- le  
Interview 2017 : Guillaume Besançon pour le Salon Fantastique
Commenter

Interview 2017 : Guillaume Besançon pour le Salon Fantastique

ActuSF : Pouvez-vous vous présenter s'il vous plait, et présenter l'équipe organisatrice du, ou plutôt maintenant des Salons Fantastiques ?

Guillaume Besançon :
Les organisateurs sont tous des bénévoles. Il y a votre serviteur, Guillaume Besançon, le créateur de l'événement et toujours Big Boss de Fin de Niveau. Mathieu Coudray en est le directeur artistique. Il y a Alex et toute l’équipe de RadioNoLife qui s’occupe de la scène et Estelle qui les aide, Yann le Maître d’Arme qui s’occupe de l’arène, Yoann qui coordonne les bénévoles sur place, Nat et Fabrice qui animent le tout, Constance qui facebook, je ne peux pas citer tout le monde (désolé pour ceux qui liront cette interview), c’est une cinquantaine de personnes en tout qui donnent un coup de main en amont ou sur place. Et on a encore besoin de monde ! On a même mis un lien sur notre site pour ceux qui veulent s’inscrire comme bénévoles.

https://www.salon-fantastique.com/b%C3%A9n%C3%A9voles/

ActuSF : Avant de parler de 2017, revenons à l'origine du salon. Cela a commencé en 2012. Qu'est-ce qui vous a motivé à lancer cet évènement ? Quelle était son ambition ?

Guillaume Besançon : A l’époque, les seuls évènements geek sur Paris était orientés manga, et ça ne correspondait pas vraiment à nos univers de rôlistes, de lecteurs de fantasy, de joueurs, de passionnés de science-fiction. Les mangas, on aime, mais on avait envie aussi d’autre chose. Le déclic a été la rencontre avec Joël Garcia, un vieux et amusant Monsieur d’environ 80 printemps, organisateur aguerri de salon, qui a aimé le projet et l’a lancé. Il a abandonné l’affaire parce qu’il n’y a pas vraiment de logique économique à un festival sur le fantastique. Je le dis autrement : il perdait de l’argent à chaque édition. Après avoir longuement hésité, parce que c’est très risqué financièrement et beaucoup de travail bénévole, j’ai repris entièrement le bébé.

ActuSF : En 2017, ce n'est pas un mais deux salons que vous proposez au public. Pourquoi ce choix ? Pour cibler deux publics différents ?

Guillaume Besançon : Non, c’est le même public. Le Salon Fantastique a une croissance de 35% par an. A ce rythme-là, on allait rapidement devenir très gros.  Mais on n’en avait pas très envie, parce quand les gens parlent de notre salon, c’est souvent les mêmes phrases qui reviennent : « Ambiance très sympathique », « Bonne atmosphère », des choses comme ça. Et si ça devient énorme, on avait peur de perdre cette convivialité. Du coup, en faire deux par an, ça répartit l’affluence, c’est une façon de ne pas croître trop vite. Ca répartit aussi la charge de travail sur l’année. Il y aura tout de même une nouveauté en novembre par rapport à mai : on lance le Salon du Jeu, un salon qui aura une entrée unique avec le Salon Fantastique.
 
 
ActuSF : Le Salon Fantastique 5.1 sur le thème Monstres se tiendra du 6 au 8 mai 2017 au Paris Event Center de la Villette. On y trouvera des expos, du cosplay, des artisans…Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ces animations et sur les stands que nous pourrons y découvrir ?
 
Guillaume Besançon : Et bien non, sinon il n'y a plus de surprise.

ActuSF : Une belle part est faite également aux littératures de l'imaginaire. Quels auteurs, illustrateurs et éditeurs seront présents ?
 
Guillaume Besançon : C’est un peu tôt pour faire la liste.

ActuSF : Quelles sont les nouveautés par rapport aux éditions précédentes ?

Guillaume Besançon : Tu insistes ! Quand même, je peux te dire, le samedi soir, le salon fera nocturne et accueillera Pixelophonia, un orchestre de 40 instruments qui revisite de façon philharmonique les thèmes des musiques de jeux vidéo.
 
ActuSF : Vous proposez également des places gratuites pour le samedi pour ceux qui les retirent en avance. C'est une volonté de rendre accessibles le salon à tous ? Est-ce que ce n'est pas difficile de trouver le bon équilibre entre les entrées gratuites et les payantes dans ce genre d'évènement ?

Guillaume Besançon :
Ce qu’on a voulu faire, c’est un évènement organisé par la communauté pour la communauté. Ça veut dire que toutes les animations dans le salon sont organisées gracieusement par des fans ou des associations. Faire une entrée gratuite allait dans cet esprit. Mais, oui, l’équilibre financier reste précaire. C’est pour ça que cette année ce sont seulement les 3000 premières entrées qui sont gratuites. Ensuite, ça va, c’est 5 euros seulement, et 10 euros sur place.

ActuSF : Deux salons fantastiques en 2017, mais aussi deux lieux. Pourquoi ne pas avoir gardé un lieu commun pour les deux évènements ?

Guillaume Besançon : C'est compliqué d’avoir des disponibilités auprès des grandes salles à Paris. On n’a pas eu beaucoup de choix. Et puis en mai ce sera plus proche pour ceux qui viennent de l’est, en novembre pour ceux qui viennent de l’ouest. Le Salon Fantastique vient à vous !
 
Photo Dalien E.

ActuSF : Le Salon Fantastique 5.2 se tiendra du 3 au 5 novembre 2017 à l'Espace Champerret, cette fois sur le thème Merveilles. Est-ce encore trop tôt, ou pouvez-vous déjà nous en dire un mot ?

Guillaume Besançon : Avant de décider de faire deux salons par ans, on avait décidé que le thème de 2017 serait Monstres & Merveilles. Du coup, on l’a splitté, Monstre pour mai, Merveille pour Novembre. En mai, le Monstrueux Concours de Costume portera sur Monstres & Vilains. En novembre, le Merveilleux Concours de Costume sur Merveille & Magie, avec une finale de l’année Monstres vs Merveilles.

ActuSF : Le mot de la fin, il est à vous : que voulez-vous dire à ceux qui hésitent encore à franchir les portes du Salon Fantastique ?

Guillaume Besançon : N’allez pas au Salon Fantastique. Comme disait un très vieil ami : « Nous sommes des gens simples et tranquilles, et nous n'avons que faire d’aventures. Ce ne sont que de vilaines choses, des sources d'ennuis et de désagréments ! Elles vous mettent en retard pour le dîner ! Je ne vois vraiment pas le plaisir que l'on peut y trouver. »

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?