Du sense of wonder à la SF métaphysique

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Lensman
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Message par Lensman » lun. déc. 07, 2009 12:26 pm

Lem a écrit :
MF a écrit :Les sciences disposent-elles du même étal auquel le chaland pourra faire ses courses de fond de connaissance et de question ?
Dans l'extrait de Volkovitch, les sciences ne sont pas impliquées. Ce qui déclenche le rejet, c'est le caractère extrême des choses auxquelles le lecteur est prié de croire le temps du récit : voyage dans le temps, pouvoirs paranormaux, communication avec les morts. Toutes choses qui figurent rarement à la une des journaux.
Voyage dans le temps, j'admets, c'est une notion très déstabilsatrice (déstabilisante?). Pouvoirs paranormaux et communication avec les morts, ce sont des sujets omniprésents, notamment à la télévision (que je regarde beaucoup, sur les chaines en clair, et je ne parle pas que des fictions)
Oncle Joe
PS: des scientifiques y sont d'ailleurs régulièrement sommés de démontrer (ou d'infirmer, mais là, on sent bien que ça n'intéresse pas...) l'existence des pouvoirs paranormaux...

Lem

Message par Lem » lun. déc. 07, 2009 12:32 pm

Erion a écrit :extrapoler sur le rejet de la SF, à partir de l'oeuvre la moins rejetée, c'est un peu tordu.
Je n'extrapole pas. Je fais ce que tout le monde a demandé une fois l'hypothèse formulée : fournir des éléments qui suggèrent qu'elle n'est pas totalement à côté de la plaque. La piste du thème du dernier homme. La métaphysique de Flammarion dans le récit spatial. L'archéologie des illustrations des pulps. L'absence des catégories intellectuelles qui pourraient permettre de penser le virtuel. Je pêche et je poste ici ce que je ramène.
Dans le cas du texte de Volkovitch, je trouve intéressant qu'un type qui spécule sur le rejet de la sf par le grand public (et sur son blog, il précise qu'il n'est pas un grand lecteur du genre) mentionne spontanément les gadgets métaphysiques comme facteur du rejet plutôt que la technoscience. Et qu'il associe à ces gadgets le reproche "pas très sérieux" (= débile, qu'Erion voit plutôt généré par la technoscience).

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MF
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Message par MF » lun. déc. 07, 2009 12:39 pm

Lem a écrit :
MF a écrit :Les sciences disposent-elles du même étal auquel le chaland pourra faire ses courses de fond de connaissance et de question ?
Dans l'extrait de Volkovitch, les sciences ne sont pas impliquées. Ce qui déclenche le rejet, c'est le caractère extrême des choses auxquelles le lecteur est prié de croire le temps du récit : voyage dans le temps, pouvoirs paranormaux, communication avec les morts. Toutes choses qui figurent rarement à la une des journaux.
Les sciences ne sont pas impliquées dans l'extrait ? je ne sais pas ce qu'il te faut.
on nous prie de croire notamment aux voyages dans le temps, à certains pouvoirs paranormaux (télépathie, prévision de l'avenir) et à l'existence entre vie et mort d'un état intermédiaire, dit «demi-vie», pendant lequel, sous certaines conditions, vivants et défunts peuvent encore communiquer.
La formule scientifique "flèche du temps" ne date jamais que de 1927. L'étude des "courants électroencéphaliques" n'a débuté qu'en 1920. Le "coma artificiel réactif" n'a qu'une trentaine d'année.

Maintenant, pourquoi ces choses auxquelles le lecteur est prié de croire sont-elles extrêmes.
Pourquoi sont-elles différentes en terme de difficulté à croire de, par exemple :
- une mère congèle ses bébés ;
- un homme accepte par contrat d'être mangé par un autre ;
- des gangs enlèvent et tuent des hommes pour en revendre les organes et la graisse ;
...
- une société exploitant des centrales nucléaires accepte d'installer des composants dont la fiabilité est sujette à caution
...
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Lensman
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Message par Lensman » lun. déc. 07, 2009 12:41 pm

Lem a écrit :
Lensman a écrit :De manière caricaturale, je dirais que Matthieu pense (ça va le faire rire...) qu'il n'y a pas de surnaturel dans "Ubik" PARCE QUE "Ubik" est de la SF
Surnaturel et métaphysique ne sont pas des termes interchangeables.
Que veux-tu dire, Oncle ?
Que quand un livre porte l'étiquette SF, cela implique par principe que tout le surnaturel qu'on y trouve est potentiellement rationalisable ?
Je ne confonds pas métaphysique (ou on cherche un sens au monde) avec surnaturel (ou là, il me semble qu'il y a un choix de description du monde qui est fait, ce qui me paraît complètement différent). Mais c'est ma vision personnelle...
Par principe? Je dirais oui, sauf qu'évidemment, ce n'est pas aussi simple... mais sur le principe, oui.
A condition, bien sûr, que l'on s'entende sur le sens de "rationnalisable" (dont je me méfie un peu, c'est comme le terme "matérialiste" dont j'ai compris que mon interprétation était bien plus large que la "traditionnelle").
Et, "par principe", ça veut dire qu'il y a des tas d'exceptions (il faudrait être dans la tête de tous les lecteurs et de tous les auteurs...). Il vaut mieux dire "très forte tendance", "tendance dominante", "tendance principale" que "par principe", ça me semble plus sûr...
Oncle Joe

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Message par MF » lun. déc. 07, 2009 12:46 pm

Roland C. Wagner a écrit :Et La Saison de la sorcière ?

Juste par curiosité.
Malsaine la curiosité !

Ben oui, il est dans mon corpus, tu t'en doutes.

Mais je procède par accrétion plutôt que par dissociation pour le construire au fil du temps. Ceci explique peut-être cela.
Le message ci-dessus peut contenir des traces de second degré, d'ironie, voire de mauvais esprit.
Son rédacteur ne pourra être tenu pour responsable des effets indésirables de votre lecture.

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Message par Lensman » lun. déc. 07, 2009 12:47 pm

MF a écrit : - une société exploitant des centrales nucléaires accepte d'installer des composants dont la fiabilité est sujette à caution
...
Voilà un exemple très intéressant. quand on regarde les arguments apportés "pour", "contre", "un peu pour", "un peu contre", etc, c'est assez étonnant, le nombre de conceptions de monde qui défilent... Elles étaient souvent sous-jacentes, non formulées, et c'est étonnant de les voir formulées, un peu de force. Un peu comme de la SF, sauf qu'on ne s'amuse pas... (en principe..)
Oncle Joe

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Message par Mélanie » lun. déc. 07, 2009 12:50 pm

MF a écrit :La formule scientifique "flèche du temps" ne date jamais que de 1927. L'étude des "courants électroencéphaliques" n'a débuté qu'en 1920. Le "coma artificiel réactif" n'a qu'une trentaine d'année.

Maintenant, pourquoi ces choses auxquelles le lecteur est prié de croire sont-elles extrêmes.
Pourquoi sont-elles différentes en terme de difficulté à croire de, par exemple :
- une mère congèle ses bébés ;
- un homme accepte par contrat d'être mangé par un autre ;
- des gangs enlèvent et tuent des hommes pour en revendre les organes et la graisse ;
...
- une société exploitant des centrales nucléaires accepte d'installer des composants dont la fiabilité est sujette à caution
...
Elles peuvent paraître "extrêmes" pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude de lire de SF et/ou qui ne s'intéresse pas spécialement aux sciences. On a tendance à oublier que ce qui nous paraît évident, à nous qui sommes habitués aux genres, ne l'est pas pour tout le monde.

Sinon, pour préciser un détail : j'ai eu Michel Volkovitch comme prof de fac et c'est quelqu'un qui ne s'intéresse pas spécialement aux genres et n'en a pas une connaissance poussée, mais qui est capable de les aborder sans a priori du moment qu'un texte lui parle. Donc je trouve son point de vue très intéressant, venant de quelqu'un qui connaît mal le genre mais ne le rejette pas par principe (et qui ne demande même qu'à tomber sur des bouquins de SF qui lui plaisent, je dirais).

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Message par Lensman » lun. déc. 07, 2009 12:51 pm

Sur les sciences et leur perception, écoutez les discours étonnants tenus pas les "pour " et contre" faire quelque chose pour limiter le réchauffement climatique, la notion de "principe de précaution", la manière angoissée dont les journalistes somment les scientifiques qu'ils ont sous la main de leur donner une réponse claire, indiscutable.
L'esprit humain supporte très mal l'incertitude, c'est le moins que l'on puisse dire...
Oncle Joe

Lem

Message par Lem » lun. déc. 07, 2009 12:55 pm

MF a écrit :Les sciences ne sont pas impliquées dans l'extrait ? je ne sais pas ce qu'il te faut. (…)La formule scientifique "flèche du temps" ne date jamais que de 1927. L'étude des "courants électroencéphaliques" n'a débuté qu'en 1920. Le "coma artificiel réactif" n'a qu'une trentaine d'année.
Je ne comprends pas ton objection.
Quand Volkovitch dit que la télépathie fait partie des trucs qui font que la sf est rejetée, tu penses que ce qu'il désigne en fait, c'est l'éventuel soubassement scientifique de la télépathie ? Tu penses qu'il faudrait en fait lire :
Ce qui gêne certains, c'est sans doute cet usage extrême de la fiction, ce malin plaisir pris à décoller du réel. Ubik, de ce point de vue-là, fait bon poids : on nous prie de croire notamment à l'inversion de la flèche du temps, aux courants électroencéphaliques et à l'existence du coma artificiel réactif, pendant lequel, sous certaines conditions, vivants et défunts peuvent encore communiquer. Pas très sérieux tout ça.
Pourquoi ne pas simplement lire ce qu'il écrit ? Le rejet du voyage dans le temps ou de la télépathie par le public au motif que "pas sérieux" n'est quand même pas si difficile à avaler.

Lem

Message par Lem » lun. déc. 07, 2009 1:04 pm

Dans le texte de Volkovitch, une formule résume bien ce ressenti. Ce qui est rejeté, c'est "tout ce bazar à dormir debout".

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jlavadou
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Message par jlavadou » lun. déc. 07, 2009 1:08 pm

Je me permets de m'immiscer brièvement dans cette discussion pour réagir sur un petit point que j'ai vu ressurgir plusieurs fois dans ce fil. Oncle Joe, je reprends tes posts parce que ce sont les plus récents, mais tu n'es pas le seul à avoir abordé cet aspect de la SF (il y a Fabien sur un autre fil, Roland et peut-être d'autres), donc ne t'en formalise pas !
Lensman a écrit :Les revues de SF, on les lit pour s'amuser...
(...)
Les revues de SF attirent l'attention des enfants. Cette relation de la SF aux enfants crève les yeux, pour moi. Et on peut y rester, si on le veut, même quand on n'est plus, formellement, un enfant. Non seulement rien ne s'y oppose, mais c'est tout à fait naturel... si on a l'état d'esprit.
Loin de moi l'idée de nier ou rejeter cet aspect de la SF. J'ai moi-même été, adolescent, attiré par cette imagerie qui m'a fait plonger dans la SF (quoique mon premier livre de SF n'était pas du tout un livre accessible aux enfants : je n'y ai pas compris grand chose et, pour être honnête, ce n'est pas l'aspect scientifique non plus qui m'a attiré au premier abord, mais le terme "rêve" dans le titre, auquel j'ai associé, sans le savoir à l'époque, une dimension... métaphysique - ce qui me permet de placer un "hé hé" à mon tour).

Mais j'ai l'impression que l'on revient un peu trop systématiquement à ce côté "ado" de la SF, ce qui m'ennuie. Car pour moi ce n'est pas fondamental. Disons, peut-être, ce n'est plus fondamental. Je n'ai pas totalement perdu mon âme d'enfant, mais je ne peux plus considérer, en tant que lecteur, que l'aspect ludique de la SF en soit le principal constituant. Peut-être il y a 50 ans, mais plus maintenant.

Je vais faire ma Carla Bruni mode Guignols : j'aime lire des livres de SF ludiques, qui ne se prennent pas au sérieux. Mais j'aime aussi lire des livres de SF sérieux. Et j'aime quand on prend de temps en temps la SF au sérieux, ce qu'a fait Lehman sur ce fil, et ce qui lui a été (un peu) reproché (même si ce n'est pas, de loin, le principal reproche qui lui a été fait). Je trouve que ça manque. Et c'est pour ça que je suis ravi de voir des bloggueurs qui n'ont pas un pur profil SF réfléchir à des questions SF, faire des interprétations à rallonge dont personne ne comprend vraiment la finalité, mais qui ouvrent des perspectives qu'un lecteur de SF, selon moi, ne devrait pas rejeter.

Aujourd'hui, quand j'ouvre un vieux Fiction ou un vieux Galaxie, ce n'est pas l'aspect ludique, ou "fun", que je recherche. Mais juste de bons textes oubliés. Le courrier des lecteurs, ça m'est complètement égal. Peut-être que c'est par ce biais que s'est constitué le genre, je ne sais pas, je n'y étais pas, mais, à mes yeux, ce n'est plus l'angle d'attaque qu'il faut prendre pour considérer la SF en tant que genre.

D'ailleurs, quelle proportion de lecteurs aujourd'hui lit Bifrost ou Galaxie pour s'amuser (j'entends par là, principalement pour s'amuser) ? J'aimerais bien le savoir (sincèrement). Pour voir si je me trompe.
MF a écrit :
Lensman a écrit :Les revues de SF fonctionnent-elles de la même manière que les autres revues littéraires? Ou y a-t-il des caractéristiques spécifiques?
L'acceptation et la publication de textes (nouvelles) provenant d'inconnus ?
Je n'en suis vraiment pas persuadé. Ce serait mentir de dire que j'ai des exemples, je ne lis pas ce genre de revues, mais pour avoir regardé quelques sites de petits éditeurs (Stéphane Million, par exemple, qui publie la revue Bordel), il me semble qu'ils sont loin d'être fermés aux débutants.

Bon, je vais pas me faire que des amis, alors je retourne bosser...

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. déc. 07, 2009 1:09 pm

MF a écrit :
Roland C. Wagner a écrit :Et La Saison de la sorcière ?

Juste par curiosité.
Malsaine la curiosité !

Ben oui, il est dans mon corpus, tu t'en doutes.
Voilà quelque chose qui m'étonnera toujours : j'ai écrit un roman fantastique, ou de fantasy urbaine, sans aucune rationalisation de la magie (elle existe, point à la ligne), et tu n'es pas le premier à vouloir le ranger dans la science-fiction.

Bizarre, bizarre…
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

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Message par Roland C. Wagner » lun. déc. 07, 2009 1:13 pm

jlavadou a écrit :Et j'aime quand on prend de temps en temps la SF au sérieux,
Ce qui est quand même, ne l'oublions pas, l'objectif de ce blog.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

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Lem

Message par Lem » lun. déc. 07, 2009 1:47 pm

Par association d'idées, une remarque qui me semble dans le sujet.

Périodiquement, les grands médias parlent de la conquête spatiale. Ce peut être à l'occasion de l'anniversaire d'un événement important, ou parce qu'il y a une actualité dans le domaine, ou parce que les politiques discutent des programmes futurs, peu importe.

Quand il y a un débat public, c'est à dire un débat où le public peut intervenir et poser des questions (Le téléphone sonne, d'Inter, par exemple), il y a toujours deux ou trois intervenants qui prennent la parole pour reprocher à la conquête spatiale d'être… ce qu'elle est. En substance, l'argument est : "Pourquoi aller dans l'espace alors qu'on a tant de problèmes à régler sur Terre ? Pourquoi dépenser tant d'argent et d'efforts alors qu'il y a tant de besoins insatisfaits ?"

Est-ce que cela ne dit pas quelque chose sur la façon dont le public perçoit l'idée même d'aller dans l'espace ? Personne ne reproche aux scientifiques leurs expéditions au fond des mers ou au sommet des montagnes ou dans les dernières îles inexplorées du Pacifique sud : on est dans une entreprise cohérente d'accroissement des connaissances, géographie, cartographie, etc. Mais la conquête spatiale reste encore souvet perçue comme une aventure inutile, "loin des vrais problèmes" et cet argument pourrait être rapproché de celui qui a servi de réquisitoire contre la métaphysique : une aventure déconnectée du réel, qui ne trouve rien, qui ne sert à rien, alors qu'il y a tant de questions bien concrètes à résoudre. Le public ne dit pas : les fusées sont ridicules. Il dit : aller là-haut est ridicule. Ce qui est en cause, ce n'est pas la technoscience mais la destination.

Ce qui est intéressant, c'est que les cadres des programmes spatiaux confrontés à ce genre de protestations y répondent en général de deux manières.
a) au ras des paquerettes : en réaffirmant l'utilité des programmes("l'espace produit des retombées concrètes qui améliorent notre existence").
b) d'une vue plus élevée : en invoquant un tropisme civilisationnel, voire anthropologique qui se passe de justification ("nous sommes faits pour explorer, c'est là notre noblesse").
Et ceci est un argument de type métaphysique.

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Roland C. Wagner
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Message par Roland C. Wagner » lun. déc. 07, 2009 1:53 pm

Lem a écrit :("nous sommes faits pour explorer, c'est là notre noblesse")
Ouais, enfin, l'être humain, il a toujours voulu aller voir de l'autre côté de la colline.

Et même s'il ne le voulait pas vraiment, la pression démographique a fait le reste.

Pas de "noblesse" là-dedans, juste de la curiosité ou la nécessité de trouver à manger.

Et puis, l'être humain, il n'est "fait" pour rien, à part éventuellement se reproduire.

Ce qui nous ramène ci-dessus.
« Regarde vers Lorient / Là tu trouveras la sagesse. » (Les Cravates à Pois)

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