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M.O.R.I.A.R.T.Y 2 : Empire mécanique

Fred Duval (Scénariste), Jean-Pierre Pécau (Scénariste), Stevan Subic (Dessinateur)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 05/06/2019  -  bd
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Fred Duval & Jean-Pierre Pécau - M.O.R.I.A.R.T.Y 2 : Empire mécanique

Un duo prolifique

On retrouve ici Jean-Pierre Pécau et Fred Duval, le tandem de la série uchronique Jour J, aux commandes de M.O.R.I.A.R.T.Y, série tournant évidemment autour de Sherlock Holmes et de sa némésis. Ce dernier, découvrait-on dans le premier volume, n’était pas mort dans les chutes de Reichenbach (c’est d’ailleurs le point de départ de Moriarty d’Anthony Horowitz): allié à la chinoise Li Mei, héritière de la fortune de son mari Alfred Nobel, Moriarty s’est emparé de la formule du docteur Jekyll afin de fabriquer des monstres, un des éléments d’un complot visant la déstabilisation la Grande-Bretagne. Qu’en est-il de la suite ?

Londres à feu et à sang

Les monstres sont largués par montgolfière sur la métropole britannique et sèment le chaos. Comme l’un d’entre eux se dirige vers Buckingham, la reine Victoria est évacuée précipitamment. Holmes est quant à lui retenu prisonnier à la campagne. Il réussit cependant à s’évader et revient à Londres où la reine a remplacé son gouvernent et a nommé comme premier ministre un certain lord Crimson qui décide d'instaurer la loi martiale et d’acheter de chars mécanisés fournis par les usines Nobel (tiens, tiens).

Le frère d’Holmes, Mycroft et son ami Winston Churchill s’inquiètent de la tournure prise par les évènements. Ils vont voir la reine secrètement, tombent dans un guet-apens quand, coup de théâtre, Sherlock Holmes déguisé en soldat surgit et dévoile le pot aux roses : la reine a été remplacé par un automate. Moriarty est-il proche de la victoire ?

Une histoire sympathique

Pleins de références au personnage et à l’univers de Conan Doyle, M.O.R.I.A.R.T.Y plait et distrait. Il est assez savoureux de voir Churchill en aventurier (ne l’était-il pas ?). La déception vient du dessin de Stevan Subic : les visages et les décors sont approximatifs et hâchés, la mise en couleurs n’arrange rien. A ce stade, on attend plus de la partie graphique. Dommage.


Sylvain Bonnet

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