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Les océans stellaires

Benjamin Carré (Illustrateur de couverture), Loïc Henry ( Auteur)
Langue d'origine : Français
Aux éditions : Collection :
Date de parution : 03/10/2016  -  livre
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Loïc Henry - Les océans stellaires

Une valeur montante ?

Breton d’origine, Loic Henry a travaillé deux ans à Hong Kong dans les années 90 avant de revenir en France. Auteur de nombreuses nouvelles et lauréat du prix Rosny aîné pour l’une d’entre elle, Vert Céladon, on le connaît surtout comme l’auteur du space opera Loar, publié aux éditions Griffes d’encre puis en poche chez Folio SF : il s’agissait d’une histoire assez classique mais rondement mené. Les océans stellaires ont aussi été publiés aux éditions Scrineo en 2016 avant d’être repris chez Folio SF.

Le grand jeu

Luu Lucy est une scientifique qui explore les océans des planètes découvertes par l’homme avec un objectif simple : découvrir des Seuils, ces passages interplanétaires cachés au fond des mers, et les revendre à un bon prix à la Fédération ou à ses concurrents, la Ligue et l'Empire. Elle embauche Sjurd et Yeleen pour l’y aider. Yeleen ne tarde pas à devenir très importante pour elle. Pendant ce temps, une psycho-éthologue de la Fédération, Stella apprend qu’une jeune exploratrice vient de faire une découverte majeure. Sans le savoir, Stella et Luu Lucy sont liées, elles partagent des origines communes qui les ramènent à Gurloès, un scientifique disparu depuis trente ans et accusé d’avoir manipulé le génome humain. Ils se retrouvent bientôt tous au centre d’une partie d’échecs qui les dépassent et où une autre espèce pointe le bout de son nez…

Un résultat contrasté

Les océans stellaires réussit déjà quelque chose : distraire le lecteur et lui permettre de s’évader d’un réel morne. Et c’est beaucoup. Rien de nouveau pourtant ici car l’intrigue mélange plusieurs thématiques : mutations génétiques, clonage (hé oui), premier contact. Grâce à un découpage en courts chapitres, le rythme de la narration est plutôt enlevé. Un point relève l’attention du critique qui a derrière lui 1500 romans de SF au compteur : l’idée des seuils interstellaires qu’on retrouve au fond des océans. Gageons que Frédérik Pohl, l’auteur de La grande Porte, aurait aimé l’exploiter ! Un roman à lire.

Sylvain Bonnet

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