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Comment écrire ses propres romans de l'imaginaire... avec Silène Edgar, Victor Fleury et Philippe Tessier
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Comment écrire ses propres romans de l'imaginaire... avec Silène Edgar, Victor Fleury et Philippe Tessier

De lire et aimer la littérature de l'imaginaire à en écrire, il n’y a parfois qu’un pas que de nombreux lecteurs sauter chaque année.
Mais comment le franchir et concrétiser l’envie en véritable roman ?

Nous avons demandé à Silène Edgar, Victor Fleury et Philippe Tessier de nous donner quelques-uns de leurs conseils pour bien débuter cette nouvelle année.

Silène Edgar, autrice des Affamés aux éditions J'ai Lu, vous recommande...

J’ai deux conseils en fait : 1. finissez. On devient écrivain quand on pose le point final, parce qu’après ça, on peut corriger et écrire un deuxième texte.
2. Trouvez des copains d’écriture pour travailler. Moi, je n’aurais jamais fini le premier ni rencontré ma communauté sans Lise Syven, la créatrice de Cocyclics, il y a 12 ans.

Du côté de Victor Fleury, auteur de la Prêtresse Esclave, tome 1 de La Croisade éternelle aux éditions Bragelonne, ses conseils seraient :

Il existe tout un tas de très mauvaises raisons pour ne pas écrire, et certains sont persuadés que cela leur est impossible, par manque de temps, de talent ou autre. Ce n’est pas vrai. Prenez un stylo ou un ordinateur, et écrivez sans vous préoccuper de rien d’autre dès que vous le pouvez. Relisez-vous aussi, inlassablement. Le temps lissera vos phrases. Si vous avez quelque chose à dire, cela sortira.

Enfin, Philippe Tessier, auteur de Morts aux éditions Léha, propose :

D’écrire ! Toujours et encore. C’est la meilleure école. Même si au début on peut produire des œuvres pas forcément convaincantes, quand on a quelque chose qui nous trotte dans la tête, il est préférable de trouver un moyen pour que ça sorte, que ça prenne une forme ou une autre. Il faut terminer ce qu’on commence, que ce soit bon ou mauvais ; je crois qu’il n’y a rien de pire que de laisser pourrir une œuvre qui nous tient à cœur. A mon sens, il faut aussi se montrer humble avec ce qu’on réalise, s’en détacher pour pouvoir revenir dessus de manière la plus objective possible. Demander l’avis de personnes de confiance ne fait pas de mal mais sans perdre de vue que ce ne sont que des avis. Je pense aussi qu’il est fondamental de trouver son propre style assez rapidement et de parvenir à se détacher de ce qu’on a aimé lire. Ce n’est pas toujours facile et ça peut ne pas être apprécié de lecteurs qui sont attachés à un style de romans très stéréotypés. Il faut apporter sa propre identité, ses propres idées, ses propres sensibilités aux histoires que l’on écrit.
Enfin, même si écrire est souvent un travail difficile, il faut se faire plaisir !

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