- le  
Cemetery Boys - Le mot des éditions Actusf
Commenter

Cemetery Boys - Le mot des éditions Actusf

Pour fêter la sortie de Cemetery Boys d'Aiden Thomas, aux éditions Actusf, Zoé Laboret vous propose de découvrir trois excellentes raisons de le lire.

Vous devriez lire Cemetery Boys, et il y a plein de raisons pour découvrir l’histoire fascinante de Yadriel, et son univers de fantômes et de magie colorée. On ne va pas se contenter de vous dire qu’il est best-seller du New York Times. (Mais quand même ! Cemetery Boys est un best-seller du New York Times, et ce n’est pas pour rien !)

La communauté queer et latine à l’honneur

Yadriel est un jeune homme trans, et c’est le cœur de son aventure dans Cemetery Boys. Il veut absolument prouver à sa famille qu’il est un brujo, doté des pouvoirs des hommes de sa communauté. Comme eux, il invoque des fantômes et accompagne les défunts dans l’autre monde ; comme eux, il veut être un pilier et faire la fierté de sa communauté !
Lui aussi veut participer aux cérémonies, au Día de Muertos (Jour des Morts) où il est possible de parler à ses ancêtres venus en visite, à la confection des calaveras (ces crânes en sucre colorés de motifs vifs) ou de pan de muerto. Imprégné par une culture latine, où les ancêtres et la mort sont célébrés, Yadriel cherche à trouver sa place en tant que brujo et qu’homme trans, cherche à comprendre ses sentiments pour Julian, un garçon qui assume son homosexualité, cherche à prouver sa valeur auprès d’un entourage fort et fier, qu’il admire.
Yadriel trouve petit à petit le courage d’honorer son identité queer, en prouvant qu’elle est compatible avec sa culture latine, faite de partage, de transmission des traditions et des valeurs.
Aiden Thomas est lui-même issu de cette communauté, et la fusion des deux mondes est retranscrite avec brio.

Un slow-burn fantastique

Yads et Juls forment un couple iconique ; ils n’auraient jamais dû se fréquenter, car ils vivent dans des mondes radicalement opposés, et voilà que c’est la mort qui les réunit ! Mais dès leur rencontre, c’est l’évidence : complices, joueurs et plein des émotions des premières fois, ils s’encouragent tout au long de l’histoire à se surpasser. Les aventures qu’ils traversent sont autant de manières de se découvrir, de s’apprécier… et de rester un peu plus dans le déni quant aux sentiments qu’ils ressentent l’un pour l’autre !
Dans la pure tradition des slow-burner, Cemetery Boys est une romance gay pleine de douceur, de confiance, qui prend son temps et s’épanouit lentement, comme l’une des splendides roses d’Inde utilisées pour les ofrendas des brujx !

Des personnages hauts en couleur

Yadriel, le courageux brujo. Émotif, vaillant, attentif, Yadriel démontre une force de caractère phénoménale. Pourtant, des situations injustes et vexantes, il en traverse ! Mais c’est toujours un plaisir de le voir tenir tête et ne jamais oublier qui il est.
Julian, le fantôme excentrique. Il ne s’attendait pas du tout à mourir, et encore moins devenir un fantôme. Mais Julian a la nature solaire de ceux que tout contente, et il trouve son bonheur un peu partout (mais surtout dans la nourriture). Vous allez l’adorer !
Maritza, la force tranquille. C’est une bruja végane qui refuse d’utiliser ses pouvoirs, car ils la forcent à utiliser du sang animal. Elle en impose ! Elle est la seule à vraiment comprendre Yadriel, et on aimerait tous avoir une amie aussi fidèle et fiable qu’elle.
Enrique, le père de Yadriel. Entre le poids des traditions, de son éducation, et l’amour qu’il éprouve pour Yadriel, les choix d’Enrique sont maladroits et parfois brutaux. Mais son parcours vaut le détour, car c’est à lui que Yadriel veut tout prouver.
Donatello et Michelangelo. D’accord, ils sont tout le temps dans les jambes de tout le monde, d’accord, ils puent, d’accord, ils ont échoué à devenir des chiens de recherche… mais en vrai, on les aime tant.
Et bien d’autres encore…

Un coup de cœur des Éditions ActuSF !
Et en plus il est best-seller du New York Times.

Zoé Laboret

Et pour aller plus loin, n'hésitez pas à découvrir une interview d'Aiden Thomas.

à lire aussi

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?