Né en 1968, et d'abord journaliste et auteur de jeux de rôle, Pierre Pevel a publié son premier roman en 2001, entamant l'enthousiasmant cycle de Wielstadt, mélangeant fantasy, uchronie, romans de capes et d'épées et mystères de la Kabbale. La suite, les cycles Ambremer et des Lames du cardinal, aura été la confirmation de ses qualités d'auteur. Avec Haut-Royaume, il verse dans une fantasy plus classique (entendez par là moyenâgeuse)...
Le retour du banni...
Condamné malgré son innocence, Lorn a passé trois années dans une sinistre prison avant de revenir en grâce. Le roi a décidé de le rappeler pour le faire Chevalier du Trône d’Onyx à la surprise de tous. C'est un peu son dernier recours alors que son royaume est affaibli et promis à ses voisins par le biais de la reine négociant en secret dans son dos. Lorn va devoir rebâtir l'ordre dont il est désormais le chef, imposer son autorité et sauver son pays, tout en se rebâtissant lui-même après les tourments et les épreuves qui ont marqué son âme pendant sa captivité. Joli programme...
Du bien et du moins bien.
Le Chevalier est un roman qui commence mal. Très marqué par sa condamnation à tort, Lorn est à son retour à la cour un personnage tourmenté, sombre et colérique, que ses anciens amis, et notamment le prince, ont bien du mal à comprendre. Une entrée en matière qui, si elle est logique sur un plan scénaristique, est longue pour nous autres lecteurs. Et lorsqu'on a envie d'avoir un peu d'action, Pierre Pevel se lance dans une sorte de surenchère de péripéties qui nous laisse incrédule. Au cours d'une même nuit, notre héros échappera plusieurs fois à la mort, réveillera ses pouvoirs alors qu'il est sur le point d'y passer, survivra à une baignade dans un fleuve glacé, avant de discuter avec un clochard. Ça fait beaucoup pour un seul homme. À ce moment-là du roman, on a du mal à voir où l'auteur nous entraîne, d'autant que la configuration de son royaume est assez floue et l'intrigue politique plutôt maigre.
La suite est beaucoup mieux. À partir du moment où Lorn entreprend tout seul de rebâtir son ordre dissous, le roman acquiert un souffle intéressant, notamment lorsqu'il entend avec sa nouvelle petite équipe lutter contre la corruption de la milice dans sa ville et s'imposer comme une nouvelle force militaire et politique. Là, j'avoue avoir été enfin pris. Le reste m'a malheureusement laissé froid. Les autres personnages sont assez faibles par rapport à Lorn et le contexte global, notamment politique donc, n'est pas assez fouillé pour être vraiment intéressant. Ce premier tome est donc mi-figue mi-raisin, et finalement est une déception malgré de bons moments. Dommage...
Le retour du banni...
Condamné malgré son innocence, Lorn a passé trois années dans une sinistre prison avant de revenir en grâce. Le roi a décidé de le rappeler pour le faire Chevalier du Trône d’Onyx à la surprise de tous. C'est un peu son dernier recours alors que son royaume est affaibli et promis à ses voisins par le biais de la reine négociant en secret dans son dos. Lorn va devoir rebâtir l'ordre dont il est désormais le chef, imposer son autorité et sauver son pays, tout en se rebâtissant lui-même après les tourments et les épreuves qui ont marqué son âme pendant sa captivité. Joli programme...
Du bien et du moins bien.
Le Chevalier est un roman qui commence mal. Très marqué par sa condamnation à tort, Lorn est à son retour à la cour un personnage tourmenté, sombre et colérique, que ses anciens amis, et notamment le prince, ont bien du mal à comprendre. Une entrée en matière qui, si elle est logique sur un plan scénaristique, est longue pour nous autres lecteurs. Et lorsqu'on a envie d'avoir un peu d'action, Pierre Pevel se lance dans une sorte de surenchère de péripéties qui nous laisse incrédule. Au cours d'une même nuit, notre héros échappera plusieurs fois à la mort, réveillera ses pouvoirs alors qu'il est sur le point d'y passer, survivra à une baignade dans un fleuve glacé, avant de discuter avec un clochard. Ça fait beaucoup pour un seul homme. À ce moment-là du roman, on a du mal à voir où l'auteur nous entraîne, d'autant que la configuration de son royaume est assez floue et l'intrigue politique plutôt maigre.
La suite est beaucoup mieux. À partir du moment où Lorn entreprend tout seul de rebâtir son ordre dissous, le roman acquiert un souffle intéressant, notamment lorsqu'il entend avec sa nouvelle petite équipe lutter contre la corruption de la milice dans sa ville et s'imposer comme une nouvelle force militaire et politique. Là, j'avoue avoir été enfin pris. Le reste m'a malheureusement laissé froid. Les autres personnages sont assez faibles par rapport à Lorn et le contexte global, notamment politique donc, n'est pas assez fouillé pour être vraiment intéressant. Ce premier tome est donc mi-figue mi-raisin, et finalement est une déception malgré de bons moments. Dommage...