District 9 de Neill Blomkamp (2009)
District 9 est le premier long-métrage du réalisateur Neill Blomkamp et adapté d'un court-métrage qu'il avait réalisé trois ans auparavant, Alive in Joburg.
1990. Des extraterrestres ont demandé asile à Johannesbourg après que leur vaisseau soit tombé en panne au dessus de la ville. D'abord accepté, puis installé dans un camp la frontière de la ville, leur refuge est devenu au bout de vingt années un ghetto. Les habitants sont de plus en plus hostiles à leur présence.
Les thématiques de District 9 et sa réalisation poussée à la créativité par des coupes budgétaires, en font un incontournable des films de science-fiction des années 2000. Parlant de l'Apartheid, de l'exclusion, de la xénophobie et du racisme, il est un film fer-de-lance d'anticipation sociale. Et il ne se déroule pas aux Etats-Unis.
Metropolis de Fritz Lang (1927)
Film muet de Fritz Lang, Metropolis est un long-métrage emblématique de l'expressionnisme allemand.
Au XXIe siècle, une métropole est gérée est dominée par des tyrans. Nantis, ils se prélassent à longueur de jour en exploitant une classe ouvrière au bord de la rupture, cachée dans les profondeurs de la terre. Un jour, un savant construit une femme-robot dont l'objectif est d'empêcher les travailleurs de se révolter.
Il s'agit d'un des tout premiers films de science-fiction, avec les thématiques de la robotisation et du transhumanisme. Son esthétique, inspirée de l'art déco et du futurisme, continue encore d'influencer des univers d'anticipation.
2001, l'Odyssée de l'espace de Stanley Kubrick (1968)
Les prémices de notre civilisation, le commencement.
Durant l'aube de l'humanité, un groupe de singes découvre un monolithe parfait dans son campement. Mais lorsque les primates le touchent, ils deviennent intelligents.
Kubrick envoie alors l’histoire de l’homme vers sa plus haute évolution, la conquête spatiale, tandis qu’un même monolithe est découvert dans le sous-sol lunaire. L’isolement, le vide sidérale, le manque de repère, jamais film n’aura aussi bien retranscrit les concepts propres à l’espace et à la conquête de la galaxie.
La conquête de notre univers restera-t-elle une utopie ?
(Re)découvrez quatre ans de travail pour cette suite de ballets de vaisseaux spatiaux sur fond de ciel noir et de Beau Danube bleu.
Premier contact de Denis Villeneuve (2016)
Denis Villeneuve, qui a récemment été aux commandes de Blade Runner 2049, et qui travaille actuellement sur l'adaptation de Dune, a commencé sa carrière dans la science-fiction avec l'atypique Premier Contact. Le long-métrage est adapté d'une nouvelle de Ted Chiang, intitulée L'Histoire de ta vie.
De mystérieux vaisseaux surgissent partout sur Terre. Alors qu'une tension militaire internationale grimpe en flèche, la linguiste Louise Banks et son équipe sont chargés d'éviter un drame. Pour cela, ils devront aller au plus près des aliens avec une mission : les comprendre.
Contemplatif, poétique, à la structure qui soulève des interrogation sur la thématique du temps, Premier Contact tisse sa trame narrative autour de la question de la langue. Salué par la critique comme le public, il est rapidement devenu un classique de la science-fiction.
Alien : le huitième passager de Ridley Scott (1979)
Dans l'espace, personne ne vous entendra crier. Ce slogan, utilisé pour la promotion du premier film de la licence Alien, est devenu aussi culte que l'oeuvre.
Arrivé pendant la vague de science-fiction initiée par Star Wars, le film de Ridley Scott a trouvé son public en mélangeant habilement l'horreur et la science-fiction. Naissance d'une licence, de nombreux films de réalisateurs divers ont suivi ce premier opus jusqu'au retour de Ridley Scott avec Prometheus et Alien : Covenant.
Mais Alien, le 8e passager a séduit et séduit toujours par sa maîtrise du huis-clos, son suspense horrifique et la création d'un monstre extraterrestre à l'esthétique unique, imaginé par Hans Ruedi Giger, le xénomorphe. Devenu mythe, le film est un incontournable de la science-fiction.
Matrix de Andy et Larry Wachowski (1999)
Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ?
Avec un postulat de départ fascinant, des décors volontairement décadents, et des effets visuels époustouflants, The Matrix offre un portrait intriguant de notre futur proche.
Le film, qui laisse sciemment des pistes inexploitées, laisse le champ libre à notre l'imagination.
Interstellar de Christopher Nolan (2014)
Insterstellar est un film qui divise. Visuellement époustouflant, avec un travail novateur sur la visualisation des trous noirs réalisé conjointement avec une équipe de scientifique, on lui reproche ses faiblesses de scénario.
Dans un futur proche, la Terre périclite, les cultures sont ravagées par des maladies et les hommes connaissent une grave crise alimentaire. Une équipe d'explorateurs spatiaux est envoyée en mission afin d'établir, parmi une liste d'exoplanètes, celle qui pourrait accueillir l'humanité. Pour ce faire, ils traverseront l'espace-temps en étant les tout premiers explorateurs à franchir un trou de ver.
Accompagné par la musique de Hans Zimmer, qui pour créer ces sons d'univers et ces tensions dramatiques a eu recours à des orgues, les scènes d'espaces et d'exoplanètes deviennent des expériences sensorielles à part entière.
Blade Runner de Ridley Scott (1982)
Dans les dernières années du 20e siècle, des milliers d'hommes et de femmes partent à la conquête de l'espace, fuyant les mégalopoles devenues insalubres.
Sur les colonies, une nouvelle race d'esclaves voit le jour : les répliquants, des androïdes que rien ne peut distinguer de l'être humain. Cependant, suite à une révolte, les répliquants de type Nexus 6, le modèle le plus perfectionné, sont désormais déclarés "hors la loi"...
Le scénario s'inspire assez librement du roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? écrit par Philip K. Dick, à qui le film est dédié.
Ce long-métrage de science-fiction fait parti des films du genre les plus marquants des années 1980.
La Planète des singes de Franklin J. Schaffner
La Planète des singes est à l'origine un roman de science-fiction, publié en 1963 par l'écrivain français Pierre Boulle.
On suit l’histoire de trois hommes, le capitaine George Taylor et les lieutenants John Landon et Thomas Dodge, qui explorent une planète lointaine similaire à la Terre, où les grands singes sont les espèces dominantes et intelligentes, alors que l'humanité est réduite à l’état animal.
A noter que est le roman est directement inspiré des travaux de Charles Darwin et revisite le darwinisme dans un cadre actualisé.
Parmi les anecdotes de tournage, les acteurs jouant les singes étaient obligés de garder leur maquillage pendant les pauses parce que cela aurait pris trop de temps pour les remaquiller !
Le Cinquième élément de Luc Besson (1997)
Egypte, 1914. Des extraterrestres récupèrent quatre pierres magiques, symboles des quatre éléments, jadis confiées à des prêtres. Avant de partir, les extraterrestres promettent que dans 300 ans, ils rapporteront les précieux cailloux. Au XXIIIe siècle, alors qu'ils font route vers la Terre, ils sont anéantis par la planète du Mal. Les habitants de ce monde maléfique, les Mangalores, s'emparent des pierres et foncent vers la Terre.
Dans un univers étrange et coloré, où tout espoir de survie est impossible sans la découverte du cinquième élément, un héros (Bruce Willis) affronte le mal pour sauver l'humanité.
Qui ne se souvient pas de la jolie Leeloo jouée par Milla Jovovich ?
Film survitaminé, Le Cinquième élément nous propose un combat mythologico-futuriste entre les forces du bien et du mal.Plongez dans un univers multiculturel et bigarré, surchargé de micro-détails surprenants et de personnages hauts en couleurs !