La SF a les pieds dans le réel, on ne cessera jamais de le répéter. Et comme il fallait s'y attendre, elle n'a patienté longtemps avant de voir les premiers textes s'inspirer directement du 11 septembre. ce numéro de Bifrost en est la preuve avec pas moins de deux nouvelles directement inspirés de cette date fatiditique. Et quelles nouvelles ! D'abord il y a celle de Lucius Shepard avec comme héros principal un ouvrier qui travaille à déblayer les restes de Ground Zéro. Un travail âpre, difficile et forcément émouvant à force de retrouver des corps et des objets personnels dans les décombres. Shepard y ajoute une petite dose de fantastique qui rend la nouvelle vertigineuse et passionnante. A noter qu'elle est au sommaire du recueil du même auteur publié également aux Belial. Si Olivier Girard le rédacteur en chef de Bifrost voulait nous donner envie de lire le recueil, c'est gagné !
Dans le trou !
L'autre nouvelle sur le 11 septembre est celle de Christophe Lambert. Dans un registre où on l'attendait assez peu, cet écrivain qui officie essentiellement en jeunesse, nous plonge au coeur du quatrième avion détourné par les pirates d'Al Quaïda avec un histoirien du futur venu faire un tour dans le passé pour voir ce qui s'est réellement déroulé dans l'appareil. Evidemment il n'est pas au bout de ses surprises et non plus. Un texte qui avec celui de Shepard valent à eux seuls l'achat de Bifrost.
Pour autant, il ne faut pas non plus oublier de s'attarder sur la nouvelle de Jean-Pierre Lion avec un soldat agonisant dans un trou formé par un obus. Un récit assez dur qui montre bien l'absurdité des conflits. Comme respiration, vous aurez en plus le droit aux nouvelles de Reouven et de Francis Berthelot, ce dernier nous livrant une histoire étonnante et belle autour de Mata Hari
Un excellent numéro
Si on ajoute à ces bons textes une belle interview de Georges Panchard (l'auteur de Forteresse chez Robert Laffont) et le dossier Reouven, vous comprendrez qu'une fois encore on encense ce numéro de Bifrost. Il y a de la diversité, de la qualité, de la science fiction qui réfléchit et qui étonne... vraiment cette revue est un bonheur. Longue vie à Bifrost !
Dans le trou !
L'autre nouvelle sur le 11 septembre est celle de Christophe Lambert. Dans un registre où on l'attendait assez peu, cet écrivain qui officie essentiellement en jeunesse, nous plonge au coeur du quatrième avion détourné par les pirates d'Al Quaïda avec un histoirien du futur venu faire un tour dans le passé pour voir ce qui s'est réellement déroulé dans l'appareil. Evidemment il n'est pas au bout de ses surprises et non plus. Un texte qui avec celui de Shepard valent à eux seuls l'achat de Bifrost.
Pour autant, il ne faut pas non plus oublier de s'attarder sur la nouvelle de Jean-Pierre Lion avec un soldat agonisant dans un trou formé par un obus. Un récit assez dur qui montre bien l'absurdité des conflits. Comme respiration, vous aurez en plus le droit aux nouvelles de Reouven et de Francis Berthelot, ce dernier nous livrant une histoire étonnante et belle autour de Mata Hari
Un excellent numéro
Si on ajoute à ces bons textes une belle interview de Georges Panchard (l'auteur de Forteresse chez Robert Laffont) et le dossier Reouven, vous comprendrez qu'une fois encore on encense ce numéro de Bifrost. Il y a de la diversité, de la qualité, de la science fiction qui réfléchit et qui étonne... vraiment cette revue est un bonheur. Longue vie à Bifrost !