Jim Cutlass, La Gloire d’Héra, La Compagnie des Glaces ou bien encore W.E.S.T., toutes ces séries ont pour point commun Christian Rossi, dessinateur de talent associé ici à un scénariste devenu un poids lourd avec Sanctuaire et Prophet : Xavier Dorison. Un duo prometteur auquel il faut ajouter Fabien Nury, auteur de Je suis Légion.
Une course contre la montre
Au début du XXème siècle, une terrible menace pèse sur les Etats-Unis et le monde. Une étrange organisation commet meurtres et attentats particulièrement horribles. Lors de leur dernier coup d’éclat, un des sbires du Century Club a même versé de la strychnine dans la soupe populaire, provoquant des dizaines de morts. Mais sur la route de leur folie se dresse Morton Chapel et son équipe, une bande de mercenaires un peu allumés eux aussi, tout droit sortis du Far West…
This is the end
Une bande de mercenaires peu recommandable, une secte de fous furieux prêts à vendre leur âme pour plus de richesse ou de pouvoir, un rien de fantastique… Vous l’aurez compris, le scénario de W.E.S.T. mélange les influences sur un air déjà connu. Reste que c’est ici plutôt bien fait, la période choisie se prêtant bien à l’histoire, crédibilisant totalement la présence de ces cow-boys mercenaires frayant avec l’occulte. Ce deuxième tome sonne comme la fin d’un premier essai plutôt réussi. Gageons que le deuxième diptyque déjà annoncé par Dargaud devrait permettre à W.E.S.T. de prendre toute son ampleur. Pour l’heure, on dira que ce premier cycle est plutôt agréable, avec un Rossi surprenant et superbe sur certaines planches. A découvrir.
La chronique de 16h16