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Au cinéma cette semaine
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Au cinéma cette semaine

8 aout :
 
American Nightmare


Dans une Amérique rongée par une criminalité débridée et des prisons surpeuplées, le gouvernement a donné son accord pour qu’une fois par an, pendant 12 heures, toutes activités criminelles, meurtres inclus, soient légalisées. La police ne peut intervenir. Les hôpitaux suspendent leurs services. Une nuit durant, les citoyens sont à même de définir leurs propres règles et de faire leur propre loi, sans avoir à craindre de sanctions. Au cours d’une telle nuit hantée par la violence et le crime, une famille va devoir faire un choix – bourreau ou victime ? – face à un inconnu venu frapper à sa porte.

Bande-annonce :

 
CINÉMA FANTASTIQUE.NET : « The Purge est difficilement attaquable sur son efficacité. Bien rythmé et porté par le toujours excellent Ethan Hawke, le métrage est finalement aussi plaisant à suivre qu’il est creux et inabouti du côté du scénario. »

CLONEWEB : « Au-delà d’un scénario gruyère, le film ne déroule rien de moins qu’un schéma ultra classique. »

LE PARISIEN : « Ce thriller paranoïaque repose sur une idée excellente qui, si elle n’est pas parfaitement exploitée, aboutit à un huis clos violent dont le suspense tient le spectateur en éveil jusqu’au bout. »

EXCESSIF/TF1 : « D'un concept aussi original, transgressif et sauvage, le réalisateur James DeMonaco s'échine à produire l'inverse : une série B exsangue, fade dans la mise en scène, recyclant des effets horrifiques convenus, sans trop forcer, pour éviter une interdiction trop élevée. »

CRITIKAT : « Le cauchemar est bien plus celui des que celui des personnages, tant le film emprunte des sentiers balisés, néglige les pistes les plus intéressantes et peine à créer l’angoisse tant promise. »

LES INROCKUPTIBLES : « Cette corrosive série B, si elle ne partage ni l’intelligence politique de Romero ni la furie nihiliste de Tobe Hooper, tranche radicalement avec l’uniformité du cinéma d’horreur actuel. »

A VOIR A LIRE : "Une série B de référence profondément politique."

Leones

Un groupe d’amis s’enfonce dans la forêt par un bel après-midi.
Entre jeux de mots et séduction, ils s’amusent à franchir les frontières de l’âge adulte.
Mais au fur et à mesure de leur avancée, surgissent les indices d’une terrible vérité.

Bande-annonce :

 
LE NOUVEL OBSERVATEUR : « La seconde partie du film, libérée d’un twist prévisible, s’abandonne en revanche à une poignante mélancolie douloureuse, sauvant le film de son systématisme maniériste. »

PREMIERE : « Bien que l’on devine vite son twist, ce puzzle façon Antonioni qui lorgne vers Gus Van Sant distille un charme certain, marquant également la naissance d’une cinéaste. »

LE PASSEUR CRITIQUE : « Leones ne manquera pas de susciter l’intérêt des spectateurs curieux et désireux de s’aventurer vers l’inconnu. »

LES CAHIERS DU CINEMA : « Leones relève plus de l’art vidéo ou de l’installation, comme si le spectateur/visiteur était invité à entrer dans une salle, rester quelques instants puis passer son chemin. »

CRITIKAT : « Maîtrisé bien qu’un peu trop formaliste, beau même s’il tourne parfois à vide, Leones annonce l’entrée dans la sylve cinématographique d’une cinéaste à suivre. »

A VOIR A LIRE : "Une curiosité estivale donc pour les cinéphiles les plus avertis."

Les derniers jours

Depuis la propagation d’un étrange et foudroyant virus, le monde est devenu terrifiant : sortir est désormais impossible. Dans leurs maisons, leurs bureaux, les gares, les gens sont condamnés à vivre cloitrés et doivent se battre pour leur survie. A Barcelone, Marc, piégé dans son bureau, se retrouve séparé de sa femme Julia. Contraint de faire équipe avec Enrique, son pire ennemi, il part à sa recherche dans les entrailles de la ville…

Bande-annonce :

 

CINÉMA FANTASTIQUE.NET : « Endeuillé de ses enjeux, le récit vacillant essaie, tant bien que mal, de se montrer surprenant via des rebondissements qui tombent inéluctablement à plat. »

FILMOSPHERE : « Souvent intimiste, parfois spectaculaire, puis d’une émotion incroyablement intense dans son final, porté par un dispositif de mise en scène très élaboré et des visions d’apocalypse tétanisantes, Les Derniers jours s’impose comme une belle variation autour de thèmes bien connus, complètement revisités pour livrer un discours fondamental sur l’espoir et l’acceptation de la paternité. »

MAD MOVIES : « Les derniers jours cumule toutes les tares d'un cinéma de genre espagnol qui n'en peut plus de tourner en rond à force de vouloir flatter le grand public via une émotion totalement fabriquée. »

LE PARISIEN : « Ce thriller ramollo décourage toute tentative de prendre au sérieux ses rebondissements, balançant entre kitsch et insignifiance. »

PREMIERE : « Rythme indolent, acteurs surexpressifs, récit usant et abusant de facilités, jusqu’à son final tragique de « tartitude ».

CRITIKAT : « Les frères Pastor ne sont ni humanistes ni nihilistes, ils sont juste inconséquents et de mauvaise foi. »

Sylvain Fontaine
 

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