C'est en 1974 que Joëlle Wintrebert, auteure de science-fiction bien connue (Chromoville, Les Olympiades truquées, La Créode et autres récits futurs, et cætera), et Henri Lehalle, professeur de psychologie et auteur d'essais sur la question, ont réalisé L'Amie-nuit. Toutefois, ce recueil de poèmes et de photographies n'a, à l'époque, pas fait l'objet d'une publication. L'éditeur intéressé par le projet, Éric Losfeld, spécialisé en bandes dessinées et périodiques avant-gardistes pour adultes, connut en effet les affres de la censure. Ce n'est donc qu'en 2010, par l'intermédiaire de l'association la-cOOp.org, que le projet de Joëlle Wintrebert et Henri Lehalle a donc pu voir le jour.
Un exploration entre fascination et effroi d'une sensualité émanant de situations fantastiques
L'Amie-nuit , au travers de ses photographies et des textes qui les accompagnent, invite le lecteur à la découverte d'un univers poétique où le corps tient une place centrale. Mais bien souvent, ce corps est sous le joug de l'esprit, qui vagabonde, se perd dans les méandres des rêves, voire des cauchemars. Un corps qui se transforme face à l'expérience d'une nature luxuriante de vie végétale ou minérale, d'un environnement maritime baignée dans une nuit qui recèle bien des mystères. La conscience, pourtant, s'épanouit à la lumière de la Lune, au contact d'êtres étranges : gorgone, Arachné, Polyphème... Elle explose au contact d'une sensualité affirmée, peu contenue.
Les photographies qu'illustrent les vingt-neuf poèmes qui composent L'Amie-nuit, parlent d'elles-mêmes. Joëlle Wintrebert et Henri Lehalle y posent à demi ou entièrement nus, dans des rivages rocheux, des forêts où la lumière filtre entre les feuillages, de décors intérieurs envahis de toiles d'araignées vaporeuses, où les corps s'enfoncent, où ils fondent littéralement.
Sans être forcément d'une qualité égale, ces prises de vue où la lumière, la mise en scène des auteurs et les cadrages habiles évoquent sans mal des situations et des personnages qui trouvent parfaitement leurs pendants dans les poèmes... ou parfois pas du tout. Joëlle Wintrebert et Henri Lehalle entraînent alors le lecteur sur des terrains inquiétants, surprenants, effrayants ou fascinants.
Avec L'Amie-nuit, le couple montpellierain réussit son pari : faire rêver le lecteur avec des poèmes et des images de qualité. Il y a de cela trente-cinq ans, il était dommage que le livre ne paraisse pas. Maintenant que c'est chose faite, même avec une diffusion restreinte, il est enfin possible de l'apprécier et de s'évader aux côtés des auteurs.
Un exploration entre fascination et effroi d'une sensualité émanant de situations fantastiques
L'Amie-nuit , au travers de ses photographies et des textes qui les accompagnent, invite le lecteur à la découverte d'un univers poétique où le corps tient une place centrale. Mais bien souvent, ce corps est sous le joug de l'esprit, qui vagabonde, se perd dans les méandres des rêves, voire des cauchemars. Un corps qui se transforme face à l'expérience d'une nature luxuriante de vie végétale ou minérale, d'un environnement maritime baignée dans une nuit qui recèle bien des mystères. La conscience, pourtant, s'épanouit à la lumière de la Lune, au contact d'êtres étranges : gorgone, Arachné, Polyphème... Elle explose au contact d'une sensualité affirmée, peu contenue.
Les photographies qu'illustrent les vingt-neuf poèmes qui composent L'Amie-nuit, parlent d'elles-mêmes. Joëlle Wintrebert et Henri Lehalle y posent à demi ou entièrement nus, dans des rivages rocheux, des forêts où la lumière filtre entre les feuillages, de décors intérieurs envahis de toiles d'araignées vaporeuses, où les corps s'enfoncent, où ils fondent littéralement.
Sans être forcément d'une qualité égale, ces prises de vue où la lumière, la mise en scène des auteurs et les cadrages habiles évoquent sans mal des situations et des personnages qui trouvent parfaitement leurs pendants dans les poèmes... ou parfois pas du tout. Joëlle Wintrebert et Henri Lehalle entraînent alors le lecteur sur des terrains inquiétants, surprenants, effrayants ou fascinants.
Avec L'Amie-nuit, le couple montpellierain réussit son pari : faire rêver le lecteur avec des poèmes et des images de qualité. Il y a de cela trente-cinq ans, il était dommage que le livre ne paraisse pas. Maintenant que c'est chose faite, même avec une diffusion restreinte, il est enfin possible de l'apprécier et de s'évader aux côtés des auteurs.