos, hein ?
Mais sur les commerciaux de Laffont, t'en penses quoi ?
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- Roland C. Wagner
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Parce que ceux qui disent ça n'ont jamais lu John Varley.Thibaud E. a écrit :Pourquoi mettre en opposition SF ludique et SF intellectuelle ? Pourquoi faudrait-il que les bouquins ludiques soient neuneus et les bouquins intellectuels, chiants ?
Poil au nez.
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الكاتب يكتب
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J'en pense rien vu que ça fait presque 20 ans que je n'ai plus suivi leur travail.MF a écrit :Les vrais pares sont infoutus de monter des complots solides. Seuls les mans le sont !Le_navire a écrit :Pas besoin de complot. Juste des méthodes répandues. Très, répandues. Pas de dictateurs paranos, hein ?
Mais sur les commerciaux de Laffont, t'en penses quoi ?
A l'époque, la Sf ne se vendait déjà pas vraiment bien au point que juste après mon départ, les nouveaux patrons de Robert - qui juste là était un indé ; à ce moment-là, c'était les Presses de la Cité - ont très sérieusement pensé à en finir avec A&D. Mais je ne sais pas s'ils se sont rendus compte de leur connerie ou si c'est Robert qui s'est battu pour la garder, faudrait demander à Dieu. Et puis après, il y a eu de belles réussites chez lui, alors...
De la même façon, cette vision purement comptable de l'édition qui date de cette période-là a failli fiche en l'air Pavillon, pourtant collection de prestige, parce que ce qui les intéressait, c'était la collection Best-Sellers d'Isabelle. J'ai vu Tina Hegemann, la directrice de Pavillon, manquer de s'arracher les cheveux plus d'une fois à cause du traitement infligé aux livres "pas vendeurs".
Comme tu vois, ce n'est pas nouveau, donc.
Aujourd'hui, je pourrais fâcher la moitié au moins de la profession en clamant haut et fort qu'ils ont les mêmes méthodes : bien sûr il y a des exceptions même dans des grosses boîtes mais on voit ça surtout au lancement des collections, après on voit l'effort se réduire sensiblement. Scripto, chez Galli a démarré à fond les ballons, aujourd'hui on parle d'un livre sur 10 en moyenne. Même l'excellente Wizz d'Albin Michel a réduit sa voilure.
En gros les éditeurs misent sur une collec, puis s'en désintéressent au principe qu'une fois établie, elle doit marcher toute seule. D'un point de vue purement comptable, c'est efficace : les livres sont lus par les prescripteurs et les grosses machines publiées en leur sein, dont on sait qu'on va pouvoir tirer bénéfice sont elles aussi bien mises en avant. Les autres passent par perte et profits, on s'en tape.
Du point de vue de la littérature, c'est fichtrement discutable.
Il y a encore des gens qui se battent (et je ne parle pas des directeurs de collec qui eux, se battent tous les jours) pour chaque titre comme des fous : je pense à la nouvelle équipe de chez Syros (pas Denis, je ne sais pas comment ça fonctionne pour lui, il pourra nous en parler lui-même) ou à la collec eXprim' chez Sarbacane, mais ils sont plus rares que les autres. Clairement.
En litgen, j'ai vu des bouquins sublimes d'auteurs (pourtant par ailleurs directeurs de collection) ne se faire défendre qu'à travers le sempiternel service de presse à la con, et se retrouver, y compris dans les salons, planqués dans les rayonnages quand on pouvait trouver des piles de daubes qui débordaient sur les tables.
J'ai toujours piqué ma crise dans ces cas-là. Les daubes se vendant souvent toutes seules, le traitement qu'on leur accorde au regard des merveilles planquées est symptomatique d'une conception de la vie du livre qui n'est pas la mienne et qui me révolte.
Maintenant, comme d'hab, je fonce sur les moulins à vent, hein ? C'est ma nature.
S'il y a un Sancho Pança parmi vous, je recrute.
"Ils ne sont grands que parce que vous êtes à genoux"
En plus, côté funitude à donf, Varley est un maître !Roland C. Wagner a écrit :Parce que ceux qui disent ça n'ont jamais lu John Varley.Thibaud E. a écrit :Pourquoi mettre en opposition SF ludique et SF intellectuelle ? Pourquoi faudrait-il que les bouquins ludiques soient neuneus et les bouquins intellectuels, chiants ?
Poil au nez.
Mais chuis un peu d'accord avec Thibaud, sauf que la place pour la SF (dite) intello (hum) est de plus en plus réduite... Ce n'est pas forcément les brontorâleurs qui les mettent en opposition, d'ailleurs.
- dracosolis
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... où ça de la rhubarbe ?
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Blog HS après déménagement. En attendant, photos !
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+ 0,948*10^34 pour J.V.Aldaran a écrit :En plus, côté funitude à donf, Varley est un maître !Roland C. Wagner a écrit :Parce que ceux qui disent ça n'ont jamais lu John Varley.Thibaud E. a écrit :Pourquoi mettre en opposition SF ludique et SF intellectuelle ? Pourquoi faudrait-il que les bouquins ludiques soient neuneus et les bouquins intellectuels, chiants ?
Poil au nez.
Mais chuis un peu d'accord avec Thibaud, sauf que la place pour la SF (dite) intello (hum) est de plus en plus réduite... Ce n'est pas forcément les brontorâleurs qui les mettent en opposition, d'ailleurs.
Maintenant, je sais pas bien ce que c'est que la SF "ludique" ou "intellectuelle".
Par exemple, puisque l'on cite Varley, sa fabuleuse nouvelle "Les yeux de la nuit" ne me semble ni ludique, ni intellectuelle.
C'est de littérature ; de la plus belle.
Et de la SF ; de la plus belle. (j'ai réussi à me contenir et à mettre "de" devant "la plus belle")
Idem pour "Gens de la lune".
Je crois, de plus en plus, que le ludique ou l'intellectuel ne sont que dans l'œil (ou le lobe cérébral qui va bien) du lecteur. Comme l'a dit Thibaud.
Alors que faire ? Éduquer le lecteur ? Oui, bien sûr.
Mais cela nécessite de commencer par l'amener à la lecture de textes correspondant à son niveau de funitude ou de conceptualisation hardscience (je reprends l'exemple de Thibaud). Et puis ensuite, si possible, de diversifier son horizon.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
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