Hiroki Endo est né le 3 novembre 1970 à Akita au Japon. Diplômé de l'Université des Arts de Musashino (Tokyo), c'est un mangaka principalement connu pour sa série de science-fiction Eden It's an Endless world!, et ça tombe bien puisqu'on va en reparler aujourd'hui avec sa récente réédition chez Panini Comics. Notre chroniqueur Tony Sanchez en avait d'ailleurs parlé lors de son article sur le Top 10 des meilleurs mangas de SF. C'est donc l'occasion ici d'approfondir le sujet avec ce deuxième tome de la série qui en comprendra 9 en tout il me semble.

L'intrigue se poursuit et s'étoffe

On en sait un peu plus sur les différentes puissances qui se disputent le pouvoir dans cette nouvelle configuration géopolitique. Dans ce tome, nous nous intéresserons plus précisément à la figure d'Elijah Ballard et son robot de combat Chérubim avec lequel il entretient une relation très privilégiée. Alors qu'il tente de fuir le Propater, il fait la rencontre d'un groupe de mercenaires avec lesquels il décide de s'allier pour une guérilla sans merci !

Un tome un peu moins cérébral et mystique mais avec encore plus d'hémoglobine

Si le tome précédent prenait le temps d'installer le cadre de son intrigue, celui-ci sera clairement plus axé "baston" avec un grand B. Un tome qui du coup se lit nettement plus vite que le précédent mais qui n'en demeure pas moins bon pour autant. On prend alors conscience de la densité et la complexité de l'intrigue qui se tisse. Mettant en lumière d'autres personnages et leur passé pour mieux les comprendre et développer un certain attachement. Petit regret, là où le tome précédent mâchait un peu la compréhension en mettant les flashback de l'intrigue sur fond noir, celui-ci ne s'encombrera pas de ce genre de détails d'assisté et laissera le loisir au lecteur de faire le tri et de le comprendre par lui-même. Je suis un poil déçue car j'avais trouvé l'idée super, mais soit, on s'en contentera.

J'aime bien l'idée que l'intrigue se déroule principalement au Pérou, et le lien que l'auteur fait entre les anciennes traditions et coutumes incas. Les figures féminines n'ont rien à envier à leurs homologues masculins, même s'ils prennent toujours un malin plaisir à lâcher des réflexions sexistes sur fond d'humour (ou du moins je l'espère !). Nettement plus violent, ayez l'estomac accroché mais savourez votre plaisir. Je me suis pour ma part embarquée définitivement sur cette série pour mon plus grand bonheur et je vous conseille chaudement d'en faire autant.