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Comment écrire ses propres romans de l'imaginaire... Avec Rozenn Illiano, Philippe Ward et Sylvie Miller
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Comment écrire ses propres romans de l'imaginaire... Avec Rozenn Illiano, Philippe Ward et Sylvie Miller

De lire et aimer la littérature de l'imaginaire à en écrire, il n’y a parfois qu’un pas que de nombreux lecteurs sauter chaque année.
Mais comment le franchir et concrétiser l’envie en véritable roman ?

Nous avons demandé à Rozenn Illiano, Philippe Ward et Sylvie Miller de nous donner quelques-uns de leurs conseils pour bien débuter cette nouvelle année.

Rozenn Illiano, autrice de Le Phare au corbeau aux éditions Critic, vous recommande d'...

Écrire. Parce qu'à un moment, qu'on soit jardinier ou architecte, qu'on écrive sur papier ou sur ordinateur, qu'on ait besoin de logiciels ou non, qu'on y passe trois semaines ou dix ans, qu'on veuille être publié ou non, il faut bien s'y mettre. Ça ne se fait pas tout seul.

De leurs côtés pour Philippe Ward et Sylvie Miller, auteurs de Trahisons en terres celtes, tome 5 des aventures de Lasser (Editions Critic), leurs conseils seraient :

Philippe Ward : Écrire sans se poser de questions, prendre plaisir à écrire.

Sylvie Miller : Mon conseil serait de suivre son cœur. Écrire si on le souhaite, mais aussi être conscient qu’une carrière littéraire se construit au fil du temps. Ainsi que l’a dit récemment Lionel Davoust sur son blog, on peut avoir du talent, mais cela ne fait pas tout. Les auteurs qui « explosent » au premier roman sont très rares. Le plus important, c’est le travail. À mesure que l’on écrit, on développe sa plume, on affine ses techniques. On apprend constamment de ce que l’on produit. C’est le côté passionnant de l’écriture. Il faut aussi savoir être patient et persévérant. Parfois, un texte sera refusé. Il ne faut pas hésiter à le proposer ailleurs. Parfois, il faut le laisser reposer et le reprendre un peu plus tard. On le relit alors avec un œil neuf et on peut le retravailler, puis le proposer à nouveau à la publication. Mais le plus important – pour moi, du moins – c’est que l’on doit écrire parce qu’on en a envie, parce que l’on a des choses à dire, parce que l’on y prend du plaisir. Si on y croit, si on travaille et si on s’accroche, la publication viendra. Un jour ou l’autre.

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