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Les Cendreux

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Date de parution : 24/08/2019  -  livre
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Les Cendreux

Frédéric Livyns est auteur de fantastique jouissant d’une reconnaissance certaine avec notamment à son actif, le prix Masterton 2012. Il signe ici un très court roman paru chez Nutty Sheep, maison d’édition spécialisée dans le format court et les littératures de la SFFF. Manifestement, d’après la couverture, il s’agit d’un énième récit autour de zombies : Frédéric Livyns parviendra-t-il à éviter l’écueil du "déjà-vu"?

Une question de survie.

Lucie est contrainte de sortir de son refuge protecteur pour s’aventurer à travers la ville en ruine et malfamée pour dégoter de l’insuline pour soigner son diabète. Personne ne sait ce qui s’est abattu sur la ville mais, face à la famine et aux cendreux affamés, tout n’est plus qu’une question de survie.

Alors, un énième récit de zombies? (Non)

Ce n’est pas parce que l’auteur les nomme cendreux que cela change tout. Et venant de découvrir, deux jours plus tôt, avec une certaine indifférence, le film Bienvenue à Zombieland, je n’étais pas très enclin à me replonger dans une histoire pleine d’actions peu crédibles où des hordes de zombies déchiquetés exploseraient sous les balles pendant que les protagonistes tentent un coup d’éclat pendant leur cavalcade effrénée vers l’antidote!

Eh bien nous sommes à des lieues de ce genre de scénario ! (Je remercie donc la personne qui m’a conseillé de le lire, car j’ai passé un bon moment).

En effet, d’une part le format court du récit, évite que l’on traîne sur des détails qui auraient pu être clichés, d’autre part, Livyns ne nous délivre pas un récit d’action délurée mais un récit crédible qui nous permet de nous immerger vraiment dans l’histoire.

J’ai presque eu le sentiment que la fin n’était pas écrite alors même que je lisais le roman. Rien n’est prévisible, rien n’est surfait. On avance en même temps que la protagoniste. Le personnage de Lucie d'ailleurs brille par sa pertinence et par ses imperfections crédibles : pas de Lara Croft ou de Daryl Dixon, et ça, ça fait du bien !

Je ne vais pas prendre trop de détours car, le roman étant court, difficile d’en dire plus. J’aimerais vous donner des exemples de tout ce qui fait la solidité de l’histoire et de ces personnages mais rien n’est anodin dans un si petit nombre de pages (environ 60).

Mais retenez l'essentiel : C'est un roman que vous aurez du mal à lire autrement qu’en une fois, un récit immersif, crédible et implacable.

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