Didier Quesne avait à son actif quatre romans, publiés tous chez Nestiveqnen : Etrangère, Dragonne, et les deux premiers tomes de la série de science-fiction Sanglornis Prima, Les Chasseurs et Dangereux élevage. Empire est donc le cinquième, et est également l'avant-dernier volume de la tétralogie Sanglornis Prima.
Le fabuleux destin de Janis
Janis a grandi paisiblement dans la mid-ville, à l'interface de la ville haute et de la ville basse où la garde n'ose plus s'aventurer. Elle travaille comme serveuse dans l'auberge de ses parents adoptifs mais son origine reste mystérieuse : ils l'ont trouvée treize ans plus tôt sur le pas de leur porte, accompagnée d'une somme rondelette…
Le jour de ses quinze ans, un homme étrange fait son apparition ; très grand et toujours silencieux, le visage masqué à tous en permanence par un grand capuchon. Il devient un client régulier de l'auberge. Mais ce qui semble vraiment l'attirer là, c'est Janis…
Un virage de la SF à la fantasy…
Alors que le premier tome de la série était franchement de la SF, et que le deuxième pouvait encore passer pour tel, ce troisième volume est lui très nettement de la fantasy, et la magie y fait résolument son apparition lorsque cela arrange l'auteur. D'ailleurs, la couverture (très réussie), par Didier Graffet qui avait déjà illustré les couvertures des deux tomes précédents, annonce d'emblée la couleur. Le monde que décrit Didier Quesne est original, envoûtant parfois, et l'on regrette d'autant plus que l'intrigue soit aussi conventionnelle et attendue, et les personnages d'aussi peu d'épaisseur. On se doute presque dés le début de ce qui va suivre (si vous voulez ménager un minimum de suspense, ne lisez surtout pas la quatrième de couverture), et c'est vraiment dommage…
Utopiales 2024