Pour une fois, Galaxies a décidé de ne pas consacrer son dossier à un auteur mais à un genre relativement peu publié en France : La short stories. Des nouvelles extrêmement courtes très prisées par certains auteurs dans l'histoire de la science-fiction comme Frederic Brown. Un genre également très exigeant car basé essentiellement sur la chute. L'équipe de la revue a donc demandé à six auteurs français d'écrire de petits textes de SF. Six auteurs qui se sont plutôt bien tiré de l'exercice. On citera les nouvelles de Nathalie Legendre et de Michel Pagel comme de vrais morceaux de bonheur (mais impossible à résumer vu leur taille.).
Coïncidence
Chose assez amusante, le short stories de Johan Heliot (la résurrection d'une mère adorée en une version " informatique ") rejoint le thème de Digital Blues de Claude Mamier. Celui-ci met en scène un père de famille qui paye pour ressusciter sa femme là encore dans un ordinateur. Les conséquences, hormis la colère de la défunte d'être ramenée à la vie, seront désastreuses face à l'horreur de l'opinion. Une nouvelle plutôt réussie tout comme Mein Führer de Rafael Martin, un auteur espagnol qui a joué avec l'idée du voyage dans le temps et ses influences sur la seconde guerre mondiale. Quand pro et anti-nazis du futur font des sauts dans le passé pour changer le cours de l'histoire… Où comment une invention peut provoquer un gigantesque bordel…
Il y a deux autres nouvelles de hautes volées à signaler au sommaire de ce 35ème numéro de Galaxies. Tout d'abord la course éperdue d'une petite fille contre un vent chargée de minuscules morceaux de verres dans Sous-verre de Nalo Hopkinson. Un texte ou action et flash back s'enchaînent à merveille. Longueurs d'avance ensuite de Kathleen Goonan. L'histoire d'une sœur qui part à la recherche de son clone, accusée d'être l'égérie d'une révolution en Asie.
Satisfaisant, très satisfaisant.
On ne saurait que trop vous conseiller ce 35ème numéro de Galaxies. Le sommaire des nouvelles est de très hautes volées et certaines sont un vrai régal. Quant à la publication des short stories, c'est un plaisir rare que l'on souhaiterait retrouver régulièrement (et pourquoi pas en faire une nouvelle rubrique ?). Bref, ce numéro a des arguments sérieux pour satisfaire ses lecteurs. Bravo.
Coïncidence
Chose assez amusante, le short stories de Johan Heliot (la résurrection d'une mère adorée en une version " informatique ") rejoint le thème de Digital Blues de Claude Mamier. Celui-ci met en scène un père de famille qui paye pour ressusciter sa femme là encore dans un ordinateur. Les conséquences, hormis la colère de la défunte d'être ramenée à la vie, seront désastreuses face à l'horreur de l'opinion. Une nouvelle plutôt réussie tout comme Mein Führer de Rafael Martin, un auteur espagnol qui a joué avec l'idée du voyage dans le temps et ses influences sur la seconde guerre mondiale. Quand pro et anti-nazis du futur font des sauts dans le passé pour changer le cours de l'histoire… Où comment une invention peut provoquer un gigantesque bordel…
Il y a deux autres nouvelles de hautes volées à signaler au sommaire de ce 35ème numéro de Galaxies. Tout d'abord la course éperdue d'une petite fille contre un vent chargée de minuscules morceaux de verres dans Sous-verre de Nalo Hopkinson. Un texte ou action et flash back s'enchaînent à merveille. Longueurs d'avance ensuite de Kathleen Goonan. L'histoire d'une sœur qui part à la recherche de son clone, accusée d'être l'égérie d'une révolution en Asie.
Satisfaisant, très satisfaisant.
On ne saurait que trop vous conseiller ce 35ème numéro de Galaxies. Le sommaire des nouvelles est de très hautes volées et certaines sont un vrai régal. Quant à la publication des short stories, c'est un plaisir rare que l'on souhaiterait retrouver régulièrement (et pourquoi pas en faire une nouvelle rubrique ?). Bref, ce numéro a des arguments sérieux pour satisfaire ses lecteurs. Bravo.
