D'après le TLF, on trouve un usage profane de reliques dès 1393 au sens très général de « restes ». Mais aucun exemple d'utilisation pour désigner des restes d'un corps dans un contexte non religieux. Ceci dit, la racine latine désignait simplement les restes d'un mort.
Cf. http://atilf.atilf.fr/
Deux doigts et une dent de Galilée ont été retrouvés
Modérateurs : Eric, jerome, Jean, Travis, Charlotte, tom, marie.m
Salut,
Le culte des reliques prend véritablement son essor à partir de la fin du IVe siècle, et c'est bien avéré grâce à Victrice de Rouen (De Laude Sanctorum), qui écrit notamment: "l'Esprit divin anime les saints dans le ciel et leur corps sur la terre. Leur sang, même après le martyre, demeure tout imprégné du don de la divinité".
Auparavant, ces reliques pouvaient consister en de simple objets entrés en contact avec le tombeau des saints. Je ne suis pas assez expert en latin pour comprendre si Victrice, dans son texte, emploi le mot relique dans le sens "partie de corps sacrée" ou simplement "partie de corps". A vous de voir.
A+
Patrice
Le culte des reliques prend véritablement son essor à partir de la fin du IVe siècle, et c'est bien avéré grâce à Victrice de Rouen (De Laude Sanctorum), qui écrit notamment: "l'Esprit divin anime les saints dans le ciel et leur corps sur la terre. Leur sang, même après le martyre, demeure tout imprégné du don de la divinité".
Auparavant, ces reliques pouvaient consister en de simple objets entrés en contact avec le tombeau des saints. Je ne suis pas assez expert en latin pour comprendre si Victrice, dans son texte, emploi le mot relique dans le sens "partie de corps sacrée" ou simplement "partie de corps". A vous de voir.
A+
Patrice