Denis Villeneuve parle de Dune et de Blade Runner (avec quelques regrets).

C'est une interview importante qu'a donné Denis Villeneuve à The hollywood Reporter.

Le réalisateur est revenu sur sa carrière et notamment ses deux films majeurs de science-fiction, Dune et Blade Runner. Pour Dune, il dit qu'il lui "faudra des années pour digérer tout cela. Ce fut l’expérience la plus difficile de ma vie, techniquement et cinématographiquement, mais je me réveille toujours le matin en me sentant béni d’avoir eu la chance de réaliser cette adaptation."

#Dune 3 will not be Denis Villeneuve's next movie: "I have four projects on the table, currently. One of them is a secret project that I cannot talk about right now, but that needs to see the light of day quite quickly" https://t.co/14h6cg5k7Y
— The Hollywood Reporter (@THR) March 1, 2024

Pour le troisième film, il va nous falloir un peu attendre, d'abord parce qu'il a besoin de souffler, ensuite parce qu'il n'a pas encore tout à fait le scénario. Il devrait mener à bien un autre film avant de s'attaquer au dernier volet de son adaptation de Frank Herbert : "J'ai actuellement quatre projets sur la table. L’un d’eux est un projet secret dont je ne peux pas parler pour le moment, mais qui doit voir le jour assez rapidement. Ce serait donc une bonne idée de faire quelque chose entre les projets, avant d'aborder Dune Messiah et Cleopatra".

Dans la même interview, il revient sur sa carrière avec notamment des confidences sur Blade Runner 2049. Il explique qu'il était admiratif du film de science-fiction de Ridley Scott mais qu'il doute encore aujourd'hui d'avoir réussi son pari de faire une suite. "2049 était donc vraiment une lettre d'amour au premier film, mais c'était de loin l'un des projets les plus difficiles que j'ai jamais réalisé, et je ne pense pas que j'aborderai un jour à nouveau l'univers de quelqu'un d'autre. Il m'arrive encore de me réveiller la nuit en me disant : « Pourquoi ai-je fait ça ? J'avais décliné quelques autres projets de cette envergure, mais à l'époque, je me suis dit : « C'est un projet fou, mais ça vaut le risque de tout perdre. »".