Né en 1950 au Vietnam, Vink a d’abord étudié à Saigon puis à Liège avant de se lancer dans les années 80 dans la bande dessinée. Travaillant à l’aquarelle, son grand œuvre se nomme pour l’instant Le Moine fou (10 tomes), vaste récit initiatique et dépaysant d’une jeune orpheline découvrant un art martial interdit. Depuis quelques mois, Vink semble avoir tourné la page pour s’attaquer à un nouveau projet : Le Passager.
Lost in translation
Alors qu’il se trouvait à Sao-Paulo, Charles se réveille brutalement dans le premier tome dans un monde bien différent de la Terre. Un monde féerique plein de magie et d’êtres fantastiques que Charles essaie pourtant de quitter par tous les moyens pour revenir chez lui. Guidé par la belle Miija, il espère trouver le magicien Grauko et avec lui un passage pour retourner sur notre planète. Mais ses amis dans cette quête ne sont peut-être pas ceux qu’il croit…
Un peu de magie, d’espièglerie…
Le Passager fait partie de ces albums aux caractéristiques graphiques assez marquées. Les aquarelles de Vink plairont ou déplairont aux lecteurs au premier coup d’œil. En effet, sa manière de dessiner ses personnages est étonnante. Pour l’histoire, on est ici en territoire connu. Il y a un peu de Peter Pan dans ce décor magique plein de poésie. Malheureusement, le scénario est un peu trop édulcoré. Il plaira sans doute aux enfants mais les adultes devraient s’en lasser assez vite. « Gentillet » est le terme qui convient. Fade pourrait en être un autre. Bref, rien de bien sensationnel. Même si la petite surprise finale vous donnera peut-être envie de lire la suite.
La chronique de 16h16