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Bitterwood

Didier Graffet (Illustrateur de couverture), James Maxey ( Auteur), Clémentine Curie (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/03/2010  -  livre
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Bitterwood

James Maxey est un auteur américain né en 1965. Il a été formé dans les ateliers d’écriture et a commencé par publier des nouvelles. En 2002, il a obtenu le prix Phobos pour sa nouvelle Empire of Dreams and Miracles. Par la suite, ses nouvelles apparaissent régulièrement dans des revues comme Asimov's. Bitterwood est son premier roman.

L’âge des dragons

L’âge des dragons a sonné le glas de l’humanité. Depuis des décennies, les hommes ne sont plus que des esclaves à la merci d’un système féodal cruel. Bant Bitterwood a consacré sa vie à chasser et tuer les dragons afin de venger sa famille. Lorsqu’il assassine le fils préféré du roi Albekizan, ce dernier décide d’éradiquer purement et simplement la race humaine. Capturé et emprisonné, Bitterwood met tout en œuvre pour soulever la rébellion. La lutte s’annonce sanglante.

Une société féodale dirigée par des dragons

La société décrite par l’auteur est somme toute classique en fantasy : une organisation féodale avec un roi tout puissant à sa tête, et des esclaves en bas de la pyramide. L’originalité tient dans la place des dragons et des hommes, ces derniers tenant le rôle d’esclave mais aussi de bétail. Il reste qu’au début du roman on se demande pourquoi l’auteur fait intervenir les dragons : ces derniers ont un comportement humain, qui ne les distingue en rien des hommes. On comprend ensuite l’usage de ce procédé, qui n’est pas gratuit et contribue à rendre cette histoire attachante.

Car si l’univers est sombre et violent, avec comme figure charismatique un héros au passé tragique, le tout part sur des bases somme toutes traditionnelles. Le roman est agréable à lire, et puis le classicisme fait place à un récit finalement ambitieux, avec son lot de rebondissements. Les dialogues font mouche et l’auteur porte un regard moins manichéen que le propos de départ ne laissait présager ; les différents personnages sont crédibles, et le comportement humain des dragons trouve aussi son explication dans une deuxième partie pleine de surprises.

Un roman de fantasy de facture conventionnelle pour sa première moitié, et qui lorgne même sur la SF dans une deuxième partie réussie : un cocktail étonnant qui fonctionne grâce à un récit dynamique et sans temps morts, qui va à l’essentiel. Une bonne surprise que ce roman, qui se suffit à lui-même, en espérant que la suite soit d’aussi bonne qualité !

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