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Lectures de vacances - La sélection de Valentine Beau
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Lectures de vacances - La sélection de Valentine Beau

Quels livres emporter pour passer de bonnes vacances ?!

Cet été, toute l'équipe d'Actusf vous propose de découvrir ses titres préférés. Aujourd'hui, découvrez la sélection de Valentine Beau.

L'Enfant de poussière et La Peste et la Vigne, (Le Cycle de Syffe) de Patrick Dewdney Au Diable Vauvert, parce que c'est une fantasy extrêmement qualitative, qui m'a happée directement, que mon libraire m'a conseillée en me disant "il faut absolument que tu lises ça", et que je crois que je me suis attachée à Syffe comme à aucun autre perso depuis super longtemps. Enfin, l'attente de la suite est très dure (et j'ai pleuré comme jamais à la fin du T1).

La mort du roi et l’éclatement politique qui s’ensuit plongent les primeautés de Brune dans le chaos. Orphelin des rues qui ignore tout de ses origines, Syffe grandit à Corne-Brune, une ville isolée sur la frontière sauvage. Là, il survit librement de rapines et de corvées, jusqu’au jour où il est contraint d’entrer au service du seigneur local. Tour à tour serviteur, espion, apprenti d’un maître-chirurgien, son existence bascule lorsqu’il se voit accusé d’un meurtre. En fuite, il épouse le destin rude d’un enfant-soldat.

Ensuite, je choisis Stand Still and Stay Silent, de Minna Sundberg chez Akileos, parce que c'est une BD norvégienne, au départ un webcomics, que c'est hyper rafraîchissant, avec un style vraiment beau, apaisant, alors que l'histoire est vraiment stressante avec un peu d'horrifique - comme un beau rêve qui vire parfois au cauchemar.
Les personnages sont drôles et aussi hyper attachants, et je m'y identifie parfaitement, parce c'est un peu comme ça que je serais dans une situation "survival" d'exploration dans un monde hostile : pas douée.

90 ans ont passé depuis la grande maladie, et la plus grande partie du vieux monde a été oubliée et laissée à la merci des trolls, des bêtes et des géants. Une petite équipe d'explorateurs nordiques se lance dans la première mission de recherche officielle.

Et puis Peau d'Homme, scénarisé par Hubert et dessiné et colorisé par Zanzim, parce que c'est beau, une fable fantasmagorique sur la tolérance, qui doit toujours se battre contre l'obscurantisme et l'ignorance, la haine et la bêtise. Les dessins sont remplis de détails, drôles, intuitifs, bref ça m'a beaucoup parlé.
Un ouvrage à découvrir aux éditions Glénat.

Sans contrefaçon, je suis un garçon !

Dans l’Italie de la Renaissance, Bianca, demoiselle de bonne famille, est en âge de se marier. Ses parents lui trouvent un fiancé à leur goût : Giovanni, un riche marchand, jeune et plaisant. Le mariage semble devoir se dérouler sous les meilleurs auspices même si Bianca ne peut cacher sa déception de devoir épouser un homme dont elle ignore tout. Mais c’était sans connaître le secret détenu et légué par les femmes de sa famille depuis des générations : une « peau d’homme » ! En la revêtant, Bianca devient Lorenzo et bénéficie de tous les attributs d’un jeune homme à la beauté stupéfiante. Elle peut désormais visiter incognito le monde des hommes et apprendre à connaître son fiancé dans son milieu naturel. Mais dans sa peau d’homme, Bianca s'affranchit des limites imposées aux femmes et découvre l'amour et la sexualité.

La morale de la Renaissance agit alors en miroir de celle de notre siècle et pose plusieurs questions : pourquoi les femmes devraient-elles avoir une sexualité différente de celle des hommes ? Pourquoi leur plaisir et leur liberté devraient-ils faire l’objet de mépris et de coercition ? Comment enfin la morale peut-elle être l’instrument d’une domination à la fois sévère et inconsciente ?

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