Florent a écrit :Et je pense que si la littérature gay s'est enfermé dans un carcan, c'est pour une raison assez simple : en général, quand on lit une histoire, on s'identifie au personnage, et à moins d'aimer être perturbé, les hétéros n'apprécient pas forcément, après s'être identifié à un personnage, le voir dévoiler son homosexualité parce que, à ce moment-là, le lecteur hétéro de base décroche. Il ne sent plus "concerné".
C'est tellement plus proche de notre personnalité de suivre des personnages aliens, elfiques, d'un autre temps, d'une autre ethnie, ou pire que tout : du sexe opposé...
car Anne Rice n'appuie pas avec un burin pour revendiquer ça.
Ahahahah. Lol. Hum.
Chez Anne Rice, tous les mecs sont gays ou bisexuels. Vampires. Humains. Tous. No Exception. Et c'est clairement un fantasme de sa part. Et lourd, dans le genre à force.
(Par contre, les femmes, toutes, sont purement hétérosexuelles)
Sinon, de la littérature LGBT peut être appelée comme telle si le thème de la sexualité alternative y est central ou au moins très important. Pas s'il y a juste des persos queer.
C'est pas une question d'identification, c'est une question de ghettoisation de certains thèmes. Sans que je comprenne pourquoi d'ailleurs, paske des histoires de SF sur l'évolution de la sexualité et ses variations, ça me semble assez facile à imaginer.
Et pis c'est pas comme si ça dérangerait des gens que ces thèmes se popularisent, hein ? Ou alors chsais pas, autant ne pas avoir envie que les ethnies des héros se diversifient.
Tous avec moi pour fonder le fan club de Kevin J Anderson et du communisme, le meilleur auteur de SF de tous les temps et le meilleur système social jamais appliqué de tous les temps ! \o/