Retrouvez les folles aventures d'Evie et du Vilain dans ce deuxième tome, Apprentice to the Villain, d'Hannah Nicole Maehrer, aux éditions Calix.
Le Vilain a été enlevé et le manoir est en danger ! Pas de temps à perdre pour Evie Sage, il lui faut acquérir de nouvelles compétences pour mettre en déroute les forces du Bien, sauver le Seigneur du Mal un peu trop beau et probablement Rennedawn au passage. Pas de repos pour les vilains !
Ce deuxième tome ne déroge pas à la règle : bonne humeur, sentiments, humour, magie et action sont au rendez-vous. Tous les ingrédients sont réunis pour nous faire passer un agréable moment de lecture et cette suite est à la hauteur. C’est une lecture qui fait du bien avec des personnages attachants et une romance que l’on dévore. Frustration garantie, mais on adore voir Evie et le Vilain se rapprocher pour mieux tomber plus tard.
« Mon Dieu, cette femme était un véritable soleil. Il allait avoir besoin de lunettes teintées juste pour pouvoir la regarder en face. »
Quant à notre petite troupe, celle-ci évolue. Les liens se resserrent et ils deviennent une famille. Ils peuvent compter les uns sur les autres et nos protagonistes prennent en profondeur au fil des pages avec de belles révélations. L’autrice met notamment en regard la famille de sang et celle que l’on choisit avec justesse et sensibilité.
En ce qui concerne notre chère Evie, celle-ci prend un malin plaisir dans son travail et elle est douée ; tellement, qu’elle a été promue apprentie, ce qui la rend très heureuse, au grand désarroi du Vilain. Et pendant que la jeune femme décide de sauver le Grand Méchant de l’histoire et son manoir, un péril plus grand guette nos héros. Une sombre histoire de prophétie et de disparition de la magie. Cela aurait-il un rapport avec la disparition de sa propre mère ? Evie n’a plus qu’à le découvrir, entrainant le lecteur dans une quête improbable. De son côté, le Vilain pourra-t-il sauver la magie ? En a-t-il seulement envie ? Pas sûr, mais Evie n’est pas prête à laisser tomber son travail, ni même son charmant patron…
« — Je ne suis pas maladroite, protesta-t-elle. Le sol n'a tout simplement pas la courtoisie de me prévenir quand il s'approche. »