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Le billet de Jean-Luc Triolo - 17
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Le billet de Jean-Luc Triolo - 17

Je commencerai ce nouveau bulletin par une valeur sûre : Jean-Louis Fetjaine, dont les éditions Pocket publient Les Chroniques des elfes : Intégrale, une série retraçant les événements s'étant produits avant la fameuse Trilogie des elfes qui a déboulé dans le domaine de la fantasy francophone comme un ovni littéraire encensé par la critique, permettant à son auteur d'être reconnu comme l’un des meilleurs représentants du genre et de toucher un innombrable public. Le premier tome, intitulé Lliane, nous ramène à une époque où les hommes avaient oublié les anciens dieux et vénéraient un être supplicié sur une croix. Frère Edern et ses ouailles s’aventurèrent dans la Forêt, le domaine séculaire du peuple de Dana mais les archers elfes les massacrèrent. Seul Maheolas, un jeune moine, échappa à la tuerie. Après une pénible errance dans ces bois Eliande, il est capturé par les elfes de Cill Dara et placé sous la garde du druide Gwydion. Dirigé par Arianwen, la reine des elfes, le conseil du peuple de Dana aurait décidé sa mort si Gwydion ne s’y était pas opposé. En effet, en jetant les runes, il a découvert que le destin de Maheolas est étroitement lié à celui de Lliane, la propre fille de la reine, et que de leur sort dépendra l’avenir du monde. Un monde où résonnent désormais les rumeurs de guerre. Et pour les elfes, la principale menace n'est plus représentée désormais par l’avancée des hommes guidés par leur nouvelle religion mais plutôt par d’énormes loups noirs qui attaquent leurs clans de chasse. Ceux-ci sont guidés par les kobolds, les hommes-chiens, maîtres des grands loups de guerre. Âmes noires des loups, ces derniers sont la voix de Celui-qui-ne-peut-être-nommé, et leur réapparition en grand nombre annonce le retour de cette créature de l’En Dessous désireuse de plonger le monde dans d’insondables ténèbres. Bientôt des hordes de monstres, loups, kobolds, orcs et autres créatures démoniaques se répandent à travers les bois en une intarissable armée contre laquelle les humains sont impuissants. Le prince Pellehun les combat sans merci dans le bourg de Bassecombe envahi et ravagé. Tandis qu’il attend avec appréhension les renforts venus de Loth avec à sa tête son père le roi Kern, qui se dirige tout droit dans le piège tendu par les monstres, il envoie les derniers survivants de sa troupe dans les montagnes, afin de rejoindre Seuil-des-Roches, le village des barbares des Marches. Pendant ce temps les elfes d’Ellande, conduits par le roi Morvryn et la reine Arianwen, livrent une féroce bataille contre l’armée des Terres Noires. Mais Lliane disparaît au cours de l’affrontement, ainsi que le moine Maheolas, qui s’est échappé et qui, capturé par les orcs, a fini par s’agenouiller devant Celui-qui-ne-peut-être nommé. Le second volet, L'Elfe des Terres Noires, nous invite à retrouver Lliane, princesse héritière des elfes d’Eliande. Retenue prisonnière au sein des Terres Noires, chasse gardée de Celui-qui-ne-peut-être-nommé, elle doit se familiariser avec les mœurs cruelles de ses habitants, si elle veut survivre. Mais elle fait mieux, elle découvre peu à peu un d’humanité dans les orcs et les gobelins. Créatures réelles, et non uniquement êtres magiques surgis du néant, ils naissent, grandissent, se nourrissent, dorment au sein d’une organisation sociale qui leur est propre, avec des villes, comme la ténébreuse cité d’Omkünz où la princesse héritière est détenue en même temps que le moine novice Maheolas. Au fil des rencontres de Lliane, on apprend que ces créatures maléfiques peuvent également éprouver des sentiments. C’est donc sur certains d’entre eux qu’elle s’appuiera pour préparer son évasion afin de rejoindre un monde où le contexte belliqueux se durcit car les hommes et les elfes s’apprêtent à y livrer une nouvelle bataille. Un monde où Dubricius, l’évêque de Logres, cherche à engager Pellehun, le fils du roi Ker, dans sa croisade fanatique contre les hérétiques, incluant les elfes, sensés détenir le Graal, dans le même panier que les créatures du ténébreux royaume de Lug. Alors que Celui-qui-ne-peut-pas-être-nommé semble posséder un esprit d’ouverture qui pourrait rallier à sa cause des elfes et même des hommes. Un seul peuple pour un seul dieu, la doctrine prônée par Lug s’apparente à celle d’Hitler et de ses Nazis qui, avant de déferler sur l’Europe, avait su séduire les foules par des arguments autres que la violence pure (égalité sociale, justice territoriale, etc.). De son côté l’Évêque brandit l’étendard d’une croisade destinée à éradiquer toute forme de survivance païenne et tout foyer d’hérésie en devenir, incluant l’extermination des humains réfractaires et des elfes, bien entendu. Unifier les peuples et soumettre le monde dans la douleur et le sang, tel est le but avoué des adorateurs de Lug. Un objectif que partagent le Prince des Hommes et les plus hautes autorités de l’Église, chacun d’entre eux étant prêt à toutes les bassesses, à toutes les trahisons et à toutes les ignominies pour y parvenir. Les plus improbables alliances naîtront donc dans le second tome de cette série dont l’intrigue se déroule telle une judicieuse partie d’échec traversée par des personnages en devenir du prochain triptyque et par d’autres qui n’apparaîtront pas dans la Trilogie des elfes, et qui vivent ici des histoires parallèles. Enfin, Le Sang des Elfes vient conclure cette nouvelle et remarquable trilogie. Évadée des Terres Noires, Lliane a été recueillie par les Nains. Chez eux, elle a rencontré le roi Troïn qu’elle s’est efforcée de convaincre que seule une alliance des peuples en péril pourrait permettre de contrer les projets d’invasion de Celui-qui-ne-peut-être-nommé. D’autant plus que ces derniers seront en première ligne lorsque les troupes d’orcs et de gobelins déferleront sur le monde. De retour chez les siens, Lliane devient logiquement la reine des elfes. L’alliance des trois peuples semble en bonne voie, mais la mort subite du roi Ker compromet sa réalisation. Son fils Pellehun qui l’a remplacé à la tête du royaume de Logres doit en effet beaucoup à Dubricius, le puissant évêque qui prône une hégémonie des hommes sur les autres races. Désormais c’est sur les épaules de Lliane que repose la survie de cette primordiale coalition. Et le temps presse, car les hordes démoniaques sont passées à l’attaque. Déjà, elles déferlent sur la forteresse d’Agor-Dôl où les nains leur offrent une héroïque résistance, se sacrifiant ainsi pour le salut des hommes des plaines et des elfes de la forêt d’Eliande. Ce sont ensuite les elfes qui subiront le second assaut. Galvanisés par la mort de leur souveraine Arianwen, ils plient mais ne rompent pas face à la furie des troupes démoniaques. Fascinés par leur courage et persuadés avec patience et diplomatie par l’active nouvelle reine, les hommes finiront par se joindre à eux afin de combattre leurs mortels ennemis, bientôt rejoints dans cette bataille de la dernière chance par les valeureux nains de Torïn. Complétant à merveille son tour horizon des divers peuples de son monde, agrandissant sa galerie de personnages et apportant la dernière touche aux intrigues nouées dans les précédents tomes, Jean-Louis Fetjaine, en conteur émérite, nous délivre un récit épique qui plante les bases de son fascinant univers déjà exploité dans sa célèbre Trilogie des elfes. Un peu à la manière d’un érudit découvrant sur les rayonnages de la bibliothèque d’un monastère un vieux manuscrit aux pages poussiéreuses, nous plongeons dans ce livre qui nous entraîne aux racines d’une histoire légendaire dont les soubresauts n’ont pas encore fini d’agiter les mondes des elfes, des hommes et des nains et dont certaines pages ne sont pas sans entretenir un rapport étroit avec des morceaux de notre propre Histoire encombrée par son lot d’horreur. Nullement gêné par le fait de décrire un monde dont la fin a déjà été abordée dans la série précédente, Jean-Louis Fetjaine prend un malin plaisir non à raconter comment les personnages meurent, mais comment ils deviennent des acteurs-clés du récit. En cela il rejoint la longue liste des créateurs de préquelles, Elric des dragons pour l’Elric de Moorcock, les préquelles au Larmes d’Artamon de Sarah Ash, celles des Chroniques de Dragonlance de Weis et Hickman, ou de Robin Hobb avec Retour au pays pour les cycles de L’Assassin Royal et des Aventuriers de la mer pour ne citer qu’eux…, et nous confirme, une fois de plus, son immense talent d’écrivain.
 
 
Je poursuivrai avec Reines et Dragons, le nouveau recueil issu des Imaginales 2012 concocté par Sylvie Miller et Lionel Davoust et publié par les éditions Mnémos. De leur passionnante préface j’ai noté certains extraits auxquels j’adhère totalement. D’abord cette définition de la fantasy en tant que littérature ouvrant vers le rêve, l’enchantement du monde et le domaine merveilleux des désirs enfouis. Puis leur approche de l’une de ses figures les plus emblématiques, le dragon, en tant que symbole du chaos primordial, celui que les anciens cartographes utilisaient à travers la formule Hic sunt dracones (ici, il y a des dragons) pour désigner des territoires inexplorés générateurs de légendes et propices à toutes sortes d’aventures. Enfin cette idée remarquable d’opposer les augustes cracheurs de feu à un symbole aussi ancien, celui d’un archétype féminin par excellence, la reine, souveraine d’une nation (Cléopâtre, Victoria) ou de territoires invisibles (Titania, la Reine de Cœur d’Alice au pays des merveilles, etc..) qu’il affronte, subjugue, ou finit par dévorer. Douze confrontations de ces figures mythiques sont présentées au sein de ce recueil à travers six femmes et six hommes, ou, si l’on veut, six reines et six dragons. Des approches multiples et diversifiées qui empruntent aux voies labyrinthiques du dense univers de la fantasy. Le conte, tout d’abord, avec "Le dit du Drégonjon et de son Elfrie" de Chantal Robillard, variation de Riquet à la Houppe (ici Riquet le Huppé) déclinée en forme de poésie. "Chuchoteurs de dragon" de Thomas Geha offre un regard un peu moins conventionnel avec une jeune reine choisie par un dieu dragon invisible, grâce à l’Enflamme apparue sur son corps, et forcée d’obéir à ses directives confiées lors de ses rêves. Une reine qui, par amour pour Malwenn le maître d’armes, va s’opposer au terrible ordre des Chuchoteurs qui entretiennent des relations de maître à esclaves avec le dragon, mais pas dans le sens qu’on le présume. "Ophëa" de Adrien Tomas nous renvoie vers un classicisme plus médiéval avec un affrontement entre des chevaliers et un dragon pour la conquête d'une reine, qui débouche cependant sur une fin plutôt inattendue. Avec "Au cœur du dragon", Anne Fakhouri déroule un récit initiatique plein d'amour et de passion que nous suivons à travers les yeux, les peurs et les émois de Jil, la jeune apprentie grimpeuse. Justine Niogret, à travers "La grande déesse de fer de la miséricorde", nous parle de l'étrange chasse à la grosse baleine que mène Reine et son compagnon le Dragon blanc dans un port aux teintes de fin de monde, le tout chargé d'une écriture sensuelle et percutante que l'on a déjà pu découvrir dans son roman Chien du Heaume (éditions Mnémos) qui a reçu le prix Imaginales et le Grand Prix de l’Imaginaire. Pierre Bordage n'est plus à présenter, son cycle de Rohel ou la série des Guerriers du Silence, pour ne citer qu'eux, on suffit à asseoir son image de talent reconnu des écrivains français tournés vers les territoires de l'imaginaire. "Morflam" nous invite à suivre le voyage épique de Hoguilde, la reine vierge, partie combattre le dragon qui ravageait son pays et destinée à apprendre de fascinantes révélations sur elle-même qui la conduiront à une victoire acquise sans verser de sang. "Azr'Khila" offre l'exemple de l'une des multiples facettes du talent de Charlotte Bousquet à qui nous devons de brillants cycles de fantasy (Le Cœur d'Aramantha chez Nestiveqnen, L’Archipel des Numinées chez Mnémos) et nous plonge dans un univers barbare de razzias et de pillages d'où émerge la sanglante magie de Yaaza l'aïeule gardienne de chèvre. "Où vont les reines" du jeune auteur suisse Vincent Gessler nous laisse pénétrer sur la pointe des pieds au cœur de la vallée des dragons sur les traces d'une étrange symbiose entre les reines d'Akhit et ces êtres légendaires, si puissants et vulnérables à la fois. Avec "Le monstre de Wersterham", Éric Wietzel, bien connu des amateurs de fantasy grâce à sa trilogie d'Elamia paru chez Bragelonne nous renseigne sur la candeur de certains dragons et sur la perversité de l'espace humaine, souveraine comprise. "Under a Lilac Tree" de Mathieu Gaborit, l'auteur de nombreux cycles majeurs de la fantasy francophone (Les Chroniques des Féals, Abyme, Les Chroniques des Crépusculaire) nous convie dans le monde de la fantasy urbaine sur les traces d'une Éveilleuse et dans le Paris de Belleville où le Dragon cherche éternellement une muse pour en faire sa Reine. Natalie Dau, la créatrices des envoûtants Contes myalgiques (Éditions Griffes d'Encre) nous ouvre avec "Cet œil brillant qui la fixait" les portes d'un monde de métamorphoses à travers l'histoire de la troublante Gwendolyne et de Tiainrug, le dragon sentimental, englués dans un conflit où chaque camp disposait de sa Créature pour gagner les batailles. Le tout sous fond d'envolée lyriques avec dragon céleste, homme-lune et femme-soleil. Enfin "Les sœurs de la Tarasque" confirme le talent de Mélanie Fazi (Trois pépins de fruits morts, Arlis et les forains, éd. Nestiveqnen) pour tremper sa plume dans un fantastique empreint d’émotions et de pulsions charnelles. Elle nous invite à pénétrer dans le huis clos d'un couvent où de jeunes novices découvrent peu à peu quel sera leur sort, elles qui doivent servir un Dieu Dragon, avec qui les habitants de leur île ont signé jadis un pacte, avant de finir livrée à son Avatar humain vers qui doit se tourner leur adoration. À moins que certaines d'entre elles en décident autrement. En tout un recueil réussit qui s'inscrit en droite ligne des précédents opus (Rois & Capitaines, Magiciennes & Sorciers, Victimes & Bourreaux, également publiés chez Mnémos) démontrant toute la richesse thématique de l'univers de la fantasy qui n'a pas fini de nous révéler toutes ses surprises et toute sa capacité d'émerveillement.
 
 
J’enchaînerai ensuite avec un petit livre pour la jeunesse d’Éric Sanvoisin, un auteur avec qui j’ai le plaisir il y a bien longtemps de participer au sommaire de fanzines depuis longtemps oubliés. Il nous propose ici La première flamme, premier tome d’une nouvelle série de fantasy pour la jeunesse, L’enfant-Dragon publié chez l’éditeur Auzou. Dans le monde d'Organd, les dragons vivaient jadis en bonne intelligence avec les hommes jusqu'à ce que Nocturne, l'homme-dragon amoureux de la princesse Aube, l'enlève à son père. Depuis, les deux races se livrent une féroce bataille. Dans le village de Céneri-el Gérei, le jeune Evraël, plutôt tourné vers la poésie que vers la bagarre, est pourtant prêt à croire son maître Codex qui lui assure que les dragons ne sont pas tous mauvais. Ce qui n'est pas du tout du goût de sa camarade de classe, la jeune Léna, la fille de Drako, le chasseur de dragons du village, et un véritable garçon manqué. Un jour, Evraêl découvre dans les marais un œuf de dragon qui ne tarde pas à éclore. Evraël veut protéger le petit animal, mais Léna prend les devants et tente d'amener le petit dragon à son père qui lui fera, pour sûr, subir un sort funeste. C'est là qu'arrive une dragonne revancharde venue chercher son petit. Avraël intervient juste à temps pour empêcher Léna d'être réduite en cendres. Une action qu'il risque bien de regretter, car la jeune fille n'est guère reconnaissante et risque bien de lui poser pas mal de problèmes, surtout lorsque son corps commence à être victime d'étranges transformations. Le premier volet d'une série de courts romans pour enfants qui ouvre le bal de la collection Pas à pas chez Auzou avec trois autres titres : Un petit frère non merci (Mymi Doinet), Bienvenue au refuge Kibikisa (Catherine Kalengula) et Les enquêtes d'Anatole Bristol (Sophie Laroche). On y retrouve toute la passion de l'auteur qui, tombé très tôt dans le chaudron du merveilleux, après avoir publié des nouvelles dans revues et fanzines, est passé au roman avec une prédilection pour le domaine de la jeunesse (Nathan, Casterman, Magnard, Hachette ou Flammarion). Il s'est associé ici à l'illustratrice Krystal Camprubi, largement influencée par l’univers de Tolkien et de la féerie, dont le travail offre une vision à la fois réaliste et colorée de ce monde hanté par le souvenir des dragons. De quoi attendre avec impatience la suite...
 
 
Enfin, je conclurai avec un petit clin d’œil à une collection qui a fait les beaux jours des apprentis rôlistes, je veux parler de la série « Un livre dont vous êtes de héros » chez Folio Junior de Gallimard Jeunesse. Pour les passionnés de fantasy dont je suis, les titres portant ce label résonnent toujours avec un parfum de nostalgie dans ma mémoire. Je revois sans peine les couvertures colorées des séries Défis Fantastiques, Loup Solitaire, Dragon d'Or, etc., couvertures qui d'ailleurs ont donné des cheveux blancs aux collectionneurs, étant donné le nombre de réimpressions (par exemple Le sorcier de la montagne de feu) sous des formats, voire des illustrations différentes. Cette fois Gallimard Jeunesse relance la série avec Le pirate de l’au-delà, un inédit grand format, tout en reprenant 4 titres de Défis Fantastiques et de Loup Solitaire. Dès lors, armé de l'inévitable crayon et d'une gomme, le lecteur est invité à s'engouffrer au cœur d'une aventure aux multiples rebondissements. Cependant, pour incarner le héros du livre, il lui faudra utiliser d'autres armes beaucoup plus efficaces car Cinnabar, le redoutable pirate, revenu d'entre les morts grâce à l'aide des Dévots de Quezkhari, est ivre de vengeance. Avec son équipage, les Pirates du Crâne Noir, il s'apprête à nouveau à rançonner les mers accompagné des disciples de Quezkhari, l'immonde divinité vaudou. Toutefois, ce malheur pourrait être votre chance, car Cinnabar a massacré toute votre famille quand vous étiez enfant et sa disparition vous avez privé l'une légitime vengeance. À présent, vous pouvez le traquer dans les pires endroits du monde et, en particulier, sur l'île du Squelette, là où doit s'accomplir le rituel qui sera l'ultime étape de sa résurrection, et qui le rendra invulnérable. En chemin, bien sûr, vous affronterez toutes sortes de périls, tels qu'un monstrueux chat à neuf queues, le terrible capitaine Veylarde, une flopée de créatures vaguement humanoïdes, des insectes géants et des sorciers en tous genres. De quoi stimuler votre imagination et votre sens de l'initiative au rythme d'un ouvrage qui fera le bonheur des amateurs de la collection et des fans de la série Pirates des Caraïbes.
 
 
Jean-Luc Triolo

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