Si tu connais des éditeurs parmi ceux que j'ai cités qui acceptent les extraits de roman par e-mail, ce serait sympa de me le dire !

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Se mettre d'accord ? En fait, non. Il faut comprendre que l'éditeur est sollicité par des centaines de gens qui ont tous des façons différentes d'écrire (tant mieux) et des yeux différents. Pour certains, telle ou telle police va être illisible, telle maquette inintéressante, etc. L'éditeur, lui, s'en fout. S'il publie le livre, ça sera sa maquette à lui avant d'aller à l'impression. Mais avant cela, il faut qu'il liste le tapuscrit.Yvan a écrit :Mais vous pourriez pas vous mettre d'accord au moins sur l'interligne ?
Quand un éditeur doit lire des dizaines de manuscrits, ceux qui ne seront pas aux "normes" qu'ils demandent seront désavantagés. Pas par mesure de rétorsion, mais tout simplement parce que les yeux et le cerveau ne les liront pas dans les mêmes conditions. Alors se mettre d'accord avec les autres éditeurs pour faciliter le travail aux auteurs ? non, parce que moi, par exemple, je n'arrive pas à lire du TNR 14 qui est trop gros (bon, le 10 qui est trop petit, c'est pire) et je préfère du 12. Et que le but de l'éditeur n'est pas de faciliter le travail aux auteurs ; il n'a tout simplement pas de temps à perdre pour ça. C'est dont à l'auteur, qui est le solliciteur, à se soumettre aux demandes des éditeurs.Elles ne sont pas faites pour emmerder les auteurs mais pour donner une chance égale aux manuscrits.
La loi spécifie simplement "courts extraits". C'est une règle (généralement) non écrite qui considère que 10% sont la limite cumulée des courts extraits. Mais 10% d'un texte de 3 pages et 10% d'un roman de 800 pages, ce n'est pas la même chose.Soslan a écrit :Je voudrais aussi poser une question, relative au droit de citation :
Je me suis laissé dire qu'un auteur a droit de citer sans autorisation 10 % maximum d'un texte en début d'oeuvre.
Est-ce que cela est vrai aussi pour les débuts de chapitres ? Mes souvenirs de lectures de Franck Herbert et Bill Ransom me font espérer que oui, mais j'aimerais en être sûr.
Merci.
Question très mal posée. En principe, les espaces insécables ont une raison d'être là où ils sont mis. Et en pratique ils sont plus souvent manquants que superflus. Donc, a priori, ne pas les supprimer sauf faute de typo flagrante.Soslan a écrit :Edit : ah, et une question technique aussi : faut-il supprimer les espaces inséacables ou sont-ils au contraire obligatoire ? Dans le dernier cas, comment les rendre sytématique ?
Merci encore.
Eh bien, oui, mais en fait non. Elle dit : "Lorsque l'œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire : [...] 3° Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source : a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées". (Art. L 122-5 du CPI)Eons a écrit :La loi spécifie simplement "courts extraits".
Le mot-clé est "justifiées" par...Pascal a écrit :Eh bien, oui, mais en fait non. Elle dit : "Lorsque l'œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire : [...] 3° Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source : a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées". (Art. L 122-5 du CPI)Eons a écrit :La loi spécifie simplement "courts extraits".
C'est moi qui souligne. Les fictions ne sont donc, a priori, pas concernées par "l'autorisation". Je mets des guillemets puisque c'est en fait une non interdiction.
Si je comprends bien s'agit bien de l'oeuvre à laquelle les citation sont incorporée, et elle ne peut pas être une fiction ?Pascal a écrit :Eh bien, oui, mais en fait non. Elle dit : "Lorsque l'œuvre a été divulguée, l'auteur ne peut interdire : [...] 3° Sous réserve que soient indiqués clairement le nom de l'auteur et la source : a) Les analyses et courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d'information de l'œuvre à laquelle elles sont incorporées". (Art. L 122-5 du CPI)Eons a écrit :La loi spécifie simplement "courts extraits".
C'est moi qui souligne. Les fictions ne sont donc, a priori, pas concernées par "l'autorisation". Je mets des guillemets puisque c'est en fait une non interdiction.
Je pense n'avoir aucun risque avec les auteur et héritiers des auteurs auxquels je pense, mais je me demande juste si je peux asséner cela à un comité de lecture.Lensman a écrit :Je me demande si la philosophie de tout ça, ce n'est pas plutôt de se demander: "Est-ce que risque d'avoir des ennuis avec des emmerdeurs, ou pas?". Parce que, règlement ou pas règlement, si on tombe sur des emmerdeurs , ils feront des ennuis.
Il me semble qu'en général, en littérature, c'est plutôt rare, en fait.
Oncle Joe
Normalement non, mais en fait, ça a tendance à foutre la merde quand tu repasses sous InDesign ou Xpress, donc laisse plutôt ça au préparateur de copie ou au maquettiste.Soslan a écrit :
Edit : ah, et une question technique aussi : faut-il supprimer les espaces inséacables ou sont-ils au contraire obligatoire ? Dans le dernier cas, comment les rendre sytématique ?
Merci encore.
S'ils sont là où il faut, je ne vois pas comment ça pourrait "foutre la merde"Eric a écrit :Normalement non, mais en fait, ça a tendance à foutre la merde quand tu repasses sous InDesign ou XpressSoslan a écrit : Edit : ah, et une question technique aussi : faut-il supprimer les espaces inséacables ou sont-ils au contraire obligatoire ? Dans le dernier cas, comment les rendre sytématique ?