Le final ?
La saga de science fiction Olympus Mons, concoctée depuis quelques années par Christophe Bec et Stefano Raffaele (ils ont réalisé ensemble Prométhée) en est à son sixième album, Einstein. Pour rappel, on a appris lors des précédents albums que la Terre, visitée depuis des siècles par des vaisseaux extraterrestres, est en danger. Nous avons découvert au fil de la série que ces vaisseaux appartiennent à deux civilisations différentes, en guerre depuis des millénaires. L’un de ces vaisseaux repose au fond de la mer de Barents et suscite des anomalies physiques qui ont attiré l’attention des grandes puissances. Pendant ce temps, l’astronaute russe Elena Chevtchenko, dernière survivante d’une expédition d’exploration de Mars, a noué connaissance avec un androïde alien qu’elle a nommé Einstein et qui lui expose ce conflit plurimillénaire qui met en danger la Terre elle-même : le vaisseau au fond de la mer de Barents peut détruire la planète dans une réaction en chaîne, comme le « voit » le médium Aaron Goodwin. La Terre peut-t-elle encore être sauvée ?
Le compte à rebours est enclenché
Sur Terre, il reste quatre heures avant l’irréparable. Afin d’éviter une troisième guerre mondiale (un comble !), les russes décident de révéler l’ampleur de la menace aux américains et aux chinois, dont les sous-marins sont présents dans la mer de Barents. Sur Mars, Elena et l’androïde dénommé Einstein tentent de semer les drones lancés par l’autre espèce alien. On apprend par l’androïde que ses créateurs ont été décimés par un virus lancé par leurs ennemis, celui-là même qui décime certains humains qui se sont approchés trop près de certains artefacts. Après les révélations russes, la panique s’empare du globe. Est-il encore temps de sauver la Terre ?
Un bilan
En terminant cet album, on se dit qu’il pourrait y en avoir d’autres mais que c’est aussi une fin satisfaisante. La série Olympus Mons a bénéficié d’une histoire intéressante, avec des personnages bien maîtrisés. Raffaele est un dessinateur appliqué et sérieux, malgré des faiblesses, au niveau des visages par exemple. On est face à un bon divertissement dont la narration aurait dû être plus resserré narration car il y a, sur six albums, beaucoup de longueurs. Délassant et intéressant cependant.
Sylvain Bonnet