Michael Moorcock est un écrivain de renom dans le milieu de l'Heroic Fantasy. Auteur d'une quarantaine de livres il a mis en place une grande fresque dans laquelle s'inscrit tous ses romans. C'est le cycle du Multivers, où l'on retrouve entre autre la saga d'Elric. Avec La Fille de la voleuse de rêve qui met en scène Von Bek, Moorcock rajoute une pierre de plus à cet édifice.
Un XXème siècle destructeur
L'Allemagne, début du XXeme siècle. Dans la petite ville de Bek, le temps s'écoule paisiblement et le dernier descendant de la famille Von Bek, malgré une anomalie génétique qui l'a rendu albinos avec les yeux rouges, vit une existence calme et paisible. Etant trop jeune pour participer à la grande guerre il assiste impuissant à la disparition de sa famille car tous ses frères vont se faire tuer au front. Les années passent et Ulric Von Bek reste donc le dernier descendant de sa famille. Ce n'est qu'avec la montée du nazisme que tout va déraper. En effet, au milieu des années trente son cousin Gaynor Von Minct devenu major chez les SS vient lui rendre visite, accompagné de son lieutenant Klosterheim. Sous l'apparence d'une visite de courtoisie, sa présence n'a pas d'autre but que de récupérer des objets sacrés dont la famille Von Bek est la gardienne. Il s'agit du Graal et d'une épée noire du nom de Ravenbrand. Ulric incrédule refuse de lui donné l'épée, quant au Graal il ne sait même pas où il se trouve et ne croit pas en son existence. Il va donc être emmené dans un camp de concentration pour y être interrogé.
Le retour d'Elric
C'est à ce moment là qu'Ulric commence à avoir des visions : dans ses rêves un homme, albinos aux yeux rouge, revêtu d'une étrange armure noire chevauche des dragons et possède une épée noire qui semble vivante. Cet homme lui ressemble étrangement. Ce n'est autre qu'Elric des dragons, prince de Melniboné. Fait étrange, si tous les deux veulent survivre chacun dans leur monde, ils vont devoir fusionner. Commence alors une longue course poursuite au travers tout le multivers entre Elric, Ulric et Gaynor. Nos deux héros seront aidés d'Oona, la fille de la voleuse de rêves et fille d'Elric. C'est en fait grâce à elle qu'ils pourront se réunir. Mais que veut Gaynor ? Tout simplement contrôler le multivers grâce aux pouvoir de Miggea, une déesse de l'ordre, et à ceux d'Arioch, prince du chaos. Les deux albinos, frère de sang, vont donc tout faire pour l'en empêcher.
Un volume qui lève le voile sur quelques zones d'ombres
Voici donc une nouvelle histoire du dernier personnage créé par Moorcock. Mais à la différence de ses autres héros, il s'agit ici d'une famille entière sur plusieurs générations, la famille von Bek, gardienne du Saint Graal. Il ne faut donc pas chercher une continuité entre les tomes car plusieurs siècles les séparent. Avec La Fille de la voleuse de rêves Moorcock éclaire plusieurs choses. On comprend un peu mieux ce que sont les fiefs gris, la Mittelmarch (les marches du milieu), et surtout qui est Gaynor le damné que l'on retrouve dans la saga d'Elric, (dans La Revanche de la rose). Avec son style toujours aussi poignant Moorcock nous décrit aussi un peu plus le multivers et lève des voiles d'ombre sur son fonctionnement. C'est une histoire cohérente qui montre un côté des nazis plus méconnu. Celui de fanatiques religieux, croyant à la théorie de la terre creuse, ne recherchant que des symboles mystiques. C'est en tout cas avec grand plaisir que j'ai renoué avec Elric, Stormbringer, Tanelorn et tant d'autres.
Un XXème siècle destructeur
L'Allemagne, début du XXeme siècle. Dans la petite ville de Bek, le temps s'écoule paisiblement et le dernier descendant de la famille Von Bek, malgré une anomalie génétique qui l'a rendu albinos avec les yeux rouges, vit une existence calme et paisible. Etant trop jeune pour participer à la grande guerre il assiste impuissant à la disparition de sa famille car tous ses frères vont se faire tuer au front. Les années passent et Ulric Von Bek reste donc le dernier descendant de sa famille. Ce n'est qu'avec la montée du nazisme que tout va déraper. En effet, au milieu des années trente son cousin Gaynor Von Minct devenu major chez les SS vient lui rendre visite, accompagné de son lieutenant Klosterheim. Sous l'apparence d'une visite de courtoisie, sa présence n'a pas d'autre but que de récupérer des objets sacrés dont la famille Von Bek est la gardienne. Il s'agit du Graal et d'une épée noire du nom de Ravenbrand. Ulric incrédule refuse de lui donné l'épée, quant au Graal il ne sait même pas où il se trouve et ne croit pas en son existence. Il va donc être emmené dans un camp de concentration pour y être interrogé.
Le retour d'Elric
C'est à ce moment là qu'Ulric commence à avoir des visions : dans ses rêves un homme, albinos aux yeux rouge, revêtu d'une étrange armure noire chevauche des dragons et possède une épée noire qui semble vivante. Cet homme lui ressemble étrangement. Ce n'est autre qu'Elric des dragons, prince de Melniboné. Fait étrange, si tous les deux veulent survivre chacun dans leur monde, ils vont devoir fusionner. Commence alors une longue course poursuite au travers tout le multivers entre Elric, Ulric et Gaynor. Nos deux héros seront aidés d'Oona, la fille de la voleuse de rêves et fille d'Elric. C'est en fait grâce à elle qu'ils pourront se réunir. Mais que veut Gaynor ? Tout simplement contrôler le multivers grâce aux pouvoir de Miggea, une déesse de l'ordre, et à ceux d'Arioch, prince du chaos. Les deux albinos, frère de sang, vont donc tout faire pour l'en empêcher.
Un volume qui lève le voile sur quelques zones d'ombres
Voici donc une nouvelle histoire du dernier personnage créé par Moorcock. Mais à la différence de ses autres héros, il s'agit ici d'une famille entière sur plusieurs générations, la famille von Bek, gardienne du Saint Graal. Il ne faut donc pas chercher une continuité entre les tomes car plusieurs siècles les séparent. Avec La Fille de la voleuse de rêves Moorcock éclaire plusieurs choses. On comprend un peu mieux ce que sont les fiefs gris, la Mittelmarch (les marches du milieu), et surtout qui est Gaynor le damné que l'on retrouve dans la saga d'Elric, (dans La Revanche de la rose). Avec son style toujours aussi poignant Moorcock nous décrit aussi un peu plus le multivers et lève des voiles d'ombre sur son fonctionnement. C'est une histoire cohérente qui montre un côté des nazis plus méconnu. Celui de fanatiques religieux, croyant à la théorie de la terre creuse, ne recherchant que des symboles mystiques. C'est en tout cas avec grand plaisir que j'ai renoué avec Elric, Stormbringer, Tanelorn et tant d'autres.