Né en 1941 en Grande Bretagne, Garry Kilworth a passé son enfance au Yémen. Un goût pour l’ailleurs qu’il attrapera comme un virus et qui le poussera à s’engager dans la RAF, l’armée de l’air britannique. Pendant ses années de voyages, il emmagasine les images et les idées d’histoires qu’il couche par écrit avant quelques années plus tard d’être publié, d’abord pour ses nouvelles, puis à 35 ans pour un premier roman : In Solitary. Son rythme s’emballe alors, jouant aussi bien de la science fiction que de la fantasy au rythme d’un ou deux livres par an. Une profusion et une qualité qui connaîtra son apogée en 1992 avec la nouvelle L'Arbre aux épines écrite avec Robert Holdstock et qui lui vaudra le British Fantasy Award et le World Fantasy Award. En français, elle est disponible dans le tome 2 d’Aventures Lointaines chez Denoël.
Direction la polynésie.
Alors qu’ils pourchassent un poulpe géant pendant plusieurs semaines, une expédition de pêcheurs polynésiens tombent sur une étrange île froide et brumeuse. Là, ils récupèrent un homme et une femme tombés d’une falaise dans de drôles de circonstances. De retour sur leur île paradisiaque, ils intègrent les deux étrangers à leur communauté. Deux étrangers qui vont assister et participer à l’un des événements clefs de l’Histoire de leur tribu : la mort du roi et la fuite de son fils cadet et de ses sujets à la recherche d’une île vierge pour échapper à l’appétit de pouvoir de son frère.
Un résultat plutôt positif
Avec ce roman, Garry Kilworth nous offre une sorte de fantasy polynésienne fraîche et dépaysante. Il y a bien entendu l’exotisme d’un décor chaud et envoûtant, mais aussi un peuple à découvrir avec ses us et coutumes et avec sa manière de penser. L’exercice n’est pas désagréable, d’autant que d’aventures en péripéties, Garry Kilworth mène plutôt pas mal son récit et qu’on se laisse entraîner de bonne grâce à la découverte d’îles étranges et mystérieuses. Il faut juste passer outre un début un peu longuet (où il nous raconte l’expédition pour ramener les deux individus du « nord ») et quelques passages pas franchement utiles où il met en scène les dieux des polynésiens. Sans être révolutionnaire, ce premier tome est plutôt réussit avec ce qu’il faut d’exotisme, de choc des cultures et de magie pour tenir éveiller l’intérêt du lecteur. Une fantasy différente à découvrir, en attendant que l’auteur confirme dans les prochains tomes.
Direction la polynésie.
Alors qu’ils pourchassent un poulpe géant pendant plusieurs semaines, une expédition de pêcheurs polynésiens tombent sur une étrange île froide et brumeuse. Là, ils récupèrent un homme et une femme tombés d’une falaise dans de drôles de circonstances. De retour sur leur île paradisiaque, ils intègrent les deux étrangers à leur communauté. Deux étrangers qui vont assister et participer à l’un des événements clefs de l’Histoire de leur tribu : la mort du roi et la fuite de son fils cadet et de ses sujets à la recherche d’une île vierge pour échapper à l’appétit de pouvoir de son frère.
Un résultat plutôt positif
Avec ce roman, Garry Kilworth nous offre une sorte de fantasy polynésienne fraîche et dépaysante. Il y a bien entendu l’exotisme d’un décor chaud et envoûtant, mais aussi un peuple à découvrir avec ses us et coutumes et avec sa manière de penser. L’exercice n’est pas désagréable, d’autant que d’aventures en péripéties, Garry Kilworth mène plutôt pas mal son récit et qu’on se laisse entraîner de bonne grâce à la découverte d’îles étranges et mystérieuses. Il faut juste passer outre un début un peu longuet (où il nous raconte l’expédition pour ramener les deux individus du « nord ») et quelques passages pas franchement utiles où il met en scène les dieux des polynésiens. Sans être révolutionnaire, ce premier tome est plutôt réussit avec ce qu’il faut d’exotisme, de choc des cultures et de magie pour tenir éveiller l’intérêt du lecteur. Une fantasy différente à découvrir, en attendant que l’auteur confirme dans les prochains tomes.