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Les Enfants perdus

Pierre Schelle (Coloriste), Daniel Pecqueur (Scénariste), Nicolas Malfin (Dessinateur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 31/10/2007  -  bd
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Les Enfants perdus

Daniel Pecqueur est l'exemple d'une reconversion réussie d'ancien sportif. Ancien pilote notamment en Formule 3 et en Formule Ford, il a rencontré les éditions Dargaud alors qu'il cherchait des sponsors pour continuer à courrir. Il voulait alors utiliser l'image de Michel Vaillant. Il ne savait pas que cette rencontre était en fait le début de sa carrière de scénariste BD. Depuis, il a signé Cargal, Thomas Noland, Marrée Basse, Angela ou bien encore Tao Bang. Engagé dans cette série au long cours qu'est Golden City, il a imaginé une série paralèlle dans le même univers : Golden Cup, les aventures d'un jeune pilote de rallye participant à une course autour du monde complètement folle. A ses côtés, on trouve Nicolas Malfin qui signe avec Golden City sa première série.

La rédemption de Banks ?

Avec Mifa et les autres orphelins, Banks a redécouvert les joies d'une vie simple et paisible. Mais les affaires n'attendent pas et notre héros doit revenir prendre en main les rênes de sa société. Malheureusement, pendant son absence, les complots n'ont eux aussi pas cessé et certains exigent sa démission. Et pendant ce temps, la professeur Seed est enlevée. Encore une enigme à résoudre et des dangers à affronter pour Banks.

Un épisode important

Au regard de l'intrigue, cet épisode de Golden City est important. D'une part parce qu'il marque le retour de Banks à Golden City et à la tête de son groupe avec les conséquences de ses précédentes aventures. D'autre part parce que les orphelins avec qui il a sympathisé dévoilent leur passé. Une histoire tumultueuse que Pecqueur et Malfin nous racontent au début pendant de longues séquences de flashback. Autant dire que pour ces deux événements, cet épisode est indispensable pour tous ceux qui suivent la série depuis le début. De plus, ils y retrouveront le cocktail habituel entre un Malfin qui réalise de beaux dessins, classiques mais sans génie (oubliant quelques fois de s'appliquer lorsque la prise de vue s'éloigne de l'action, ou dans les détails en arrière-plan) et un Pecqueur qui enchaîne les péripéties dans son scénario, quitte parfois à ce que certains rebondissements nous laissent incrédules (on vous conseille l'attaque sur la plage avec l'intervention du pélican apprivoisé page 26).

Un album dans la lignée des précédents et qui pose la question de la durée de la série. N'y a-t-il pas maintenant un risque que l'intrigue tourne un peu en rond ? On continue à lire avec curiosité Golden City. Elle  reste une série de bonne tenue malgré ses petits défauts qui l'empêchent de devenir une "excellente" série. Reste que le plaisir s'est un peu émoussé au fil des années. A voir comment Pecqueur et Malfin vont raviver notre flamme à l'avenir...

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