Jeanne DuPrau ne se définit pas comme « écrivain ». Elle écrit, c'est tout. Elle a aussi été professeur d'anglais en Californie, éditeur et a travaillé pour Apple. Aujourd'hui, elle se contente de cultiver son jardin avec son chien et de créer des histoires (que son chien refuse de lire). Elle a créé un univers particulier autour de la cité d'Ember, qu'elle a exploré en quatre tomes, dont les deux premiers – La Cité de l'Ombre et Le Peuple d'En Haut – ont été traduits en français.
Un monde fermé
La cité d'Ember vit sur elle-même. Elle existe seule au milieu de l'obscurité permanente qui l'entoure. Sans l'électricité et le contenu des magasins, les habitants seraient depuis longtemps morts de faim et de peur dans le noir. Cela fait plusieurs siècles que la cité a été construite par les Bâtisseurs sur lesquels personne ne sait rien.
Bien que conçue pour durer, la ville est en mauvais état ; les magasins se vident et la lumière s'éteint de plus en plus souvent, provoquant des crises d'angoisse dans la population. Dans cet univers clos et au bord de l'effondrement, Doon et Dina, deux jeunes adolescents, vont trouver la clé vers l'Ailleurs. Un plan pour sortir de la cité de l'ombre.
Mais pour aller où ? Et pourquoi les Bâtisseurs ont-ils inventé Ember ?
Simple et attachant
J. DuPrau écrit avec un art consommé. Elle dessine avec légèreté et précision cette étrange cité amnésique qui survit sans rien savoir de ce qui l'entoure ni de sa destination programmée. Les caractères des personnages sonnent juste, nous attachant à leurs pas, à leurs doutes et à leurs espoirs.
Depuis les enfants rêveurs et inconscients jusqu'au pire des profiteurs, chacun a sa place dans le drame qui se prépare, cette implosion d'une société close et sclérosée. Rien n'est laissé au hasard et la mécanique imaginée pour faire fonctionner ce terrible huis clos est sans faille.
Profond et perturbant
Bien qu'il s'agisse d'un roman pour la jeunesse, l'auteur ne s'est pas contenté de raconter une belle aventure. Il y a plus que l'histoire de deux ados rebelles cherchant une porte de sortie hors du monde que leur ont construit les adultes.
Il y a une réflexion sur l'Homme, sur ses pulsions et ses qualités. DuPrau s'attache à nous montrer nos propres absurdités, nous plaçant face à des situations qui, bien que hors-norme, nous poussent à nous interroger. Des Bâtisseurs inhumains capables du terrible choix qui a mené à l'existence d'Ember, jusqu'aux habitants vivant au jour le jour sans se poser de question, chacun nous renvoie à nous-mêmes et à cette question : jusqu'où pouvons nous aller pour survivre ?
Un monde fermé
La cité d'Ember vit sur elle-même. Elle existe seule au milieu de l'obscurité permanente qui l'entoure. Sans l'électricité et le contenu des magasins, les habitants seraient depuis longtemps morts de faim et de peur dans le noir. Cela fait plusieurs siècles que la cité a été construite par les Bâtisseurs sur lesquels personne ne sait rien.
Bien que conçue pour durer, la ville est en mauvais état ; les magasins se vident et la lumière s'éteint de plus en plus souvent, provoquant des crises d'angoisse dans la population. Dans cet univers clos et au bord de l'effondrement, Doon et Dina, deux jeunes adolescents, vont trouver la clé vers l'Ailleurs. Un plan pour sortir de la cité de l'ombre.
Mais pour aller où ? Et pourquoi les Bâtisseurs ont-ils inventé Ember ?
Simple et attachant
J. DuPrau écrit avec un art consommé. Elle dessine avec légèreté et précision cette étrange cité amnésique qui survit sans rien savoir de ce qui l'entoure ni de sa destination programmée. Les caractères des personnages sonnent juste, nous attachant à leurs pas, à leurs doutes et à leurs espoirs.
Depuis les enfants rêveurs et inconscients jusqu'au pire des profiteurs, chacun a sa place dans le drame qui se prépare, cette implosion d'une société close et sclérosée. Rien n'est laissé au hasard et la mécanique imaginée pour faire fonctionner ce terrible huis clos est sans faille.
Profond et perturbant
Bien qu'il s'agisse d'un roman pour la jeunesse, l'auteur ne s'est pas contenté de raconter une belle aventure. Il y a plus que l'histoire de deux ados rebelles cherchant une porte de sortie hors du monde que leur ont construit les adultes.
Il y a une réflexion sur l'Homme, sur ses pulsions et ses qualités. DuPrau s'attache à nous montrer nos propres absurdités, nous plaçant face à des situations qui, bien que hors-norme, nous poussent à nous interroger. Des Bâtisseurs inhumains capables du terrible choix qui a mené à l'existence d'Ember, jusqu'aux habitants vivant au jour le jour sans se poser de question, chacun nous renvoie à nous-mêmes et à cette question : jusqu'où pouvons nous aller pour survivre ?