Pour bien finir ce mois d'avril, on vous propose de découvrir les dernières sorties en science-fiction aux éditions Alire.
Le Sang de Mirial - Tome 1 - Marie Bilodeau
En avril, (re)découvrez la trilogie Mirial de Marie Bilodeau. Cette trilogie est traduite par Élisabeth Vonarburg et illustrée par Grégory Fromenteau.
Layela et Yoma Delamores – des jumelles – ont passé la majeure partie de leur vie dans la rue, survivant grâce à de multiples petits larcins. Maintenant dans la vingtaine, Layela a convaincu sa sœur de se ranger : avec l’argent amassé, il est temps d’ouvrir un commerce. Mais quelques jours après l’inauguration de leur boutique de fleuristes, Yoma disparaît, juste avant que Layela ne revoie Josmère, la meilleure amie de Yoma dont elles avaient perdu la trace depuis plus d’un an. Cette réapparition subite de l’humanoïde – Josmère est une Berganda, une race mi-humaine, mi-végétale aux pouvoirs plus ou moins magiques – est-elle le fruit du hasard ? Layela en doute fortement.
Quand Ardin et Avienne Malavant, du vaisseau cargo Destinée, se voient proposer par un personnage mystérieux une affaire aussi lucrative qu’inhabituelle – amener une personne non consentante sur la mythique planète Mirial –, ils acceptent aussitôt tant leur situation financière est difficile. Mais plus ils approchent de leur but, plus ils commencent à comprendre pourquoi on tient tant à protéger – ou à éliminer – les jumelles Delamores.
La Chute de Mirial - Tome 2 - Marie Bilodeau
Depuis bientôt cinq ans, Layela Delamores est la Gardienne de Mirial et, sous son règne, la planète a repris vie – la flore s’épanouit comme pendant ses plus beaux jours, les travaux de reconstruction vont bon train et, comble de bonheur, Layela a accouché d’une fille, Ardice, qui est destinée à devenir Gardienne à son tour.
Or, contre toute attente, la naissance de la petite Ardice a provoqué de graves perturbations dans l’éther et de plus en plus de Mirialains blâment la trop grande libéralité de Layela relativement aux traditions pour ce subit changement. Quand un groupe de rebelles propose de la destituer et de s’en prendre à son enfant pour calmer l’éther, Layela quitte en catastrophe la planète, laissant celle-ci aux mains des opposants.
Contrairement à ce que pensent les insurgés, le départ précipité de la Gardienne n’est pas une fuite. De fait, Layela veut rejoindre Gobran Kipso, ancien commandant de la Victoire et seul humain qui puisse expliquer pourquoi l’étoile de Mirial s’est déréglée. Mais ce que son vieil ami lui révèle est consternant : seuls les Semeurs, une race mythique, seraient en mesure de rétablir la situation… mais personne n’a jamais su les trouver.
La Guerre de Mirial - Tome 3 - Marie Bilodeau
La nouvelle Première Étoile est prête à être activée et, en bonne Gardienne, Layela a accepté de guider les siens à bord des immenses vaisseaux conçus pour cette extraordinaire migration. Elle a cependant averti les Semeurs : elle cédera son poste dès l’arrivée afin de partir à la recherche d’Ardice, sa fille exilée.
Mais la flotte des Mirialains est repoussée par une énigmatique force à l’approche de sa destination. Selon les Semeurs, cette puissance émane de la nouvelle Première Étoile qui, contre toute attente, manifeste ainsi son rejet des colons. Empruntant de nouveau les tunnels tachyoniques pour revenir à Mirial, tous se posent la question : combien de temps l’étoile moribonde pourra-t-elle garder vivantes les créatures éthériques ?
Selon Layela, il ne leur reste plus qu’un espoir pour résoudre la crise : le Prime d’une race très ancienne, les Ralis, affirme que la clef de l’énigme réside dans des inscriptions gravées à même les murs du temple sacré qu’ils transportent en pièces détachées dans les soutes de La Dame Mirial. Mais peut-on faire confiance au représentant d’une race dont on ne sait absolument rien ?
La Guerre de Mirial : la conclusion d’une palpitante trilogie de l’espace !
Mon Almérique à moi - Cédric Ferrand
C’est rien qu’une anomalie locale, Jess. Ils ont pas ça à New York ni à Paris. Y’a qu’ici que ça se passe de même. Il y a comme un défaut dans le palpable, et nous autres, on peut exploiter cette défaillance du vrai. Ça paraît ben extraordinaire, mais c’est très terre-à-terre, quand on y pense comme il faut. Moi j’appelle ça du montréalisme magique.
Ainsi parlait Almérique, mon grand-père, le père de mon père. C’est par lui que tout a commencé à déraper, mon histoire comme, peut-être, la vôtre aussi si vous habitez Montréal, voire le Québec tout entier. Parce qu’il en menait large, Almérique, même s’il a toujours gardé profil bas, ce qui faisait l’affaire de ceux qui le connaissaient comme le meilleur homme pour faire arriver les choses, comme on disait autrefois.
Si je vous dis ça, c’est parce que je connais bien le pouvoir d’Almérique puisque j’en ai hérité. Mais contrairement à mon grand-père, qui a été jusqu’à inventer ma grand-mère Rita, je ne tiens pas tant que ça à traficoter le réel – enfin, juste ce qu’il faut pour vivre ma petite vie tranquille et bien ordinaire.
Or, ce n’est pas facile de passer inaperçu quand on est de la lignée d’Almérique, et c’est de ça dont je veux vous parler…