Séduits par la collection Royaumes perdus qui a publié des récits revisitant des pages merveilleuses du patrimoine imaginaire mondial aussi variées que les légendes japonaises, les contes de Grimm , les Mille et Une Nuits et les mythes mayas, c’est avec curiosité que nous nous sommes jetés sur ce nouveau volume consacré aux traditions des chasseurs-guerriers de l’ouest africain, signé Christian Vilà : La Grande Alliance
Sur la piste des esclavagistes
Toumani vit en 1700 av. JC. Orphelin de père, il voit sa vie bouleversée par la mort violente de sa mère et de Bintou, sa sœur de cœur. Il n’a que 13 ans. Ce jour-là, il tue de ses mains le lion responsable de son malheur et gagne, d’un coup, un surcroît de maturité et le privilège d’être considéré comme un chasseur à part entière. Un Donsò.
Lorsque, quelques années plus tard, une jeune fille de son village est enlevée par des esclavagistes, il se lance, sans hésiter à leur poursuite, même en découvrant que des êtres maléfiques surgis des plus terribles récits des conteurs prêtent main forte à ses ennemis.
Toumani n’a d’autre choix alors que d’affronter « le lieu redoutable où sont les ancêtres » ainsi que la mort qui rode à cet endroit.
Une Afrique de légendes
Conformément à la charte des romans de la collection, c’est dans une légende que nous emporte Christian Vilà avec l’aventure du jeune chasseur. Le destin, dès le départ semble marquer Toumani du sceau réservé aux héros. Il est capable de se mettre en transe pour entrer en contact avec les esprits des animaux et des humains. Les innommables monstres qu’il doit combattre sont quasi invincibles et se déplacent sur des montures terrifiantes : les gonbos, sortes d’antilopes géantes. Toumani est doté d’une adresse hors du commun. Il plaît aux femmes et peut conclure des pactes avec les animaux. La bataille qu’il doit mener se passe donc aussi bien dans le monde physique que dans celui des esprits.
Une région de souffrances
Pour autant, l’Ouest africain présenté par l’auteur est douloureusement réel. L’esclavage n’a, hélas, rien d’une invention. Les aspects politiques de la vie dans les villages, l’envie, la haine, les alliances, tout cela correspond à des réalités. C’est aussi le cas des accidents de chasse, du traitement réservé aux femmes, des rigueurs de la sécheresse et du rapport au spirituel de tous ces gens appelés à occuper une place bien précise dans leur société. Grâce à de menus détails, on embrasse facilement l’ambiance et les préoccupations des chasseurs et de leurs compatriotes.
Un récit envoûtant
Du surnaturel, des sentiments humains aussi divers que l’amour, la haine, la cruauté, la fierté, la peur, ... Autant d’ingrédients pour faire de ce roman un voyage envoûtant vers l’imaginaire de l’ouest-Afrique. La Grande Alliance remplit son contrat. On apprend petit à petit, grâce au glossaire, un monde, des croyances. On tremble, on sourit, on triomphe avec les héros. En fin de lecture, il serait vain de penser résolus tous les mystères de cette région et de ses légendes. C’est une curiosité dévorante qui s’empare du lecteur. Adulte ou enfant. À lire d’urgence !
Sur la piste des esclavagistes
Toumani vit en 1700 av. JC. Orphelin de père, il voit sa vie bouleversée par la mort violente de sa mère et de Bintou, sa sœur de cœur. Il n’a que 13 ans. Ce jour-là, il tue de ses mains le lion responsable de son malheur et gagne, d’un coup, un surcroît de maturité et le privilège d’être considéré comme un chasseur à part entière. Un Donsò.
Lorsque, quelques années plus tard, une jeune fille de son village est enlevée par des esclavagistes, il se lance, sans hésiter à leur poursuite, même en découvrant que des êtres maléfiques surgis des plus terribles récits des conteurs prêtent main forte à ses ennemis.
Toumani n’a d’autre choix alors que d’affronter « le lieu redoutable où sont les ancêtres » ainsi que la mort qui rode à cet endroit.
Une Afrique de légendes
Conformément à la charte des romans de la collection, c’est dans une légende que nous emporte Christian Vilà avec l’aventure du jeune chasseur. Le destin, dès le départ semble marquer Toumani du sceau réservé aux héros. Il est capable de se mettre en transe pour entrer en contact avec les esprits des animaux et des humains. Les innommables monstres qu’il doit combattre sont quasi invincibles et se déplacent sur des montures terrifiantes : les gonbos, sortes d’antilopes géantes. Toumani est doté d’une adresse hors du commun. Il plaît aux femmes et peut conclure des pactes avec les animaux. La bataille qu’il doit mener se passe donc aussi bien dans le monde physique que dans celui des esprits.
Une région de souffrances
Pour autant, l’Ouest africain présenté par l’auteur est douloureusement réel. L’esclavage n’a, hélas, rien d’une invention. Les aspects politiques de la vie dans les villages, l’envie, la haine, les alliances, tout cela correspond à des réalités. C’est aussi le cas des accidents de chasse, du traitement réservé aux femmes, des rigueurs de la sécheresse et du rapport au spirituel de tous ces gens appelés à occuper une place bien précise dans leur société. Grâce à de menus détails, on embrasse facilement l’ambiance et les préoccupations des chasseurs et de leurs compatriotes.
Un récit envoûtant
Du surnaturel, des sentiments humains aussi divers que l’amour, la haine, la cruauté, la fierté, la peur, ... Autant d’ingrédients pour faire de ce roman un voyage envoûtant vers l’imaginaire de l’ouest-Afrique. La Grande Alliance remplit son contrat. On apprend petit à petit, grâce au glossaire, un monde, des croyances. On tremble, on sourit, on triomphe avec les héros. En fin de lecture, il serait vain de penser résolus tous les mystères de cette région et de ses légendes. C’est une curiosité dévorante qui s’empare du lecteur. Adulte ou enfant. À lire d’urgence !