Une planète devenu cauchemar

Fils de fermier, Rook a quitté une Terre polluée et en pleine crise après la mort de son père. Il s’est engagé auprès de la société « Better World » pour participer à la terraformation d’une planète rebaptisée Exodus. Son boulot est simple : Rook, comme d’autres, dispose d’un casque qui lui permet d’entrer en contact avec une espèce animale transplantée sur Exodus, pour lui les corbeaux, afin de mieux les contrôler. Mais la terraformation, pour une raison inconnue, s’est arrêtée. Exodus retourne à son état original, impropre à la vie. Les plus riches sont reparties, les autres sont restés, « Better World » ayant promis de revenir : ils attendent encore. Rook construit son propre vaisseau mais les menaces s’accumulent contre lui et les autres propriétaires de casques : un dénommé Ursa essaie de les tuer. Pourquoi ? aidés de Sanglier et de Louve, Rook va essayer de le savoir.

Un créateur en pleine effervescence

Geoff Johns, connu pour avoir relancé Green Lantern chez DC comics, est en train de bâtir son propre univers ces dernières années : citons The Unnammed Geiger par exemple. Ici, il nous donne une histoire ancrée dans la science-fiction, où des humains sont les jouets d’une multinationale particulièrement retorse (quel est son but ?). On y trouve aussi un écho de l’actuelle crise environnementale et climatique. Le dessin de Jason Fabok fait penser aux prestations du tandem Jim Lee/Scott Williams, qui s’est notamment illustré sur Uncanny X-men et Batman : Hush. Donc c’est très bon, ne le cachons pas. Rook Exodus est à lire.

Sylvain Bonnet