2019 s'est achevée, pourtant les auteurs de l'imaginaire continuent de nous faire voyager et réfléchir grâce à leur plume.
En ce début d'année, découvrez les projets 2020 de Feldrik Rivat, auteur entre autres de la série Les Kerns de l'Oubli et Paris-Capitale, aux éditions de l'Homme Sans Nom.
Actusf : Quels sont vos projets d'écriture en 2020 ?
Feldrik Rivat : Excellente question ! Après six romans écrits, publiés et défendus en apnée, je me suis aperçu qu’en bon mammifère humain j’avais besoin de respirer de temps en temps. Gasp. Du coup, en guise de respiration, j’ai profité d’une magnifique opportunité offerte par Bruno Lecigne et les Humanoïdes Associés pour travailler sur mes premiers scénarios de bande dessinée. C’est une collaboration passionnante et très riche en apprentissages. Parmi ces projets il y a La Naissance du Tigre, une aventure inédite en deux albums inspirée par La 25e Heure. Jean-Baptiste Hostache, un véritable magicien de la bande dessinée, est au dessin et à la couleur, et œuvre de pied ferme pour offrir le premier album dans le courant de l’année. J’ai hâte !
Par ailleurs, et en attendant de replonger dans l’écriture d’un nouveau roman, je travaille sur un second projet de scénario, toujours sous la direction de Bruno Lecigne. Mais cette fois, inspiré par mon cadre quotidien, je quitte Paris pour le Grand Nord canadien avec une aventure qui nous plongera au milieu du XIXe siècle, en pleine conquête du passage du Nord-Ouest par l’Empire britannique !
Ces projets m’apportent beaucoup sur le plan de l’écriture, en venant sérieusement policer mon côté touffu et foisonnant…
Actusf : Quelles sont vos prochaines dédicaces ?
Feldrik Rivat : En fait, vous me posez les mêmes question que mon éditeur ! Alors, pour faire référence à cette question de respiration évoquée plus haut, ne faisant pas les choses à moitié, je suis parti m’installer en 2018, et ce pour une durée indéterminée, au Canada. Vous savez, le cliché du chalet au bord d’un lac… Vous l'avez ? Ne bougez plus, vous y êtes ! J’expérimente avec ma tendre et douce les -20°C et les joints de portière collés à la carrosserie, les 40 cm de neige tombés dans la nuit, les loutres ou les biches qui s’invitent au petit-déjeuner, entre deux geais. Mais que tout le monde se rassure, je suis trop jeune pour ne pas revenir un jour montrer ma trombine dans les salons de France et de Navarre !